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    Made in Britain
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    18 critiques spectateurs

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    wesleybodin
    wesleybodin

    1 009 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2012
    Un film coup de poing d'Alan Clarke sur une jeunesse britannique en quête d'identité. A voir pour son sujet parfaitement maîtrisé ainsi que l'interprétation colossale d'un Tim Rotth tout jeune.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Un film hélas beaucoup trop méconnu. Première apparition de Tim Roth à l'écran, et celui-ci est excellent, comme d'habitude. Alan Clark parle des problèmes sociétales de son pays, à savoir la recherche d'identité des jeunes, le fait qu'ils se réfugient dans la haine et qu'ils soient en quête d'identité. Un film coup de poing, tourné avec la caméra à l'épaule pour être encore plus immersif. Ce film a probablement inspiré American History X, et on ne se demande pas pourquoi...
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    36 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2014
    Un film assez captivant ou on vois le talentueux Tim Roth tout jeune.
    Il incarne Trevor, un skinhead suant la haine. Y'a pas de morale, c'est l'histoire d'un skinhead complètement paumé et sa descente aux enfers, a voir absolument en VO!
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2013
    Dès ce premier rôle choc, on pouvait deviner pour le jeune Tim Roth, ici omniprésent à l’image, une carrière éblouissante. Devant la caméra d’Alan Clark, son interprétation d’un jeune révolté se cherchant un défouloir dans des propos racistes et néo-nazi (son petit tatouage sur le front est des plus évocateurs) alors qu’il a pour meilleur (seul ?) ami l’un de ces noirs qu’il accuse de tous les maux, est purement magistrale. Le réalisateur britannique pose une nouvelle fois un regard sur les problèmes qui gangrènent son pays étouffé par la politique répressive et ultralibérale thatchérienne, en l’occurrence la haine de l’autre et le rejet des institutions, et ce avec une mise en scène aussi fracassante que son personnage. Du fait de son format télé, Made in Britain aura mis un temps fou pour arriver jusqu’en France mais nous enfin profiter de ce film coup de poing révélateur d’une situation sociale et d’une idéologie encore bien présentes trente ans plus tard.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2011
    Alan Clarke filme Trevor. Trevor nous dit : " Nevermind the bollocks ! ". Et nous, petits spectateurs, recevons Made in Britain en pleine tronche... Un film à l'énergie folle, extraordinairement rythmé. Sommet de mise en scène à travers lequel le visage de Tim Roth ( incroyable, et c'est encore peu dire...) est de tous les instants ; fluidité ahurissante de la caméra de Clarke, limpidité de l'écriture de David Leland, efficacité du montage. Une réussite indiscutable : l'immersion est totale dans ce torrent de violences et d'injures, drame social sur l'autodestruction de son héros dépravé, le bien nommé Trevor, donc. Made in Britain nous entraîne 70 minutes durant dans le ressentiment généralisé de ce jeune punk bien plus malin qu'il n'y paraît, skinhead rejetant les valeurs - aussi bien les mauvaises que les bonnes - de la société britannique. Eventuel contrechamp du terrifiant Scum, le film - plutôt que d'expliquer - tente d'exprimer ce qui motive une telle décharge de haine, sans jamais tomber dans l'univocité du point de vue, suggérant même une certaine ouverture au dialogue de la part du système éducatif que Trevor refuse en bloc. Made in Britain, film impudique mais d'une rare puissance formelle et discursive, s'agit bien d'un petit bijou du très grand Alan Clarke. Impératif pour qui aura la chance de le découvrir... avec recul, bien entendu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juin 2013
    Réalisateur dépeignant les maux sociaux qui règnent en Angleterre, Alan Clarke, dans le précédent film que j'ai vu de lui, à savoir "Scum", savait par son style pur, montrer à l'écran l'horreur d'une réalité que les gens refusaient d'accepter à cette époque. Même exercice pour ce "Made in Britain", qui marque les débuts en tant qu'acteur de Tim Roth ("Reservoir Dogs", "Little Odessa", "Lie to Me", etc...), qui joue ici le rôle de Trévor, jeune skinhead en colère face à la société qui l'entoure. Comme d'habitude chez Alan Clarke, le réalisateur ne juge en faveur d'aucun parti, se contentant de rester dans la neutralité. Ainsi, le spectateur découvre le quotidien malsain du jeune garçon, loser trouvant un sens à sa vie en vandalisant les voitures et les commerces. L'itinéraire de ce "sale gosse" est ponctué par des passages de remise à l'ordre dans le centre de redressement dans lequel il a été placé. Loin d'être aussi tyranniques que ceux de "Scum", les tuteurs de Trévor cherchent, par le biais de longs dialogues psychologiques, de remédier aux pulsions violentes du garçon. Le spectateur est alors livré à lui-même, devinant selon son mode de pensée pourquoi Trévor agit comme ceci. Traitant de la délinquance chez les jeunes et de la marginalisation sociale liée à cette ivresse de "liberté", comme le suggère notre principal protagoniste, "Made in Britain" est dur. Moins choquant que les actes transposés dans "Scum", "Made in Britain" plonge aussi plus dans la psychologie de son personnage principal, qui, pour exister, ne trouve que comme remède le fait de détruire tout sur son passage. Alan Clarke livre une nouvelle fois une réalisation magistrale, emprunte d'un réalisme parfois dérangeant. On ne ressort pas indemne de cet uppercut cinématographique que nous inflige Clarke, servi qui plus est par une mise en scène criante de vérité.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    63 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2014
    Film assez captivant et le premier d'un certain Tim Roth, qui déjà fait montre d'un talent certain. Ici il joue de manière très convaincante un rôle de cas social, incompris des autres, et le jusqu'au-boutisme dont il fait preuve exclue de manière définitive la deuxième chance qu'on lui a donné. Ce téléfilm nous propose une vision assez extrême mais néanmoins répandue de la délinquance juvénile, avec tous les questionnements qui y sont liés. Questionnements qui sont toujours d'actualité aujourd'hui, plus de trente ans après la production du film, même si le propos est un peu défraîchi. Dommage que le film soit entièrement porté par Tim Roth et que les personnages secondaires soient trop effacés. Film intéressant.
    pandani
    pandani

