Avis : Creepshow - Page 7

Attention film à sketchs vraiment très culte. C'est parfait niveaux scénario, acteurs, musique, décors. Une bonne note! 5/5

Quel chef d'œuvre !
Nous avons ici un des plus grand film à sketchs de tous les temps : CREEPSHOW.
C'est un film qui finalement n'a pas si mal vieillit que ça : Les 5 histoires sont incroyables, avec Stephen King au scénario et George A. Romero à la réalisation on ne pouvait pas rêver mieux.
Ce film reprend la mode des comics d'horreur de l'époque qui était vendu sous forme de "magazine" et qui parodie la censure de ces même années. On peut y retrouver, donc, 5 histoires : "La fête des pères", "La mort solitaire de Jody Verill", "Un truc pour se marrer", "La caisse" et "Ca grouille de partout".
Ce qui est très intéressant c'est la lumière dans ce film avec un code couleur qui rappel celui des comics :

- Quand la lumière est bleu :
c'est un passage de mystère

- Quand la lumière est rouge :
c'est un passage de danger

C'est une technique extraordinaire que nous pressente la Mr George A. Romero qui permet encore plus d'être dans l'histoire de chaque pages du livres.
L'idée des pages tournantes dans la poubelle (après que le père l'ai jeté) et que le spectateur suit ces aventures toutes plus horrifiques les une que l'ai autre est juste incroyable avec un trait de dessin magnifique qui reflète parfaitement les styles graphiques des BD de l'époque.

En conclusion :
Ce film est époustouflant, il reprend à merveille les BD de l'époque avec l'arriver des censures (pour les comics gore comme "Tales From The Crypt" qui est la principale inspiration de Stephen King pour écrire ces histoires) et un niveau graphiques incroyables !
Creepshow n'est donc pas mort, enterré ou encore noyé car ce film est un classique du cinéma.

Un film qu'on ne se lasse pas de revoir et encore revoir, musique flippante, filmé avec originalité par un pro du film d'horreur.

Ce film qui mélange plusieurs histoires (bonnes et moins bonne) m'a beaucoup plus :
La fête des pères : L'histoire est assez sympa, le père-zombie est très bien fait et la fin est génial avec le gateau.
La mort solitaire de Jody Verrill : Moins bien que l'histoire précédente. Elle est assez innitéressante, elle ne fait pas peur et on attend la suite de le segment suivant. Bof !
Un truc pour se marrer : Mon histoire préférée, Leslie Nielsen joue super bien les malades et l'idée d'enterrer les deux personnage dans le sable est amusante. Et la fin avec les revenants est superbe.
La caisse : cette histoire est presque aussi bien que la précédente. J'adore le sang qui tache partout et le look de la bête est magnifique.
Ca grouille de partout : Cette petite histoire n'a de bien que la fin, le reste est pour moi du remplissage.

En gros le film reste bon et il fout de temps en temps une bonne petite trouille.

Film à Schetch de longueur à peu près égale, de bonne qualité, certaines parties sont meilleures que d'autres, dans l'ensemble c'est pas mal mais malgré la courte durée du film il a semblé long.

voila un tres bon film d'horreur d'apres l'oeuvre du maitre de l'épouvante stephen king

Grand fan des contes de la crypte, de Georges Romero et Stephen king, ce film ne pouvait qu'être bien et il l'est. Cinq petites histoires entre l'horreur et le comique qui font qu'on passe un bon moment.

George Romero, célèbre réalisateur d'épouvante, qui adapte au cinéma de courtes histoires signés Stephen King, autre grand maître de l'horreur... Au final, on obtient de nombreux petits films en un, sans aucune liaison logique, mais exaltantes à regarder. Ce sont de courtes histoires qui parviennent à faire peur, notamment celle avec les cafards, assez courtes, donc on ne s'ennuie pas, car l'intrigue se met vite en place. On passe un bon moment sur ce film.

Beaucoup trop irrégulier d'une histoire à l'autre... en fait seule la première m'a vraiment plu. Mais elle mérite à elle seule les 3 étoiles ! Un mort-vivant réveillé par le whisky en hurlant "où est mon cadeau, c'est la fête des pères !", c'est quand même grandiose. Le reste est laborieux et a très mal vieilli.

Dès qu'il y a matière à faire peur : Hop ! un coup d'éclairage bleu, rouge, jaune, c'est selon. Ouais, bah Romero ne s'est pas foulé. Je ne pense d'ailleurs pas qu'il y est eu envie de faire un chef d'œuvre. Mais même avec un coté nanard assumé, l'ensemble reste assez soporifique. La 1ère histoire est bien, la 2ème vaut surtout pour la présence de Stephen King.

Comme Vertabimhuradi je me suis ennuyeux ferme. Non franchement ne regardez pas ça c'est vraiment trop vieillot. A oublier.

