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    La Grâce
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    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    206 abonnés 861 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Un père et sa fille vivent dans un van en organisant des protections de films dans des territoires reculés. Ensemble, ils affrontent aussi le deuil avec la perte de la mère. Leur voyage, au cœur d’une Russie hostile et violente est captivant par moment et soporifique le plus souvent. Les images sont plutôt belles, mais le manque de dialogues dessert complètement une histoire qui pourrait toucher en plein cœur.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2024
    trop long, trop froid, trop misérabilisme, la grâce ne nous touche pas. on comprend la démarche de dénoncer ce qu est devenu la Russie mais au prix de quel ennui pour le spectateur lambda
    aurelia brezillon
    aurelia brezillon

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 mars 2024
    sans intérêt, la photographie est blafarde tout au long du film, les paysages donnent envie de fuir , l'histoire blafarde aussi, personnages déprimés , sans avenir Déprimant par les temps qui courent.
    Arthus27
    Arthus27

    74 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2024
    La Grâce est porté par une douce poésie. Chaque plan est à couper le souffle, et nous transporte dans ce road trip familial. Son rythme lent et sa durée (2h) en font un film très contemplatif qui en rebutera beaucoup.
    Erwanb.
    Erwanb.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2024
    Vu ce soir, mais pas en avant-première comme je le croyais initialement, au cinéma Jacques Tati de Saint-Nazaire le film La grâce, en présence de son réalisateur Ilya Povolotsky, qui a répondu, avec grâce, à quelques questions à la fin de la projection. Un film que je recommande très chaudement mettant en scène des personnages reliés charnellement à la nature, mais dont le drame est cet arraisonnement de la nature par la Technique qui les laisse désemparés, exilés, et privés de chez-soi, dans des paysages saccagés, ruinés, vidés de toute substance, comme après le passage d'un ouragan ou comme à l'issue d'une apocalypse provoquée par on ne sait quoi. Les personnages donc ne vivent pas réellement, mais sont comme les survivants d'un cataclysme qui les aurait laissés complètement mutiques, privés des mots qu'ils pourraient mettre sur leurs maux ainsi que nous avons l'habitude de le faire en France, et nous plongent dans leur ennui abyssal qui agit par contagion sur le spectateur. Mais qu'Ilya, cinéaste très sympathique au demeurant, ultrasensible, ne se fasse pas trop d'illusions sur notre pays et ses habitants chez qui, si j'ai bien compris et bien qu'il ne parle pas un mot de français mais très bien l'anglais, il est venu se réfugier. Dans ce pays de l'individualisme cartésien, il ne sait peut-être pas encore que la plupart des hommes sont aveuglés par des idées, progressistes le plus souvent, qui les empêchent d'appréhender le réel avec une perception intuitive typiquement russe, empreinte de fatalisme et de résilience. Autrement dit les paysages sont aussi ruinés par la Technique, ici qu'en Russie, la seule différence est que la plupart des Français n'ont plus un contact assez charnel avec la nature pour s'en rendre compte ; effectivement je ne connais aucun cinéaste en France qui se soit réellement penché sur cette question, peut-être parce qu'à la différence des Russes nous n'avons jamais eu l'expérience de ces grandes étendues isolées et désolées.
    frederic T.
    frederic T.

    13 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2024
    S’il n’était que contemplatif, « La grâce » ne nous dirait pas grand-chose…Mais par la maitrise des cadrages, le rythme du récit qui souvent se suspend sur l’immensité des paysages traversés ou un visage en gros plan, Ilya Povolotsky sait si bien rendre les contrastes de l’univers mental de sa jeune héroïne. Le film s’éclaire à mesure qu’il avance, et transcende ce road-movie en un envoutant portrait initiatique et périple de deuil.
    Âpre mais captivant…
    JnnT
    JnnT

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2024
    Exceptionnel, ce film.
    Une initiation couplée à un travail de deuil, avec, en arrière plan, la Russie du côté de Mourmansk, où tout est déglingué, les humains comme leurs œuvres, tout grandiose, désolé, rude comme la brutalité inhospitalière des paysages.
    Étonnant qu'un tel film n'ait eu aucun prix, aucune reconnaissance. Cruelle injustice qui ressemble fort à la cruauté représentée sans emphase, qui est celle de la vie même.
    Christoblog
    Christoblog

    748 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2024
    Ce film russe, très mal distribué en France, a été pour moi une véritable découverte au dernier festival de Cannes.

    Alors, autant le dire tout de suite, La grâce est sûrement l'une des oeuvres les plus lugubres qu'on pourra voir cette année.

    Une fille adolescente et son père parcourent les paysages désolés des confins russes du sud au nord du pays, au volant d'un van délabré, projetant difficilement quelques films sur un écran de fortune, dans des localités qui suintent l'ennui et la violence.

    Le propos est donc désespérant au possible, la lumière est grise et blafarde, les dialogues épars. Les péripéties (celles d'un coming of age assez classique) flottent vaguement à la surface d'une sorte d'océan de dépression. Un des intérêts de ce voyage est sans conteste la Russie, dont on mesure ici l'immensité, et l'état de délabrement généralisé : tout semble y tomber en ruine.

    Il y a dans le film d'Ilya Povolotsky quelque chose de magique : une sorte d'étincelle toujours présente dans les yeux de l'actrice Maria Lukyanova, une beauté de fin du monde dans les paysages de la mer arctique, une mélancolie diffuse qui semble sortir de l'écran pour imprégner directement notre coeur. Probablement ce qu'on peut appeler la grâce.
    Yves G.
    Yves G.

