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    Iron Claw
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Iron Claw" et de son tournage !

    Sean Durkin aime le catch

    Né en 1981, Sean Durkin a grandi en Angleterre. A la fin des années 1980 et au début des années 1990, il n’était pas facile d’obtenir des informations concernant la lutte texane. A cette époque, même s'il était possible de se procurer des VHS d'anciens évènements, elles étaient rares. Sa source d'information la plus fiable résidait dans des magazines tels que Pro Wrestling Illustrated. Le réalisateur se rappelle : "Un jour, je suis rentré chez un marchand de journaux et j'ai trouvé le dernier numéro, qui datait probablement de quelques mois. Ma mère me l'a acheté et je l'ai lu pendant que nous dînions dans un restaurant chinois un samedi soir."

    "Je me souviens avoir ouvert une page et lu l'annonce de la mort de Kerry Von Erich. Cela m'a brisé le cœur. Je l'avais vu lutter en direct plusieurs fois et j'étais un grand fan de lui et de sa famille. Je savais que ses autres frères étaient morts quelque temps auparavant, et penser qu'un autre frère était parti était trop dur. C'était trop. Mes pensées allaient à sa famille, et ce souvenir est resté quelque part dans mon esprit pendant la majeure partie de ma vie."

    Thématiques

    Inspiré par des films tels que Raging Bull et Voyage au bout de l’enfer, Iron Claw explore les thèmes de la gloire, de la perte et de la masculinité américaine : "Il aborde également l'importance de l'amour de soi et de l'acceptation. Il se penche aussi sur les relations entre les membres d’une même famille, en particulier entre un père et ses fils, ainsi qu’entre frères."

    "Iron Claw parle de la quête de la gloire et des illusions liées au succès, des conflits générationnels et de la nécessité de remettre en question nos idées préconçues. Iron Claw est une célébration de la découverte de soi, de la camaraderie, de la fraternité et des jours de gloire de la lutte américaine", précise le metteur en scène Sean Durkin.

    Destins tragiques

    Si le père, Fritz Von Erich (Holt McCallany), a vécu jusqu'à l'âge de 68 ans (il est mort en 1997), cinq de ses six fils sont décédés avant lui, dont trois par suicide... L'aîné, Jack Jr., a trouvé la mort accidentellement lorsqu'il avait six ans. En 1984, David (Harris Dickinson) est mort en raison d'une entérite aiguë de l'intestin. Mike (Stanley Simons), Chris (Sean Durkin a choisi de ne pas l'inclure dans le film pour ne pas noircir davantage l'intrigue) et Kerry (Jeremy Allen White) se sont suicidés en 1987, 1991 et 1993. Incarné par Zac Efron, Kevin est le seul à être encore vivant.

    Zac Efron tout en muscles

    Pour les besoins de Iron Claw, Zac Efron a (encore) pris du muscle. Pour cela, le comédien de 36 ans a opté pour le "bulking", une méthode de fitness combinant excédent calorique et entraînement intensif aux poids. L'objectif : gonfler les muscles (et donc la force physique) de manière très significative, tout en diminuant progressivement la masse graisseuse. Une pratique pouvant s'avérer dangereuse pour l'organisme si elle n'est pas rigoureusement encadrée avec un coach : en matière de musculation, de temps de repos et surtout d'alimentation.

    De manière générale, la marche à suivre est, avec le "bulking", de consommer environ 20% de calories quotidiennes supplémentaires que ce dont le corps a besoin, pour augmenter son poids d'à peu près 0,5 % chaque semaine. Cela revient à ingérer pas loin de 2 750 calories par jour en continuant à manger relativement sainement (avec un contrôle rigoureux des différents niveaux de nutriments dans les repas). Parallèlement, les exercices avec les haltères doivent être à la fois intenses et progressifs, en privilégiant les séries courtes avec des poids lourds.

    Une tragédie grecque

    Lorsque Sean Durkin a commencé à écrire Iron Claw, il a dû comprendre pourquoi il était attaché à cette histoire. Enfant, le cinéaste était attiré par ces artistes pour leur style rock and roll, qui reste le fondement du catch moderne. Cependant, leur perte tragique l'a également profondément affectée. Il se rappelle : "Les Von Erich ont été considérés comme les Kennedy du sport. Malgré le destin tragique subi par la famille, Iron Claw n'est pas un film sur le chagrin et la douleur. Il explore plutôt l’absence de chagrin et ce qui peut arriver lorsque les gens refusent de regarder leur douleur en face. Si le destin de cette famille n'est qu'un petit morceau de l'histoire américaine, elle met en lumière les effets néfastes de la masculinité extrême ainsi que d'un état d'esprit générationnel qui a nui à notre culture et dont nous commençons à mesurer les dégâts."

    "À la fois drame familial et film sportif, Iron Claw est une véritable tragédie grecque au cœur de l'Amérique. C'est l'histoire d'une résurrection : Kevin brise le moule de sa famille et rompt la malédiction, pour en ressortir plus sage, plus fort et en paix."

