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Santucci Charles
127 critiques
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3,0
Publiée le 10 juin 2025
Petite déception, je m'attendais à autre chose, je m'attendais aussi en finissant le film à apprendre plus de choses en finissant le film mais ce ne fut pas vraiment le cas.
Certes, on comprend que ces objets sont plus que des simples oeuvres d'art pour les béninois et béninoises, c'est une partie de leur histoire, de leur ADN qui a été spolié par l'époque de la France coloniale. Ça me fait beaucoup penser au conflit actuel entre la Grèce et l'Angleterre où ce dernier ne veut pas restituer un nombre important de frises du Parthénon à la Grèce qui réclame ses oeuvres depuis bien des décennies.
L'idée de mettre une voix mystérieuse à une de ses oeuvres est intéressante. Après j'aurais aimé avoir un peu plus de contexte, d'informations sur ses oeuvres comment sont-elles arrivés là ? Leur histoire, signification ? Pourquoi la France les restitue t'elle ? J'ai l'impression que le film n'aborde pas trop ses sujets donc je ressors du film en me disant que je n'ai pas appris grand chose au final en une heure à peine de film. Il aurait fallu exploiter davantage tout cela, dommage car le sujet m'intéresse.
Un film très conceptuel : il n’y a que l’oeuvre qui raconte dans le noir (les humains n’ont qu’une parole descriptive) Nous saurons tout de l’envoi minutieux d’une œuvre d’art, sa mise en caisse précautionneuse. Je n'ai pas aimé les looongs écrans noirs avec juste un bruit de fond (viseuses et deviseuses) J’ai aimé les trop courtes explications sur les œuvres revenues sur leur terre natale. J’ai aimé les travailleurs qui viennent admirer ces œuvres avant l'inauguration officielle. J'ai aimé la voix off au timbre chaud mi-homme, mi-femme, je suis moins fan de l'utilisation du iels. Bref, un documentaire ultra conceptuel.
Documentaire sensuel, âpre, un peu court, ou on donne la parole , un peu trop, à une des statues et à des étudiants béninois dans un débat qui vire à l’anticolonialisme primaire. Malgré une beauté formelle indéniable on reste sur notre fin sur tout le volet historique de ces trésors royaux
«Rendez-leur le reste» Documentaire sur le retour en 2021 de 26 œuvres (sur 7000 pillées par les soldats français en 1892) vers le Bénin-ex-Dahomey. Dommage l’ambiance woke avec les sous-titres en inclusive (iel alors qu’on fait parler un roi…). Débats entre étudiants à l’université intéressants. Réalisation lourdaude avec des plans fixes qui n’en finissent pas. Heureusement ça ne dure qu’1h08.
Dans ce court film documentaire (1h08), la cinéaste Mati Diop se plonge dans la question complexe de la restitution des bien culturels du Bénin par la France. Elle nous fait suivre le voyage d’une statue – une figure homme/oiseau du roi Ghézo – qui s’apprête à quitter le musée du quai Branly à Paris, et qu’elle flanque d’une voix venue d’outre-tombe pour nous raconter son périple de plus d’un siècle, depuis son appropriation par les forces coloniales françaises en 1892. Puis, de retour au Bénin, Mati Diop organise une rencontre filmée d’étudiants qui s’expriment sur les tenants et aboutissants de cette démarche de restitution. Si les bonnes intentions de la réalisatrice sont certaines, force est de constater son documentaire ne parvient pas toujours à se hisser à la hauteur de celles-ci.
L histoire de la restitution de statue historique au pays d origine. Le sujet est noble par contre le film inutile ni de beauté d image, de reel débat ou d apprentissage sur l histoire de ces statues
En 2021, la France restitue au Bénin 26 trésors royaux du Dahomey. Le retour de ces œuvres, pillées au temps des colonies, suscite au Benin beaucoup de débats : joie, curiosité, mais aussi colère. Seuls 26 trésors sont restituées sur les 7000 pillés… Un film puissant sur les origines, sur le passé et qui questionne avec force notre histoire.
Un remarquable documentaire teinté de fantastique et de poésie qui dialogue idéalement avec Les Statues meurent aussi d'Alain Resnais et Chris Marker : tandis que les deux réalisateurs filmaient frontalement les statues en espérant qu'elles livrent leurs secrets, Mati Diop filme plutôt les visiteurs du point de vue des statues qu'ils contemplent, comme si c'était cette fois les statues qui tentaient de comprendre l'humanité.
Très lent surtout la partie en France. Il manque l'historique de leur arrivee en France et le detail des negociations. Et meme sur les oeuvres, j'attendais + d'informations sur leur usage. Seule partie dynamique le débat des jeunes etudiants bien que certains intervenants auraient pu beneficier d'un sous titrage afin de permettre aux français de mieux suivre. Aussi mon premier film en sous titrage inclusif qui reduit la comprehension. En conclusion sujet tres interessant mais pas assez fouillé.
Trop peu de dialogues et film pas assez expliqué. Il faut attendre la fin avec les étudiants pour entendre des dialogues. Tout le long du film est un ennui et certaines scènes ne servent à rien. C’est du remplissage.
je ne comprends pas l'emballement de la presse. le film est inintéressant, il ne se passe pas grand chose, aucun talent de réalisation ou de narration. je me suis même endormie. faut dire que passer 20' à regarder des mecs déplacer et emballager des oeuvres au quai Branly, ça crée des envies intempestives de sieste.
Tout simplement magnifique ! Nous entrons dans le cœur de l'Afrique, continent mystérieux dont la richesse culturelle appartient à la culture universelle.
Quelques précisions : ces pièces ont été réceptionnées en grande pompe à Cotonou. Elles sont pour l'instant invisibles (alors qu'elles étaient visibles en France) conservées dans des réserves, le musée qui devait les accueillir ainsi que d'autres pièces, n'est non seulement pas terminé, mais les travaux n'ont même pas démarré... D'autre part, 90% de ce patrimoine africain aurait eu vocation à disparaître. Et les sous-titres en écriture inclusive, Aïe Aïe Aïe !