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DaeHanMinGuk
151 abonnés
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2,5
Publiée le 24 mars 2024
Une fugue en forme de découvertes de communautés d’illuminés, de délinquants, d’activistes ou simplement de marginaux à l’écart des populations majoritaires et conformistes dans ce si grand pays que sont les USA. L’actrice, Talia Ryder, de tous les plans, est parfaite en jeune fille naïve et que rien n’effraie, prête à toutes les découvertes. Par contre, il manque un je ne sais quoi pour rendre l’œuvre mémorable.
Sean Price Williams était jusqu'à présent connu comme directeur de la photographie, ayant travaillé notamment pour les frères Safdie.
Son premier film en tant que réalisateur est une comédie complètement barrée qu'on appréciera différemment suivant sa capacité à accepter l'improbable et à apprécier les coq-à-l'âne loufoques.
The sweet east commence par de grossières images de portables relatant un classique voyage scolaire. Il se poursuit par une fête de punks, un séjour chez un personnage inquiétant (le toujours parfait Simon Rex), un tournage de western qui finit en massacre, une immersion involontaire dans une communauté religieuse puis dans une organisation terroriste.
Bref, le film ne cherche aucune vraisemblance mais trouve son équilibre dans la véracité psychologique de son héroïne, jouée par une excellente Talia Ryder (Never rarely sometimes always), véritable Candide ou Alice moderne traversant le miroir de l'Amérique contemporaine.
Un film frais, parfois jouissif, qui propose un voyage découverte plein d'inventions dans les marges US.
Le cinéma indépendant américain est encore capable de produire de petites perles comme c'est improbable et fascinant the sweet east dans lequel une adolescente fuit un voyage scolaire pour se retrouver au centre d'une sorte d'epopée aussi violente que farfelue dans une Amérique pleine de paradoxes. On suit ce voyage et l'odyssée de la jeune Talya Red, véritable révélation du film, avec un intérêt constant d'autant plus que le personnage est assez amoral dans ses agissement et comportements pour nous surprendre perpétuellement. Visuellement le grain du film est délicieusement vintage et certains excès de violence à la limite du grotesque ne sont pas sans rappeler les œuvres de jeunesse d'un Gregg Araki. Montrer l'Amérique sous la forme d'une fable où tout le monde en prend pour son grade des fachistes aux ultra gauchistes en passant par le milieu du cinéma, est un pari parfaitement tenu même si on aurait encore aimé un ton peut-être un poil plus incisif et radical. Mais ne boudons pas notre plaisir. Le film est une belle réussite à ne pas louper
Lilian profite d’une sortie scolaire à Washington pour fuguer et partir à la découverte de l’Amérique détraquée. Elle croisera une femme persuadée qu’une pizzeria est la couverture d’un trafic pédophile, des suprémacistes blancs, le nouveau beau gosse du cinéma indépendant où une bande d’apprentis terroristes fan de drum’n’bass. Un film arty qui en reprend tous les codes (images saturées, montage frénétique, musique noise) quelquefois avec un peu de paresse. Mais le voyage reste agréable, en partie grâce à la présence magnétique de Talia Ryder que j’avais découverte et appréciée dans l’excellent « Never, Rarely, Somerimes, Always »
Perso, je n'ai jamais aimé Alice au pays des Merveilles sous toutes les déclinaisons qu'elles soient. Mais ce Road movie qui vous emmène de l'autre côté du miroir d'une Amérique fragmentée est, même si certains personnages sont aussi phraseurs et pesants que ceux de Lewis Caroll, une belle surprise par son originalité. Preuve que le cinéma d'auteur US n'est pas mort.
Film américain et indépendant qui sort des sentiers battus ! Périple d'une jeune fille au gré de rencontres toutes plus surprenantes les unes que les autres. L'actrice, les acteurs et la BO sont parfaits ! Un autre cinéma américain déroutant, original et finalement très plaisant. J'ai adoré. Ce film vaut le détour !
Lillian, une jeune lycéenne, fugue à l’occasion d’un voyage scolaire et va faire tout un tas de rencontres insoupçonnées…
Pour son premier long-métrage, le chef op’ Sean Price Williams réalise un road-trip halluciné à travers une satire des États-Unis, qui se veut aussi bien caustique que sarcastique. L’ennui, c’est que l’ensemble s’avère surtout être une sinueuse comédie sociétale post-Trump, rarement drôle et terriblement lénifiante.
Pêle-mêle, on y retrouve des pédocriminels, des punks, des activistes, des néonazis et même des islamistes. Un sacré bordel digne d’un fourre-tout donnant l’impression que le réalisateur ne savait jamais dans quelle direction aller. S’il fallait ne retenir qu’une chose, ce serait la performance d’un Simon Rex (Red Rocket - 2021) méconnaissable, la brillante & radieuse Talia Ryder (Never Rarely Sometimes Always - 2020), une actrice à suivre de près et toute la partie avec la secte islamiste dansant sur du drum and bass ("Le camps religieux de tafioles" dixit l’héroïne). Pour le reste, c’est une sacrée déconvenue, dommage.
