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antony Z.
68 abonnés
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3,0
Publiée le 8 octobre 2017
3,4 - au delà des aspects technique du trading et des marchés boursiers.. finalement peu abordés, ce sont essentiellement les personnages qui sont travaillés et qui constituent le coeur de l'intrigue dans un environnement sans pitié!
Cinéaste engagé, Oliver Stone s'attaque dans "Wall Street" au monde de la finance à travers l'ascension d'un jeune courtier. Si l'idée est intéressante, le film est trop bavard et ennuie véritablement sur la longueur. Le récit est trop classique avec un déroulement tout fait qui ne surprend jamais. De plus, Oliver Stone manque vraiment de subtilité dans sa manière d'aborder son film en caricaturant ses personnages et le domaine de la finance. Oliver Stone demeure un bon cinéaste et on le ressens par moment mais le film reste globalement trop:mou et pas assez subtil.
Que dire de son rôle d’acteur dans le premier opus, on croirait presque Gordon Gekko est vraiment réel. Il y’a tout dans son interprétation du méchant financier avide d’argent, sans scrupule ni état d’âme, regard perçant, body langage du chef de meute. Sa première apparition dans le film se fait à la 17éme minute quand il accueil Bud Fox, scène tonitruante qui classe le personnage en une réplique. On comprend immédiatement que l’on va avoir un jeu d’acteur puissant, D’ailleurs Charlie Sheen alias Bud Fox est exquis dans son rôle de faire-valoir.
De l'usage du vitriol par Oliver Stone! Dont le talent de réalisateur dans une ambiance ancrée 80s est soutenu par le portrait vicieusement fascinant de l'emblématique Gordon Douglas Gekko.
Wall Street est un excellent film d'Oliver Stone, qui décidément, est un réalisateur vraiment à part à Hollywood. Si le propos du film paraît aujourd'hui assez classique, il faut s'imaginer qu'à sa sortie en 1987, c'était très transgressif et peu de gens percevait les traders de Wall Street comme des requins. L'histoire est solide, tient en haleine. Le scénario se tient. C'est malin, les péripéties sont inventives. Le personnage de Gordon Gekko est fascinant et son fameux discours sur la voracité est culte. Le personnage de Martin Sheen est très beau lui aussi dans un registre radicalement opposé (sans doute le personnage le plus humain du film). Les acteurs sont très bons. Charlie Sheen est très convaincant en jeune premier. Michael Douglas est absolument excellent en Gordon Gekko, il incarne à la perfection ce trader sans foi ni loi. Martin Sheen lui aussi est impeccable (en même temps, interpréter une relation paternelle lorsque l'on a son propre fils en face de soi, ça doit aider). Daryl Hannah est bien, malgré un personnage sans intérêt. S'il y a un film à voir sur la finance, c'est celui-là.
Le classique d'Oliver Stone souffre un peu du temps et des comparaisons de plus en plus florissantes au fil des années (ne serait-ce que "Le Loup de Wall Street" du grand Scorsese). Néanmoins, "Wall Street" reste un film puissamment évocateur d'un monde carnassier et sans partage où seule la loi du plus fort règne en maître. Le tableau brossé, avec un ton très satirique et direct comme on connaît le réalisateur, est une fresque intelligemment menée sur le monde de la bourse en ces années-là. Par la simplicité du scénario, Oliver Stone peut se permettre de complexifier certains aspects plus spécifiques à ce monde et présente des personnages forts, presque seulement des types de caractères, dépeints assez grossièrement mais avec intensité. Michael Douglas trouve-là un rôle à sa hauteur, où il exulte complètement en vieux requin de la bourse, prêt à tout, sans empathie, d'un total égoïsme et n'hésitant à manipuler ses plus proches amis. Ainsi, "Wall Street" mérite d'être vu par ce côté très évocateur et sans détours que nous propose le réalisateur sur le monde de la finance, il mérite d'être vu aussi par la prestation des acteurs puisque ceux-ci apportent un véritable intérêt à l'histoire qui se dessine sous nos yeux, même ci celle-ci reste un peu basique et manque certainement de folie par moment, le film restant dans un moule un poil trop classique et avec un manque d'emphase et de prises de risques dans la ligne narrative ; folies et prises de risques que l'on retrouve dans le film de Scorsese par exemple.
Les intentions étaient excellentes mais le film est phagocyté par son sujet. Ou on est lecteur assidu de la presse économique et on comprend tout où on ne l'est pas et on ne comprend que les grandes lignes, c'est un choix mais ce n'est pas celui de Stone qui lui entre dans les détails, c'est gênant, mais ça n'empêche le scénario de faire dans les raccourcis ce qui fait que certaines scènes sont incompréhensibles. L'autre souci c'est le casting, si Douglas assure, Charlie Sheen n'est pas à la hauteur, quant à Martin Sheen c'est une catastrophe (comme d'habitude) et ne parlons pas du personnage caricatural qu'on lui fait jouer. Daryl Hannah est bien jolie mais quasi transparente. Sur le même thème Scorsese réalisera quelque chose de bien plus jouissif (le Loup de Wall Street en 2013) que ce film surévalué.
