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    Kokomo City
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Kokomo City" et de son tournage !

    Naissance du projet

    Plusieurs raisons ont conduit D. Smith à faire ce film. Mais la principale d'entre elles est son propre lien avec les travailleuses du sexe transgenres, après avoir été elle-même victime de discrimination et mise à la porte de l'industrie musicale (après y avoir oeuvré quinze ans en tant que productrice) : "J'ai dû me faire ma propre place dans ce domaine, sans soutien, et j'ai réalisé qu'en tant que femme transgenre, tout le travail accompli et les liens professionnels que j'avais développés ne suffisaient pas, parce que quand j'ai affirmé aux eux des autres mon identité trans, ça ne comptait plus."

    "Je me suis mise à penser à toutes les femmes trans qui n'avaient jamais eu les opportunités que j'ai pu avoir, qui ont eu moins de chance, et je me suis intéressée à leur mode de vie et de survie et à ce qui les avait conduites à la prostitution."

    Le choix des femmes

    D. Smith a, en amont du tournage de Kokomo City, rencontré huit femmes. "Avec certaines ça ne prenait pas. Mais les quatre semblaient... Déterminées. Pas réservées... Elles semblaient vraiment ouvertes au projet. J'ai ressenti cette énergie en leur parlant, il a une connexion, surtout quand on parle par téléphone, et on sent une énergie et un désir de participer à un projet qui serait libérateur en racontant leur histoire. Je me suis tournée vers des filles assez folles pour participer à ce film", confie la cinéaste.

    Signification du titre

    Le titre, Kokomo City, n'est pas une référence au célèbre morceau des Beach Boys présent dans la bande-originale du film Cocktail avec Tom CruiseD. Smith a entendu ce titre pour la première fois deux mois avant la sortie de son documentaire. Elle explique : "Il y a beaucoup de Kokomo. J'ai eu l'idée du titre KOKOMO CITY au début du projet, je cherchais de vieux morceaux de musique noire des années 30 libres de droits. J'ai découvert Sissy man blues, et les paroles disent « Seigneur, si vous ne pouvez pas me donner une femme, donnez-moi un homme efféminé. »"

    "Le chanteur de ce morceau s'appelle Kokomo Arnold. Donc le titre vient de lui. C'est un musicien noir des années 30 sous contrat avec un label qui chantait à propos d'un homme ou d'une femme trans ou ce qu'il estime être un SiSS\J Man à l'époque, j'imagine que ça renvoie à une personne trans efféminée. J'ai eu beaucoup de chance avec ce titre, et j'adore les sonorités."

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