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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Le film maudit de Michael Mann, mutilé par la Paramount, victime de la mort du superviseur des effets spéciaux durant le tournage. Reste tout de même la beauté plastique des décors mis en valeur par une magnifique photographie gothique et par la mise en scène élégante de Michael Mann, inspiré par le cinéma expressionniste Allemand. En attendant une hypothétique version DVD qui ferait honneur à luvre dorigine.
Bien que La Forteresse noire soit loin d'être exempt de défaut ce film fantastique est magnifique ; moi qui ne suis pas forcément un grand fan de Michael Mann je trouve que c'est son film le plus original. Dès le début le mystère et une ambiance inquiétante vous saisissent et l'on est rapidement conquis par cet envoûtant film d'une forte beauté visuelle notamment ses somptueuses scènes brumeuses par contre la musique n'est pas toujours en accord avec le ton du film (de la synthé très eighties) et même si l'on ressent parfois quelques raccourcis dans ce film d'1h30 qui à l'origine devait durer le double, cela n'empêche pas que La Forteresse noire est un des plus beaux films fantastiques que j'ai vu. A découvrir en attendant un jour une sortie de la version longue. Sinon au niveau de l'interprétation on a connu Scott Glenn plus inspiré par contre Jürgen Prochnow et surtout Gabriel Byrne en ignoble officier SS sont tous les 2 excellents.
a la vu du casting qui compte des acteurs aujourd'hui confirmé (Glenn ,Byrne...) ou a la lecture du résumé plutot allechant ,on etait en droit d'attendre autre chose de la part de Mann que ce nanar grotesque aux effets speciaux ridicules de ringardise et aux dialogues d'une pauvreté affligeante.Aucun ryhtme ,des trucages du moyen age qui font rires au lieu de creer l'angoisse ,une musique agacante au possible qui se paye le luxe de ne meme pas coller a l'action ,du brouillard et des scenes sombres en veut tu en voila ,une realisation a la truelle et des acteurs a coté de leur pompes ,n'en jeté plus.Rien a sauver de ce naufrage a part peut etre une scene de sexe avec une belle brune ,ca fait quand meme un peu legé pour un film censé nous procurer une certaine frayeur qui ne vient jamais ,ca ne date que de 1983 mais ca vieillit tres tres mal.
Au moment de la rédaction de ces lignes et sauf erreur de ma part, la forteresse noire ne figure sur aucun support commercial ce qui fait de cet opus rare une curiosité que de nombreux heureux ayant eu la chance de visionner réduiront en cendres suite à la somnolence quasi permanente de son parcours.
Ca passe ou ça casse.
Quelle déception ou quelle fascination devant ces images amorphes et ces trucages simplets que la musique éthérée de Tangerine Dream n'arrive pas à colorer.
Une peau de chagrin passant peu à peu d'un statut de piste intéressante à celui de bouse conséquente suite à l'anéantissement progressif de la plupart de ses neurones énergétiques.
A voir néanmoins dans la mesure du possible afin de visiter une terre inconnue aussi translucide qu'hypnotique.
Parfois le vide sans le savoir s'habille d'une lumière intense.
Certainement un film culte entretenant sa valeur à l'aide de ses contradictions à découvrir à l'aide de ses deux antonymes l'euphorie ou la déprime.
Film ô combien maudit, La Forteresse Noire est un de ces nombreux longs-métrages inachevés, malmenés dès leur production et au final reniés par leurs auteurs. Adapté du roman "Le Donjon" de Francis Paul Wilson, le film perd en cours de route le superviseur des effets visuels (handicapant grandement cette œuvre bourrée d'effets en tout genre) tandis que son réalisateur, Michael Mann, se heurte aux producteurs qui amputent son film de moitié. Le film devait durer plus de trois heures, il ne durera qu'une petite heure et demie histoire de satisfaire au mieux des spectateurs incrédules. Alors, que reste-il au final de cette œuvre fantastique désavouée par son propre auteur ? Un film hybride qui laisse un amer goût d'inachevé flagrant. Les coupes opérées par les producteurs sont visibles, créant un rythme irritant, empêchant le spectateur de s'attacher à quelconque personnage, précipitant soudainement une intrigue intéressante qui se retrouve en milieu de parcours comme montée à la va-vite. On ne sait pas grand chose au final de ce Molasar, cet être divin prêt à éradiquer l'espèce humaine, ni sur ses pouvoirs variés. Quiconque a lu le livre de Wilson sera bien entendu frustré de ne pas y voir tous ces détails qui étoffaient l'histoire, qui y apportaient une réelle mythologie et qui s'intéressaient particulièrement aux relations entre les personnages, nazis ou gentils. Pour ne citer qu'un exemple, la relation entre Eva (Alberta Watson, une erreur de casting) et le héros Glenn (Scott Glenn, ennuyé de participer à un tel projet) est ici comme balancée en pâture. Les effets spéciaux sont inégaux, on comprendra pourquoi, mais n'empêchent pas le film d'exister. Les décors majestueux, l'atmosphère lugubre et les multiples artifices créant cette constante ambiance de mort restent les seuls points positifs du film. On ne pourra pas faire autant d'éloges concernant la musique électronique inappropriée de Tangerine Dream ni l'interprétation ringarde d'acteurs pourtant talentueux comme Ian McKellen, cabotinant comme jamais, Scott Glenn, Jürgen Prochnow et même Gabriel Byrne. Une direction d'acteurs inexistante entremêlée de dialogues pas très finauds et d'une mise en scène parfois ratée en dépit de quelques passages réussis. Mais comment juger un film inabouti, charcuté au montage et privé de sa propre identité ? En espérant voir un jour une version director's cut.