George A. Romero s'associe à Stephen King pour donner vie à un projet horrifique tout en revisitant les EC Comics de leur jeunesse. Le King se charge donc du scénario et Romero de la mise en scène.
Le projet a eu du mal à se monter car les investisseurs (les financiers) ont pensé que le projet serait un échec. Ce fût tout autre car devant l'énorme succès mondial de Creepshow, une suite fût tourné 5 ans après pour le marché de la vidéo. En 2006, un troisième opus voit le jour mais ça n'a plus rien à voir avec la franchise, un pur navet extrêment déconseillé.
Creepshow est fidèle aux BD horrifiques des années 50 que beaucoup de gamins et d'adultes achetaient. L'univers de Romero est hallucinant et avec les années ne fait pas kitch pour un sous. Le travail d'écriture de Stephen King apporte énormément au film. Une collaboration fructueuse pour un film qui marquera toute une génération de cinéphiles. Ce film est à découvrir et redécouvrir. Pour les jeunes cinéphiles, c'est un chemin obligatoire pour tout fan d'horreur qui se respecte. La magie de l'horreur et de l'humour réunie au sein d'un film macabre exceptionnel. Si seulement de nos jours on aurait droit à un film de ce genre en salles, l'aventure serait énorme.
Le prologue du film nous montre un gamin en crise avec son père qui s'insurge de voir son enfant lire une telle bande dessinée.
Puis vient la lecture de cette dernière présentée au spectateur via 5 histoires toutes différentes les unes des autres avec par ordre chronologique :

Segment 1 : Father's Day 14/20
Une fête des pères qui commence dans un cimetière. Une ambiance baroque pour un premier segment qui nous ouvre légèrement l'appétit avec cette phrase culte : "Je veux mon gâteau !"

Segment 2 : The Lonesome Death of Jordy Verrill 16/20
L'histoire de Jordy Verrill est excellente, drôle, touchante et terrifiante. L'homme beuh (dédicace à Alex Laughing), c'est assez trippant, l'interprétation de Stephen King (l'acteur principal de ce sketch) est épatante.

Segment 3 : Something To Tide You Over 15/20
Une histoire d'amour qui prend une tournure inattendue pour tous les protagonistes. C'est un délice de découvrir Leslie Nielsen dans un registre différent des films ZAZ. C'est savoureux et très ensablé...

Segment 4 : The Crate 17/20
Le sketch à l'humour le plus sombre et à l'ambiance horrifique la plus saisissante. Adrienne Barbeau (l'ex-femme de John Carpenter) joue la garce à merveille. Hal Halbrook est tout aussi bluffant dans son rôle de mari soumis. Puis le mystère de la caisse est excellent. une sorte de Jumanji avant l'heure. Oui on a trouvé l'élément déclencheur et ce qui a inspiré Jumanji.

Segment 5 : They're Creeping Up On You 16/20
Ce dernier segment est excellent, cette invasion de cafards fait froid dans le dos. Ce qui est sympa c'est que l'on découvre un personnage odieux qui ne mérite que ce qui lui arrive. Un dernier sketch qui clôture Creepshow de manière bien macabre.

Etant très critique ne ce qui concerne les adaptations des œuvres de Stephen King, j'ai hésité longuement avant de regardé ce film, contenant une multitude de court métrages. Mais quand le maître de la littérature horrifique rencontre celui du cinéma d'horreur, on ne peut qu'être certain que cela vaudra le coup. En effet, aucune déception, et comme à son habitude, Stephen King y apparaît, nous offrant même un "épisode" entier en huis clos, juste lui et nous... Bref, même si comme une grande majorité des films de cette époque il est un peu vieilli, creepshow restera à coup sûr une des meilleures adaptations que j'aurais pu voir! N'hésitez plus, admirez!

Voici donc un classique du film d'horreur des années 80 que je n'avais pas encore visionné. Et je dois dire que celui-ci m'a laissé plutôt ... septique. Car il en ressort un côté kitch qui s'est aggravé avec les années et l'ensemble fait penser à une ébauche (ratée) des "Contes de la crypte". En conséquent, rien de bien mémorable ...

Bien avant que Tarantino ne se ridiculise avec son hommage aux pulps, Creepshow donnait carrément et sans vergogne dans le kitsch Z le plus total et assumé. Un casting 10 étoiles (le nombre de grands acteurs là-dedans !) pour des histoires idiotes, simplettes, sans aucune surprise, mais avec une évidente joie de pousser le curseur du délire cheap au maximum. La VF est entre culte et borderline, on dirait que certains doubleurs ont bien pigé le kiff et d'autres non ; en tous cas une chose est sûre : le doubleur de Stephen King a bien compris qu'il n'était pas acteur.