Un film Américain indé, libre, super original et tellement non prévisible ça nous change. Comme par hasard il y a Simon REX dedans. J'ai beaucoup aimé ainsi que la révélation du film Talia RYDER qui crève l'écran. C'est la fille de Winona ?!! Pour les filles il y a aussi leur nouvelle coqueluche dedans Jacob ELORDI. Du coup j'irai voir le prochain film de SPW fosho !
Film très décevant qui part un peu dans tous les sens. Filmé caméra à l'épaule qui donne la nausée. Conte initiatique où l'héroïne (magnifiquement interprétée) passe des portes façon Alice au pays des merveilles pour rejoindre un monde violent et meurtrier.
Dans la forme comme dans le fond ce fil part dans tous les sens, sans qu'une ligne directrice ne me sois apparue. Cette lycéenne rencoontre un monde dont la signification est très obscure.
Une jeune lycéenne fugue durant un voyage scolaire. Au fil de ses rencontres, elle est exposée aux fractures mentales, sociales et politiques des États-Unis.
Sur le papier, le film a tout pour plaire. La bande-annonce peut finir de séduire et convaincre, laissant entrevoir une vraie originalité de mise en scène.
Malheureusement, le résultat est très décevant.
Le film dégage quelque chose d'assez prétentieux. Sous l'apparence d'une fausse désinvolture traduite par l'inévitable caméra à l'épaule qui se moque de ce qu'elle cadre, la mise en scène se révèle au final assez maniérée et le film fait le même effet qu'un jeune, qui, à la recherche de son identité, se donne un genre qui se veut transgressif et se révèle un peu tête à claques.
Il faut tout de même mettre au crédit du film une actrice principal (Talia Ryder, véritable révélation du film) au magnétisme assez incroyable ainsi que la forme du récit, qui adopte celle du conte initiatique, à la manière d'Alice au Pays de Merveilles, avec une héroïne qui va aller de rencontres en rencontres toutes plus dingues les unes que les autres.
Mais au final que reste-t-il ? Un récit trop éclaté, beaucoup d'ennui et un propos bien peu subtil sur une Amérique post-Trump, certes malade, mais qui aurait mérité un traitement un peu moins artificiel.
Un conte sublime, qui montre une Amérique amer et divisée. Avec un humour noir et grinçant, ce premier film est indéniablement politique et nécessaire. La photographie est somptueuse, il s’agit d’un road movie féerique qui malgré la gravité de son propos n’est pas des plus pessimiste et vous laissera une pulsion de vie. Everything Will happens!
Qui sommes nous pour refuser un peu de légèreté ? Ne cherchez pas a comprendre ce film et lancez vous dedans comme dans un trip de champignons ou un épisode des simpsons : en partant du postulat que vous n'anticiperez jamais ce qui se passera dans les 10 prochaines minutes. Tout en alternant gravité et légèreté, humour et sérieux, et en invitant vivement le spectateur à se laisser porter, j'ai trouvé le scénario jubilatoire et exaltant de liberté. L'actrice principale est magnétique et le réalisateur en joue. On peut lui prêter le charme fou d'une jeune Adjani ou Eva Green, elle crève l'écran. La cinématographie est magnifique et brouille les codes de la temporalité, mais surtout apporte un minimum d'esthétisme et de sérieux pour ne pas tomber dans le domaine de la farce. Ce film ne changera probablement pas votre vie mais est plus efficace qu'une prescription d'amphétamine pour sauver votre semaine
Un film indépendant audacieux notamment dans dans son mélange des genres (expérimental, teen movie, fantastique). La satire implicite du wokisme et du retour à l'ordre moral est appréciable. En dépit de quelques maladresses, ce long métrage est donc une bonne surprise.
« Tout n'est qu'une blague pour toi, n'est-ce pas ? » Il est vrai que Lillian ne prend pas grand-chose au sérieux et ne mesure pas les conséquences de ses actes. Complètement insouciante, elle se laisse entraîner dans un voyage durant lequel elle va découvrir les différentes facettes de l'Amérique entre délire conspirationniste et côtoiement des extrêmes. Un trip initiatique, déconcertant et sans but, une dérive créative et envoûtante à travers des rencontres toutes aussi absurdes et inquiétantes les unes que les autres. Lillian n'a malgré cela jamais peur et s'adapte à chaque environnement comme un caméléon. "The Sweet East" est un film étrange, mais réussi, qui navigue entre rêve et cauchemar, mais surtout entre les genres en fonction des personnages comme en témoigne spoiler: cette bascule géniale lors de la scène hilarante lors du tournage . C'est presque comme un film à sketchs sauf que tout est lié. Bref, un film étonnant parfaitement incarné par Talia Ryder.