    29 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2011
    (Télé)film culte, made in Britain sort enfin en DVD pour la France, et c'est pas trop tôt. La révélation d'un acteur surdoué crevant l'écran à chaque plan, Tim Roth, la mise en scène d'une incroyable efficacité d'un autre surdoué, Alan Clarke, la catharsis inégalée de l'Angleterre des années Thatcher.
    Aulanius
    Aulanius

    173 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2010
    Cette oeuvre "Old School" a vraiment de la gueule. Tim Roth joue vraiment à merveille son rôle et les nombreuses scènes qui émaillent de ce film sont vraiment d'anthologie. Accomapgnée d'une seule musique en début et fin, vraiment en adéquation avec ce monde. Je le conseille vivement !
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    185 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2012
    Un tres grand film de Alan Clarke. Comme a son habitude le réalisateur s'attaque aux problèmes de la société, a la violence et a la jeunesse en perdition, et il le fait magistralement a travers ce skinhead joué par Tim Roth qu'est le personnage central. Du début a la fin on est plongé dans l'esprit de Trevor et écoutons ses lamentations sur les problèmes du systeme, on observe l'évolution de son procès puis de sa peine, on admire sa lucidité et son courage et malgré le mal qu'il est capable de représenter en tant que Skinhead, on est accroché a ce personnage du début a la fin. Notons aussi bien sur la BO, un film tres silencieux, et marqué par l'apparition au début et a la fin d'une excellente partition du grand groupe de punk hardcore "The Exploited".
    eldarkstone
    eldarkstone

