Après son "Au Nom de la Terre" plutôt bon sorti en 2019, Edouard Bergeon nous plonge ici dans un thriller écologique terriblement d'actualité. Une mère va se battre bec et ongles afin de tenter de sauver son fils injustement emprisonné en Indonésie. Son combat contre les puissants lobbies internationaux de l'huile de palme et de la déforestation intensive s'annonce presque perdu d'avance... Quels que soient les rôles joués par Alexandra Lamy, c'est à chaque fois d'une justesse et d'une émotion absolues, quel délice ! Félix Moati tire également bien son épingle du jeu dans une histoire assez prenante du début à la fin, cette planète court vraiment à sa perte quand on voit de quelle façon on la maltraite pour toujours plus de profits ! Un drame tendu et subtil mettant face à face David contre Goliath dans ce monde de l'argent roi. Site CINEMADOURG.free.fr
Quand Disney + cherche à reproduire l'excellent Midnight Express, on est malheureusement plus proche du "militantisme écolo pour les nuls" que d'Alan Parker. Un film à réserver aux détenteurs d'une carte illimitée, car il ne vaut clairement pas le prix d'une place de cinéma plein tarif, surtout de nos jours...
Fil conducteur : la déforestation en Indonésie pour produire et déverser sur les marchés mondiaux de l’huile de palme qu’on trouve partout dans nos produits du quotidien, y compris avec des ambitions écologiques quand il s’agit de faire du carburant « vert ». Combat de David contre Goliath entre la population tribale victime de la spoliation de ses terres ancestrales et de son mode de vie, les activistes qui défendent sa cause et l’agro-industrie mondiale, sa puissance économique, les arrangements avec le pouvoir politique (et donc judiciaire) et autres magouilles dans lesquelles « tout le monde en croque » (citation des dialogues, mentionnée dans la bande-annonce pour donner le ton). Un fond militant similaire à « Les algues vertes » (2023) mâtiné d’une intrigue judiciaire et carcérale à la « Midnight Express » (1978). Bref, un sujet et un thème puissants même si la réalisation quelque peu terne et sans grandes ambitions de mise en scène (ou limites) laisse le film dans le domaine de la fiction presque ordinaire. Toute ressemblance n'est probablement pas coïncidence.
Le film d’Édouard Bergeon tient ses promesses durant une grande partie de ses deux heures. L’immersion au cœur des forêts indonésiennes est rendue avec soin et Félix Moati est convaincant dans ce rôle dramatique plutôt inattendu pour l’acteur habitué au registre de la comédie. Les seconds rôles incarnant des personnages locaux réalisent malheureusement des prestations assez ternes, et s’avèrent donc bien peu crédibles. Alexandra Lamy excelle comme d’habitude et aurait même méritée d’être encore plus présente à l’écran. La thématique écologique du scénario, autour de l’huile de palme, est plutôt écrite avec justesse. L’Indonésie en prend pour son grade, et le film parvient à nous faire réfléchir sur nos habitudes de consommation et leurs impacts à l’autre bout du monde. Les jeux d’influences politiques, la diplomatie entre États, et les enjeux économiques sont des composantes du récit assez passionnantes à suivre. Philippe Torreton fait d’ailleurs une trop courte apparition autour de ces sujets. Mais le plus gros regret envers La Promesse Verte réside dans son épilogue particulièrement naïf, alors que le récit avait jusqu’alors fait preuve de plus de finesse. Celui-ci donne l’impression d’un final bâclé pour garantir un happy-end au long-métrage. Inspiré par le destin de Serge Atlaoui toujours emprisonné depuis vingt ans dans les couloirs de la mort indonésiens, l’aspect judiciaire du film prend presque le dessus sur la question écologique. La promesse verte n’est donc pas totalement tenue, et la promesse thriller s’évanouie dans un épilogue bâclé.
La planète va mal, et la déforestation est une grande problématique. L'écologie est bien entendue au centre du sujet. On voit toute l'urgence de la situation pour la forêt indonésienne. Pour exploiter l'huile de palme, l'entreprise locale a pris la main mise sur la région. Le combat de Martin permet de montrer toute la corruption existante. Ils font ce qu'ils veulent et détruisent la nature. Les militants sont opprimés afin qu'ils ne fassent pas de résistance. En parallèle, il y a le combat de cette mère pour défendre son fils victime de tout cet engrenage. Dans ce rôle, Alexandra Lamy est fantastique. La force qu'elle déploie est magnifique à voir. C'est la définition même de l'amour maternel.
« La Promesse verte » est une histoire vue et revue (cf. « Midnight Express » (1978), « Force Majeure » (1989)) du jeune occidental prisonnier à l’étranger pour trafic de drogue dans un pays où droits de l’homme, justice et prisons ne sont pas dans nos standards et c’est un euphémisme ! A cela, le réalisateur Edouard Bergeon rajoute toute l’économie visible et invisible autour de l’huile de palme. Le sujet est intéressant mais le traitement n’est pas à la hauteur de l’enjeu : la réalisation prend un peu trop son temps et certaines situations du scénario sont très improbables, empêchant le spectateur de rentrer totalement dans l’histoire. Néanmoins, les paysages sont très bien filmés et le film est nécessaire pour faire passer le message pour ceux qui n’auraient pas connaissance de toute la complexité du monde, qui s’engagent pour défendre les quelques mètres carrés de leurs intérêts individuels mais pas l’immensité de la planète sur laquelle ils vivent.
Au delà de l'histoire de ce jeune journaliste, ce film mérite d'etre vu et soutenu pour ce qu'il nous apprend sur le sujet de l'huile de palme, de l'environnement et des enjeux de pouvoir politico-économiques qui sont au cœur de notre société "moderne"...
Perspective arrogante française. Visiblement les auteurs n'ont pas beaucoup voyagé et ne connaissent rien à l'Indonésie, ni aux enjeux autour de l'huile de palme. A défaut de réalisme cela aurait pu être une belle histoire. Rien de rien. Premier compte crée sur Allociné pour vous déconseiller de ce film. Une belle promesse verte, un navet.
Un grand et beau film, une intrigue qui avance crescendo mais rondement menée. Des acteurs au top, et un metteur en scène Edouard Bergeon❤️❤️❤️❤️❤️ qui maitrise parfaitement son sujet. A voir et à revoir absolument que l'on ai ou pas la conscience écologique.❤️❤️❤️❤️❤️ Ma note: ***** / ***** #richardmagan #jadorelecinema #jadore #movies #filmavoirabsolument #voirlesfilmsaucine
Un polar écologique un peu bancal mais prenant, mettant en lumière les enjeux politiques et économiques liés à la déforestation, à travers le combat d’une mère courage pour sauver son fils injustement condamné à mort en Indonésie, porté par l’interprétation émouvante d’Alexandra Lamy. 2,75
Très bon film qui dénonce la bêtise humaine pour extraire l'huile de palme et les conséquences écologique que ça a sur la planète et les êtres humains par conséquent