    1 305 abonnés 3 308 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 février 2024
    Un homme taiseux et une jeune fille boudeuse sillonnent le Caucase russe à bord d’un vieux van rouge à bout de course. Lentement on comprend qu’ils sont père et fille et qu’ils s’arrêtent dans des villages reculés pour y projeter sur un écran blanc des films et y vendre sous le manteau des DVD interdits. Leur errance les mènera sur les bords de la mer de Barents.

    Ilya Povolotsky est un jeune réalisateur russe exilé en France. Son premier film a été sélectionné à la Quinzaine des cinéastes à Cannes.
    Cette entrée en matière pose question. Apprécierait-on différemment ce film si son réalisateur n’était pas réfugié politique ? Aurait-il été sélectionné à Cannes s’il avait été un thuriféraire de Vladimir Poutine ?

    "La Grâce" est un film aride et exigeant. Son titre louche du côté de Bresson, de Tarkovsky, de Bergman ou de Bruno Dumont. Excusez du peu. De quoi parle-t-il ? D’une relation père-fille sans parole, de deuil, d’émancipation…

    Je comprends qu’on puisse le tenir pour un chef d’oeuvre. Je comprends tout aussi bien qu’on puisse s’y ennuyer copieusement. C’est que "La Grâce" dure près de deux heures alors que son propos aurait pu, sans préjudice, tenir en moins d’une heure trente. Estimons nous heureux : il aurait pu durer trois heures !

    Que s’y passe-t-il ? Quasiment rien. On y voit ce fameux minivan rouge sillonner la campagne.. Aux langues utilisées – le géorgien, le balkar, l’adyguéen – on comprend qu’on est au nord du Caucase. Quasiment aucun mot n’est échangé entre la fille et son père, qui entretient quelques liaisons avec des inconnues de passage au grand dam de sa fille, laquelle de son côté, se languit de connaître un premier amour émancipateur.

    Sans transition – ou alors l’ai-je raté dans un moment d’assoupissement – on se retrouve dans une station météorologique désaffectée sur les bords d’un océan glacé. Il faut lire le dossier de presse pour apprendre qu’il s’agit de la mer de Barents, à quatre mille kilomètres au nord. C’est là que se déroule l’ultime scène finale, qu’on avait devinée par avance et qu’on attendait impatiemment depuis deux bonnes heures.
    siromenthe
    siromenthe

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2024
    On se laisse porter par la photographie époustouflante, sûrement éponyme du film; qui nous fait voyager avec les protagonistes et nous laisse, grâce a leur absence de dialogue, s’immerger avec eux et vivre la même houle, la même mer et le même froid qu’eux. Certains cadrages, notamment ce plan d’éolienne dans la bande annonce, est à la hauteur de sa promesse lorsqu’on le voit en grand écran. La colorimétrie est très diverse et propose, dans certaines scènes de nuit du van, un univers très spécifique. Une direction artistique donc, très réussie.

    Malheureusement cela ne contrebalance pas assez face à plusieurs faiblesses; De fait, un film lent pendant lequel on a parfois l’envie de regarder l’heure, et le temps s’écoule sans réelle accroche narrative. Et malgré le déplacement géographique constant des personnages, le spectateur, par le biais de la caméra, reste bien fixe.
    C’est d’autant plus frustrant que certaines scènes en caméra portée bien plus vives nous confirment que la réalisation maîtrise aussi ces codes de cinéma propre à film plus mouvementé.

    Et puis c’est ce genre de film dans l’ambiance cinéma d’auteur intellectuellement inaccessible où le silence entre chaque personnage -souligné par la lenteur des plans- est si présent qu’on pourrait croire que le film ne veut pas même pas dialoguer avec son audience, ce qui incite le spectateur à se distancer des personnages.

    C’est avec ce silence que de nombreux enjeux narratifs semblent se désamorcer d’eux mêmes par manque de clés données au spectateur.
    spoiler: Pourquoi la fuite du village ? Qui est cette femme sur la première séquence ?
    Des pistes d’interprétations sont données mais pas assez pour que la lassitude ne prenne pas le pas sur le scénario, spoiler: malgré la question du deuil dont on se doute au fur et à mesure qui est confirmée à la fin.

    Enfin le contraste sonore avec certains moments musicaux sont étonnamment amenés, où l’intensité dramatique que l’on se construisait de manière subjective et autonome nous est imposée sans que l’on comprenne quel rôle elle joue vraiment.
    thierry-xavier G.
    thierry-xavier G.

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2024
    Tristesse par les paysages. Ennuie par des dialogues réduits au plus succinct ( une phrase/une réponse toutes les 10 minutes). Austérité des visages. Rudesse des personnages. J'ai cédé à la tentation de sortir au bout d'une heure.
    Jean Magnin
    Jean Magnin

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2024
    Un film qui reste dans notre mémoire par sa dureté et en même temps sa sensibilité celle des personnages
    Bibir
    Bibir

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2024
    Road movie où des paysages dévastés sont les parfaits prolongements des espaces mentaux de ces père et fille en plein deuil. Tourné sur pellicule Kodak, ce qui devient rare.
    Mal ed puch
    Mal ed puch

    4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 février 2024
    Jamais vu film plus ennuyeux. Les paysages de la Russie sont moches même le bord de mer . Les personnages sonnent faux , on reste étonné de la fin . Heureux par contre que ce soit fini .
    Orno13
    Orno13

    5 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2024
    Un très beau film russe taiseux, contemplatif souligne par un décor magnifique et dure de l arriere pays soviétique, on ressent tout au long du film la dureté de cette vie et surtout le malaise et l incompréhension entre cette fille et son père dont on devine très rapidement de quoi il s agit.
    Un très beau film émouvant et une très belle interprétation de cette jeune fille qui porte le film
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