Avis sur Spécial Police

Petit polar très typé années 80, Spécial police est à l’image de son titre assez basique, malgré un casting surprenant.
Le scénario reste très basique. C’était la grande époque des polars avec des organisations mafieuses remplit de grands responsables corrompus, et c’est exactement le sujet de ce métrage. C’est d’ailleurs assez regrettable car ce n’est pas très crédible dans le film, et ce n’est pas très bien géré par le scénariste. Au final on ne comprend pas bien tout (d’autant que l’organisation n’a pas même de nom !), et le film ressemble plutôt à une succession de fusillades et de cascades. C’est assez divertissant, mais aussi assez vain.
Le casting est plutôt attrayant et prestigieux pour un métrage somme toute simple. Franchement si Richard Berry a du boulot et colle plutôt bien à son personnage de flic roublard, Carole Bouquet a beau être charmante, j’ai le sentiment que son personnage ne sert pas bien à grand-chose. Dans les seconds rôles quelques têtes connus qui font ce qu’on leur demande, sans plus, et je souligne aussi la présence de la toujours magnifique Fanny Cottençon, qui, curieusement est mieux utilisé que Carole Bouquet.
Sur la forme c’est du polar urbain des années 80 ! Photographie grisâtre, milieu interlope très exotique (le quartier chinois !), mise en scène basique signée d’un habitué du genre, Spécial Police ne marque pas franchement les esprits pour ses qualités visuelles, ni d’ailleurs pour sa bande son. C’est du produit artisanal de base, assez efficace dans l’action, mais pas plus mémorable que cela.
En conclusion Spécial Police ne surprendra pas je pense. C’est un polar roublard et violent comme le cinéma français en a fait beaucoup à l’époque. Le résultat, comme souvent, est plutôt divertissant, mais des lacunes scénaristiques certaines et un travail formel pas très enthousiasmant ne laisseront pas de souvenirs impérissables. 2.5

Petit polar très mou dont la présence de Richard Berry et Carole Bouquet ne change en rien la médiocrité de Spécial Police. Vers la fin le film se rattrape un peu mais l’ensemble est sans saveur, un polar français des années 80 qui ne parvient pas à atteindre l’efficacité de ceux des années 70.

Pas de cascades ni d'effets spéciaux inutiles. Ce film se veut réaliste. Il dénonce des magouilles de haut lieu, où la lutte fait figure de pot de terre contre pot de fer.
Les dialogues et le jeu d'acteur sont également réalistes à la perfection.
La fin du film laisse comprendre que ce n'est pas pour autant la fin de cette histoire. Elle continuera à n'en jamais finir, malgré quelques petites batailles remportées contre les génies du mal laissant au passage des cadavres et des larmes.
Bien évidemment, on sourit en voyant les moyens informatiques et électroniques limités et hideux d'il y a une vingtaine d'années ! Mais nous restons dans le plus pur réalisme. Et le but est atteint.

Un bon film policier qui maintient le suspens et l'attention jusqu'au bout si l'on passe sur les quelques invraisemblances, à commencer par l'interprétation de Richard Berry qui manque de crédibilité dans le rôle.

Un trés bon film policier ou il y'a une enquete palpitante,et des acteurs supers comme Richard Berry est Carole Bouquet.La musique est bien ainsi que le scénario la fin est un peu decevante mais sa reste une trés bon film policier avec une belle enquete.

On est à tout points de vue sur un épisode de Navarro sans Navarro. C'est donc un divertissement pas désagréable, qui s'oublie vite mais qui montre un Richard Berry geek en forme.
Du coup les scènes avec Carole Bouquet font tache car elle joue très très mal, passant de la tristesse à l'euphorie en une seconde.
Enfin le coté informatique de l'époque est un peu montré, pas assez à mon gout, mais reste très intéressant pour celui qui n'a pas connu cette époque (Apple II inside).

Étonnant que les mauvais films donnent lieu à de longues critiques rédigées péniblement et avec une orthographe critiquable alors que je considère justement que ce polar montrait des aspects intéressants et méconnus de la Police et dont Bébel ou Delon ne parlaient pas