Je suis un grand fan de M. Mann et en dehors de ses polars, le bonhomme a tout de même réalisé des trucs comme "Le dernier des mohicans", "Ali" ou encore le monumental "Révélations". Et ce film donc. L'ambiance est hyper prenante et certains plans sont vraiment des splendeurs, sans parler des effets spéciaux pour certains impressionnants. Certes, la créature a mal vieillie et certains passages sont très abscons à cause d'un charcutage en règle par les studios (2h de film en moins !! Mann a renié le film et interdit à la Paramount de le sortir en DVD) avec des persos qui disparaissent alors qu'on sentait qu'ils avaient de l'importance et le final s'embourbe un peu malgré là encore des plans sublimes. Pas vraiment raté donc mais trop incomplet, trop charcuté et réduit à sa plus simple expression, sans aucun doute loin de la vision de Mann mais qui constitue en l'état une belle démonstration formelle d'un réal de génie.
Intéressante atmosphère. Dès le début, et même malgrè la vieillesse de ce film, on est completement immergé. La seconde partie du film est plus moyenne et baisse l'interet du film. C'est une histoire plutot basique et qui manque d'interet...dommage !
Ouille ! Je suis assez fana de Michael Mann, mais là il est difficile d être indulgent. On reconnaît la pate question musique et traitement de l image et puis ... c est tout. Scénario nullissime et totalement invraisemblable (surtout la dualité des nazis ... vraiment les américains c est compliqué l histoire), pour le reste tout aussi catastrophique dans l intrigue, dialogues, et jeu d acteurs. La seule curiosité d un Michael Mann m a motivé, très déçu.
Génial, ambiance étrange, j'ai adoré ce film. On est plongé dans un autre monde, la guerre est loin, seule la forteresse existe et son étrange habitant. C'est aussi dans ce film que j'ai découvert Ian Mc Kellen, un des plus grands acteurs d'aujourd'hui.
Malgré une ambiance prenante, un casting imposant plutôt convaincant et même si on retrouve là les prémices de la mise en scène chère à Michael Mann avec notamment quelques séquences visuellement réussies, un film d'épouvante au scénario et au discours sur le Bien et le Mal bien classiques.
Thriller ? Epouvante ? C'est là tout bêtement un film historico-fantastique. Sans faire peur, la forteresse noire parle de l'occupation nazie, qui vont ici avoir affaire à forte partie. Les personnages sont plutôt bien interprétés, la forteresse est bien faite, le fantastique reste logique et passionnant. Le petit hic réside dans l'emploi d'une BO électronique un peu maladroite quand on regarde le film de nos jours, et dans des effets spéciaux flashies tous en éclairs et rayons de lumière qui ont assez mal vieillis. Mais à part ça, film plutôt recommandable, qui devrait faire passer un agréable moment (on revit pleinement la frénésie de la dernière scène d'aventure des aventuriers de l'arche perdu). Impressionnant.
Un Golem crée par cupidité pour répendre la violence face à la violence, en pleine second guerre. Ce film fantastique aux décors rudimentaires et aux effets certes obsolètes ou inachevés, en concluront certains, reste une entreprise majeure et un échec de production qui aura sans aucun doute marqué positivement la carrière du réalisateur, passant ainsi lui même par la case production. Terni ? Pas réellement. Inabouti? C'est certains, mais rien n'entache réellement l'ambiance et les l'engagement vis à vis de cette adaptation, si ce n'est naturellement le peu de sérieux du compositeur et des producteurs au vu du montage final - personnes avec lesquelles Mann aura de ce fait cessé de travailler. Un film efficace et toujours exemplaire des difficultés à boucler une production.
Pour moi ce n'est ni plus ni moins qu'un film qui se veut avoir un sens mais qui n'en a pas. C'est certes agréable à regarder mais ça sert à rien. De plus, j'ai appris que Michael Mann reconnaissait l'avoir un peu foiré.