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Arnaud Boutle
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1,0
Publiée le 24 septembre 2023
Long et chiant comme une messe en latin. Snob et en même temps bourré de clichés de cinéma asiatique. Esthétique et sensitif sans jamais mettre en scène l'empathie ou de quelconque sentiment. Un film asiatique formaté pour plaire à des occidentaux. Pompeux.
Ce film a obtenu la Caméra d'Or !?! J'hallucine !!! C'est la Caméra Dort oui plutôt !... Dans quel monde vivent les jurés de Cannes ??? Ce qu'il y a de plus beau dans ce film c'est le titre et l'affiche du film ! Des plans toujours construit de la même façon: un plan fixe, un zoom très lent, re-plan fixe, une lumière absente, seule la beauté de certain paysages dans la brume produit sa propre luminosité, des dialogues creux, vides et insipides et pour la première fois de ma vie je suis sorti avant la fin qui n'en finit pas... et pourtant dieu sait que j'aime le cinéma et depuis longtemps ! Avec mon Iphone je pense que je vais me mettre au cinéma grand écran, je ne serai pas plus ridicule, vide d'émotions et de sens... Désolé 🙏
Attention, attention, on aurait tort de faire référence au cinéaste thailandais Apitchatpong Werasethabul, beaucoup plu subtil et contemplatif, beaucoup plus intelligent dans sa technique et son sens du vide, ses dialogues parcimonieux et rares.....Ici, le film serait plutôt bavard, agité et moins esthétique;. Je ne dénigre pas le talent, du réalisateur, je compare avec un génie de l'ellipse.....Pour en revenir au film vietnamien, il est beaucoup trop long, la moitié aurait suffi pour nous dire la même chose, la même histoire......La mise en scène est assez primaire, le film est une succession de scènes, plus ou moins intéressantes ( j'ai retenu la scène des coqs) des scènes inégales, qui convergent vers un horizon inconnu???Un peu dommage, le mystère n'existe pas comme chez Apitchatpong Werasethabul,...Certes le film a des qualités, des résonances serais je tenté de dire, mais elles sont trop concrètes bien souvent, .....Il y a deux ou trois belles conversations sur le divin, les divinités, mais elles n'aboutissent qu'à moitié; comme avec cette très vieille femme à la fin du film.....La conversation avec le militaire m'a ennuyé, plutôt que de raconter la guerre, n'aurait il pas mieux valu un rêve symbolique ? Je le redis, le film est inégal, manque aussi de tendresse......Ceci dit je le reverrais à la télé, car il a une âme, un projet nouveau ???? La fin est très réussie, enfin, serais je tenté de dire.....Mais quand même ....à vous de voir......
On comprend pourquoi ce film a eu la caméra d’or à Cannes qui récompense un premier film.. pour le coup réalisateur a bien utilisé sa caméra pendant trois heures après montage et en utilisant toutes les fonctionnalités qui puissent ralentir l’image . Les plans sont superbes. Chacun d’eux dure cependant un temps infini. On a bien le temps de profiter de la qualité de la photo… Ne faites pas comme moi, n’allez pas voir ce film après le déjeuner , c’est la garantie de nombreux moments de sieste, qui empêchent pas de suivre le film, car il ne se passe finalement pas grand'chose
Pourquoi Y Aller Pour les images sublimes et des moments de réelle grâce Pour la quête spirituelle qui est l'épine dorsale du film, le héros se cherchant dans sa Foi. On y découvre d'ailleurs un mélange de catholicisme et de culte des ancêtres On est tout à fait immergé dans les villages locaux, on sent la moiteur
Pourquoi Ne Pas Y Aller Parce que c'est très très soporifique, la plupart des plans durant plusieurs minutes à un rythme extrêment lent où souvent il ne se passe pas grand'chose
Lent long lourd.... la presse est elle rémunérée pour soutenir ou libre pour s exprimer objectivement sur la technique l esthétique le contexte et l objectivité à moins de se retrancher dans une société limitée à une culture
Film extrêmement ennuyeux avec des longueurs. Ce n'est pas la faute des acteurs qui sont excellents .Film extrêmement ennuyeux avec des longueurs. Ce n'est pas la faute des acteurs qui sont excellents.
Film admirable qui clôt une semaine cinéma mi-fugue mi-raisin, "l'arbre aux papillons d'or" Caméra d'Or au dernier festival de Cannes est un film admirable ( de 2h58 tout de même) et qui illustre bien la formule "ce n'est pas le but qui est important mais le chemin".
Après la mort de sa belle-sœur dans un accident de moto à Saigon, Thien se voit confier la tâche de ramener son corps dans leur village natal. Il y emmène également son neveu de 5 ans, Dao, qui a miraculeusement survécu à l’accident. Au milieu des paysages mystiques de la campagne vietnamienne, Thien part à la recherche de son frère aîné, disparu il y a des années, un voyage qui remet profondément en question sa foi.
Admirablement filmé, tout dans ce film est délicat et rempli d'âme.