    179 abonnés 1 950 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 décembre 2011
    Un film qui a un peu trop vieillit, malgré un sujet et un personnage principal assez intéressant, il n'y a pas vraiment d'histoire, et c'est bien trop mou ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 janvier 2012
    Trevor, l'enfant révolté de l'Angleterre des années 1980.
    Trevor a un problème avec l'autorité. Ou bien est-ce l'autorité et l'environnement social qui l'entoure qui a un problème avec Trevor ? Alan Clarke nous plonge dans l'Angleterre dépressive dans laquelle les jeunes ne se retrouvent pas et tombent dès le plus jeune âge dans la délinquance. Pendant 80 minutes, on suit à la trace le parcours de Trevor (Tim Roth) à travers différents établissements sensés l'aider à retrouver la bonne voix et le bon comportement afin de se réinsérer dans la vie. Mais le jeune skinhead n'est pas du tout sur la même longueur d'onde que ses ainés. Le jeune homme est intelligent mais on ne lui donne pas les moyens de s'exprimer. Toute cette envie doit alors sortir de son corps et c'est en brisant des vitrines, défonçant des portes et volant des voitures que cela s'exprime. Grâce à une série de travellings et de plans rapprochés, Clarke met en scène un Tim Roth qui crève l'écran et nous montre toute sa haine de l'Angleterre, de son système éducatif, de son système social et de son manque de franchise envers son peuple. 
    La musique du groupe The Exploited, groupe punk du début des années 80 colle parfaitement à l'ambiance punk et révoltée du jeune Trevor. Lui qui affirme haut et fort que la voix qu'on veut absolument lui faire prendre n'est pas la seule voix possible pour trouver le bonheur. 

    CBTR : http://comebackfrommovietoreality.blogspot.com/2012/01/critique-made-in-britain-alan-clarke.html
    Christophe Stéphanie Mathilde L
    Christophe Stéphanie Mathilde L

    3 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2017
    Un classique, délinquance et skinhead attitude...Tim Roth excellent de vérité, de hargne et de haine de cette société consumériste, de travail.Bande son raccord et moment d'anthologie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mai 2011
    Un film électrochoc, un véritable coup de poing dans le ventre. Un film potentiellement dangereux entre certaines mains, mais encore plus dangereux s'il venait à être censuré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 mai 2011
    J'avais vu le le très bon « Scum » de Clarke, scénar presque entièrement repris par Chapiron dans « Dog pound . Ce « Made in Britain » traite également de l'adolescence, celle de Trevor (excellent Tim Roth), skinhead de 16 ans, avec une croix gammée tatouée sur le front, gonflé de haine, et ce, malgré les soins pris par une équipe sociale qui croit en son intelligence et en sa réhabilitation (on perçoit furtivement lorsqu'il va à l'ANPE qu'il est extrêmement brillant, par une opération mathématique qui passe presque inaperçue). Clarke filme un peu comme Loach dans les années 70. C'est cru, réaliste, non moralisateur dans un premier degré et ultra percutant. 1H12 de déferlement de haine, de tentative d'explication des éducateurs (le schéma pragmatique au tableau démontrant que sa dérive vient de son rejet du système scolaire ).La raison contre la pulsion? Trevor voit en le système une grosse arnaque dont il ne veut pas faire les frais. Un film choc, brut, qui ne résout rien mais propose. Clark nous montre toute l'agitation de cet adolescent saturé d'élans destructeurs : Travor hurle, insulte, court, casse, tambourine, sonne incessamment les gardes, pisse sur ses dossiers, enlève furieusement ses vêtements dans la rue (la scène où il s'arrête devant la vitrine d'un magasin de meubles avec des mannequins représentant la famille modèle et que son corps fait une pause ; son assistant social à qui il reproche de partir en vacances et qui est le seul à pouvoir le calmer....) Clarke nous montrera, à travers Errol, jeune black qui partage, au Centre, la même chambre que Trevor en quoi le phénomène de groupe, même minime, ici ils seront deux, peut amener un jeune à dire et faire l'impensable. Un film à montrer, à discuter
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