    Le choix Zac Efron

    Le casting pour le personnage de Kevin von Erich, qui est une personne calme, gentille et aimante, a été difficile parce que la bonté à l'état pur ne peut pas être simulée selon Sean Durkin, qui confie : “Dès notre première rencontre avec Zac, je savais qu’on avait trouvé notre Kevin. Zac n'est qu'amour et bonté. J’ai donc voulu qu'il joue ce rôle avec toute la sincérité qui le caractérise. Tout le monde sait que Zac est un grand performeur. Je me suis donc demandé ce qu’il se passerait si on le dépouillait au maximum pour voir sa face cachée."

    Entraînement

    Avant le tournage, les acteurs se sont entraînés avec Chavo Guerrero, un lutteur professionnel et coordinateur du film, afin de chorégraphier et de répéter les scènes d’action. Ce camp d'entraînement a permis aux quatre garçons de se rapprocher.

    A la dure

    Zac Efron et Jeremy Allen White se rappellent : "Le premier jour a été atrocement douloureux. Le tapis n’était pas mou et avait un léger ressort. Si vous atterrissez au mauvais endroit, vous avez l’impression de heurter une barre de métal. Le tournage d'une scène de catch peut être plus éprouvant qu'un véritable combat. Alors qu'un vrai match dure environ 20 minutes, le tournage d'une scène d'une minute pour un film ou une émission peut nécessiter huit heures ou plus de tournage, avec des pauses."

    "Les blessures peuvent s’avérer plus nombreuses en plateau en raison des multiples prises qui doivent être faites. Il y a cette sorte d’adrénaline et d’excitation qui vous permet de tenir le coup."

    Maison familiale

    Sean Durkin et son équipe se sont rendus au Texas, à Denton et à Dallas, pour visiter le ranch des Von Erich et le Sportatorium, le célèbre stade de lutte où la famille dirigeait la WCCW. Le chef décorateur, James Price, se souvient : "Il était important pour nous de créer une atmosphère familiale. Le ranch devait être une maison familiale joyeuse, elle ne devait pas être lugubre et effrayante". Price a recréé les éléments de design de l'époque dans la maison, tels que le papier peint et les plafonniers suspendus dans la cuisine. Il voulait éviter de créer ce qu'il appelle un "pastiche" des années 1980.

    Il explique : "Il fallait que ce soit convaincant, que le design ne soit pas excessif, mais aussi que ce soit beau à regarder, ce qui n'était pas évident".

    Les fameuses ceintures

    Pour récréer les années 1980, il a également fallu trouver une myriade d’accessoires spécifiques de cette époque, le plus dur étant de trouver les ceintures de championnat. Le chef accessoiriste Steve Noell raconte : "C’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Nous avons consulté un grand nombre de sources différentes. Lorsque nous pensions être sur une piste intéressante, il n’y avait pas ce que nous cherchions en réalité."

    "J'ai passé cinq semaines à essayer d'obtenir toutes les ceintures de championnat. Il y a beaucoup de choses sur le marché, mais pour la plupart il s’agissait de reproductions bon marché qui avaient l’air fausses. Sean m'avait demandé de veiller à ce que les ceintures aient l'air vraies."

    Prise de poids

    Pour redonner vie à l'écran au célèbre catcheur Kerry Von Erich, Jeremy Allen White a suivi une formation de lutteur professionnel et a beaucoup mangé. Au total, il a pris 18 kilos : "Je ne m'arrêtais jamais de manger. Le matin, je mangeais des gaufres avec du beurre d'amande. Dans la journée, je mangeais de la dinde et de l'avocat. C'est vraiment dégoûtant. Je devais consommer le plus possible et, pour être honnête, je ne me sentais pas très bien. Je m'entraînais aussi beaucoup, mais essayer de devenir aussi gros, ce n'est pas une façon de vivre."

    Le Sportatorium

    La reconstitution du Sportatorium a été un véritable défi, comme s'en rappelle James Price : "C'était un endroit assez miteux. Il existe un petit film sur youtube où l’on voit Kevin s’y promener au moment de sa démolition au début des années 2000. Il raconte qu'il avait encore des cicatrices dans le dos, dues à des filles qui le griffaient lorsque lui et ses frères montaient sur le ring. C'était un endroit très intime et nous voulions être fidèles à cela. On avait l'impression d'être dans un entrepôt, et c'est ce que nous avons essayé de recréer."

    Le chef décorateur et son équipe ont recréé l’environnement dans lequel les Von Erich ont concouru, du bureau de Fritz qui surplombait le ring aux vestiaires où les garçons commençaient et terminaient les matchs : "Le décor permettait en un seul plan de commencer par les vestiaires, de suivre les frères Von Erich dans les coulisses, puis de passer dans la salle des interviews et de finir sur le ring. Une fois que les acteurs entraient dans ce décor, ils se retrouvaient plongés dans ce monde et il n’y avait pas de tricherie possible."

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