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    Le Toit de la baleine
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    3,1
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    1,5
    Publiée le 5 mai 2020
    Hollande, fin du XXe siècle. Un anthropologue et sa compagne sympathisent avec un "milliardaire communiste" qui les invite dans sa maison de Patagonie où se trouvent deux Indiens, les deux derniers représentants du peuple Yagan. L'anthropologue tente d'étudier la langue de ces deux hommes, tandis que l'ambiance devient de plus en plus chaotique...
    « Ce film est un cas extrême, expliquait Raoul Ruiz. Il n'y avait absolument pas d'histoire. J'avais une seule idée : je voulais faire un documentaire sur les Indiens du Sud du Chili. Je partais d'une situation que m'avait expliquée un ethnologue grec. […] Il avait compris un jour que […] les Indiens […] ne parlent leur langue qu'entre eux, jamais devant des étrangers. C'était l'unique point de départ du film. Par ailleurs, j'avais acheté sur les quais parisiens de nombreuses revues de photographie et de peinture. Je découpais les photos, je les collais dans un cahier que je montrais à Alekan [le directeur de la photo]. C'est un cas de figure où la fiction et le travail de la photographie se sont développés en parallèle. Je faisais des collages au hasard, n'importe comment. […] Et tout s'est fait très vite : la préparation a duré dix jours, le tournage deux semaines. »
    Voilà qui explique parfaitement la narration en roue libre du film, ce collage un peu surréaliste de scènes animées par des discussions à bâtons rompus, où se mêlent anthropologie, linguistique, philosophie, politique, amour… Gloubi-boulga mi-sérieux, mi-ironique, traversé d'expérimentations visuelles, de truquages artisanaux, tantôt superbes dans leurs compositions et leurs couleurs, tantôt bien kitsch. Ça donne au final un film aussi peu intelligible que son titre, un artistique fourre-tout à l'imaginaire débridé et décalé, un objet filmique non identifié qui commence par intriguer et finit par lasser péniblement.
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