le film est plutôt bon (bon casting, scénario construit, mise en scène correcte )mais surtout depuis la crise de 2008, le film est devenu assez banal, tant les faits évoqués ont été archi traités ; on sait que les vraies valeurs reposent sur le travail et la production de biens par les hommes et non l'argent pour l'argent qui donnent un sentiment de puissance et d'ivresse à ceux qui tiennent les rênes et mènent le monde au bord du chaos mais bon après avoir dit cela on a un peu l'impression d'enfoncer des portes ouvertes et c'est ce à quoi se résume le message du film qui date de 1987 On attend aujourd'hui un film qui traite du même sujet mais de manière moins simpliste et plus complexe
Bon film sur le pouvoir de l'argent à travers un trader qui grimpe les échelons de la bourse américaine. Jusqu'où poussera-t-il le vice ? A réserver aux amoureux de la finance. Sur la fin, on peut remarquer le port de la ceinture était facultatif ^^
Wall street est un film sur la finance d'Oliver Stone où on suit Bud Fox, un jeune courtier qui va découvrir l'argent et le pouvoir par l'intermédiaire de Gordon Gekko, un trader. Dénonciateur, comme toujours avec Stone, ce film s'attaque aux requins de la finance. Niveau mise en scène c'est pas mal, avec un bon scénario. Niveau acteurs c'est très bon : Michael Douglas, bien qu'il ne tienne pas le rôle principal, domine complètement le film en livrant une prestation extraordinaire : à la fois charismatique et détestable, j'ai juste regretté que son personnage manque un peu de folie. Charlie Sheen est, comme dans Platon du même réalisateur, embarqué dans une spirale infernale où il est la victime et Martin Sheen, son père dans le film et dans la réalité est très calme et joue tout en finesse. L'un des rares reproches que j'ai à faire à ce film ( qui n'en est pas vraiment un ) est que, comme je ne suis encore qu'un adolescent, je n'ai pas compris tous les dialogues et termes sur la finance, ce qui fait que certains passages sont resté flous pour moi. Un bon film qui dénonce le pouvoir et la cupidité.
Au-delà des qualités intrinsèques du film, ce qui frappe, avec le recul, c'est à quel point Oliver Stone a su capter et rendre l'ambiance de l'époque. Nul doute que Wall Street restera dans l'histoire du cinéma comme une représentation des Etats-Unis de Ronald Reagan.
Oliver Stone nous livre ici un film sur la mécanique de la finance (c'est d'ailleurs un peu difficile à suivre parfois), et tout ce qui avec : corruption, cupidité, arrogance, ambition, argent...On y retrouve une pléiade de bons acteurs : Martin et Charlie Sheen et un grand Michael Douglas (auréolé d'un oscar pour ce rôle). Bon, effectivement, le film a un peu vieilli et fait presque pâle figure face au "Loup de Wall Street", beaucoup plus moderne sur de nombreux points. Ceci dit, "Wall Street" reste un classique du genre et dépeint parfaitement ce monde de requins.
Un film qui a marqué son époque , mais qui a un peu vieillit. C'est le monde de la finance , des années 80, du cynisme, ou faire de l'argent est un must. Les acteurs sont très bons et la mise en scène est rude et efficace. Manque un peu de subtilité, comme souvent avec le cinéma de O. Stone.
Oliver Stone, fils d'un courtier de chez Hayden, Stone & Co durant la Grande Dépression, s'attaque au monde de la finance au travers du regard d'un homme pourchassant le rêve américain à tout prix, y compris celui de l'illégalité.
L'univers de Wall Street est passionnant mais difficile d'accès et il est souvent nécessaire de faire preuve de pas mal de pédagogie. Les équipes trouvent parfois des astuces pour arrêter le récit et expliquer aux spectateurs une notion bien précise comme dans "The Big Short" où ils ont demandé à des stars de faire une courte apparition pour développer un point technique.
"Wall Street", lui, n'avait pas besoin de ces astuces. En déroulant les dialogues et les histoires, on arrivait à comprendre les enjeux sans avoir besoin de connaître les détails de telle ou telle opération sur le marché.
A la décharge des autres films du genre qui traitent d'une bulle spéculative ou d'une combine en particulier, "Wall Street" s'intéresse lui à quelque chose de plus terre à terre : l'espionnage industriel.
Monté comme un thriller, ce film se laisse regarder facilement de bout en bout. Notamment grâce à la présence physique de Michael Douglas qui aura marqué les esprits en incarnant Gordon Gekko (Oscar et Golden Globe du meilleur acteur, excusez du peu).
Bien sûr; "Wall Street" souffre de quelques défauts et notamment de dialogues un peu trop travaillés pour paraître naturels. C'est dommage parce que ça casse le rythme et sort le spectateur de son immersion.
Je n'ai également pas été convaincu par Charlie Sheen qui n'arrive pas à transmettre d'émotions au spectateur. On a l'impression qu'il ne sait pas trop ce qu'il fait là ni quel ton adopter. Donc il plie le front pour à peu près tout mais le reste de son visage ne bouge pas.
Heureusement, le scénario et la mise en scène sont suffisamment intéressants pour faire oublier ces deux gros défauts.
Très bon film mais qui sur le fond et avec le recul de la crise actuel apparait comme naïf. L'on sent bien qu'il y avait quelque chose de visionnaire à discerner dès 1985 la mutation qui se jouait, mais tout de même. De plus il est bien dommage que le doublage français soit si merdique. C'est tout de même un bon film, cinématographiquement.