Décidément, cette année a été riche en films de trois heures et ce n'est pas toujours une bénédiction. Si certains sont justifiés et font partie de mes préférés de 2023, je ne peux pas en dire autant du premier long-métrage de Thien An Pham. Un voyage mystique et humain d'un homme chargé de ramener le corps de sa belle-soeur dans leur village natal. Une quête métaphysique entre réalité et illusion, un récit onirique et mystique au cours duquel Thien s'interroge sur sa foi tandis qu'il est également question du deuil. On utilise souvent ce terme pour tout et rien, mais il s'agit bien d'un film contemplatif avec la majorité des scènes qui auraient pu être raccourcies sans conséquence pour l'histoire puisqu'elle ne raconte rien si on est un peu méchant... La cinématographie est belle, mais on fait vite le tour de ces plans fixes interminables... Certains sont même abusés comme si on testait notre patience. Bref, ce n'était pas pour moi et je n'ai pas aimé.
Le réalisateur vietnamien Pham Thiên Ân, dont c’est le premier long-métrage, doit être un cousin du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul. La parenté artistique est évidente, stylistiquement et thématiquement. Lenteur, spiritualité, errance… On retrouve une même attention portée à la nature (le végétal et l’animal), nature habitée, captée de manière hypersensorielle. Un même jeu de confusion, de flottement entre différentes strates de réalité, de temporalité. Et un même minimalisme narratif. Cela donne quelques séquences superbes en termes visuels et sonores, certaines dans des décors marquants (le souvenir du rendez-vous amoureux dans un bâtiment de construction inachevée, laissé abandonné). Il y a là un savoir-faire indéniable et, comme dans les films d’Apichatpong Weerasethakul, une inspiration qui a ses moments fascinants. Cela donne aussi des séquences d’un ennui profond : celles qui s’ancrent en longueur dans le quotidien, celles qui nous égarent dans des réflexions vaporeuses sur la vie, la mort, l’amour, l’âme, le divin… Entre la dimension envoûtante et la dimension soporifique, la frontière est ténue. S’y glisse probablement, de la part du cinéaste, une forme de complaisance contemplative et méditative (le film dure 3 heures…), presque caricaturale d’un certain cinéma d’auteur, qui peut laisser nombre de spectateurs sur le bas-côté d’un chemin certes beau mais sinueux.
Intéressant dans la mesure où l'une des toutes premières scènes conditionne la thématique du film et de beaux paysages du Vietnam de filmé ! Maintenant bon , il aurait probablement pu être moins contemplatif !
Le jeune réalisateur Pham Thien An nous fait parcourir son pays, le Vietnam, où il existe une grande communauté catholique, grande comme un arbre géant où des papillons d'or, on comprendra qu’il s’agit des protagonistes de cette histoire, semblent ne plus très bien savoir où ils en sont. Il y a ici plusieurs réflexions d’abord sur leur but dans la vie, puis sur leurs amours, sur leur foi chrétienne et plusieurs autres sujets. Une petite phrase m'a bien plu « Ça ne sert à rien d’avoir le monde à ses pieds, si c’est pour perdre son âme… » dite lors d’une très belle scène par ‘le vieux sage’ incarné ici par une curieuse vielle femme échangeant avec Thien le personnage principal du récit. Le film recueille quelques autres excellentes séquences…entremêlées à de (trop) nombreuses reprises de plans fixes longs, très longs voire interminables qui en exaspéreront plus d’un. Mais bon pour un premier film le jeune réalisateur vietnamien nous offre quelques très bons moments, et c’est déjà pas mal.
3h pendant lesquelles il ne se passe absolument rien. il y a un côté mystique en relation avec la religion catholique, qui transparait à la fin du film. C'est peut-être le sens donné au film, qui m'a laissé totalement indifférent. Je considère m'être fait duper par la note 4 de la presse. J'en déduis qu'il y a un snobisme réel de la presse à trouver des qualités à un film aussi ennuyeux. Trois heures d'ennui garanti.
Le film est très beau, très poétique... Chaque plan est parfait, d'une grande beauté, calibré au milimètre pour être parfait... Les acteurs sont très bons. L'ambiance sonore et les paysages nous font voyager dans le Vietnam, de façon presque poétique et magique... Mais le film est long! Très long! Trop long! L'histoire avance lentement et n'est pas très intéréssante... On passe d'une quête à une autre sans vraiment de fond... La fin n'apporte rien... Pour moi l'esthétique du film est fabuleuse, mais je suis suis assez déçu du scénario et de l'histoire.
Si on accepte la lenteur fantomatique et parfois onirique de ce long film magnifique et très mystérieux, sous une apparente banalité quotidienne quasi documentaire, on pourra traverser ce voyage initiatique de deuil en découvrant une multitude de signes et de chemins étranges qui tous tendent vers une sorte d’apaisement spirituel et panthéiste qui peut faire un peu penser au Boonmee d’Apichatpong Weerasethakul mais sans le côté chamanique et expérimental. On n’est pas loin de Tarkovski aussi par moments. Les plans séquences très immersifs sont impressionnants et surprenants dans la manière de découper l’espace, de cacher, de révéler, de conduire souvent vers des situations inattendues. Et il y a des moments fascinants comme cette scène avec des coqs dans la campagne du matin qui s’appellent et se battent en temps réel, ou l’incroyable rencontre onirique avec des buffles qui semblent hypnotisés et terrifiés par une présence invisible. On en sort avec plein d’ïmages en tête et de questionnements qui donnent envie de le revoir malgré ses 3h qu’on sent quand même passer. Pour un premier film c’est stupéfiant de maîtrise.
Sublime voyage onirique et mystique dans la campagne vietnamienne. Un film envoûtant, dont les images et l'atmosphère restent longtemps après le visionnage. Je recommande vivement !