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TheWaaalkingDead
66 abonnés
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2,0
Publiée le 28 janvier 2014
Un film critique du monde sans pitié qu'est la finance. Malheureusement il s'agit d'une oeuvre pour un public bien précis. Je veux dire par là que ceux comme moi, qui ne comprennent rien aux bourses, seront laisser sur la touche. On peut très vite décrocher.
Un excellent film d'Oliver Stone qui retranscrit à merveille l'ambiance stressante et cruelle qui entoure le monde de Wall Street. Michael Douglas est absolument parfait dans le rôle du dirigeant avide d'argent. De son côté, Charlie Sheen s'en sort brillamment malgré son jeune âge.
Alors que le virage libéral est déjà amorcé depuis une dizaine d'années, la sortie de "Wall Street" en 1987 vient stigmatiser le règne du dieu-pognon. Signe d'un certain rejet des dérives du capitalisme, le film d'Oliver Stone rassemble quelques belles têtes d'affiches, en particulier les Sheen père et fils. A l'instar de son célèbre aïeul, "L'argent" de Marcel L'Herbier, "Wall Street" lève le voile sur les dessous pas très glamours de la bourse. Il le fait à la sauce des années 80, à savoir un scénario stéréotypé mais solide. La traditionnelle scène de fesses, sorte d'entre-acte obligé, est bien sûr au rendez-vous. Il ne s'agit certes que de Daryl Hannah, actrice qui a probablement participé au JO de Los Angeles du côté de l'Allemagne de l'est, mais c'est mieux que rien. Le film se veut assez dynamique, agréable, un peu assommant du côté du jargon boursier mais on finit par s'y habituer. Michael Douglas se rachète une dignité après son burlesque "A la poursuite du diamant vert", Charlie Sheen confirme sa montée en puissance après "Platoon", bref tout le monde il est content. Bien sûr, personne n'est dupe de la pseudo-morale de l'histoire : "boursicoter c'est très vilain, surtout quand on se fait taper sur les doigts", mais faisons preuve de fausse naïveté.
Un film qui montre que le monde n'a pas vraiment changé en 30 ans. Les riches claquent des doigts et ce sont les pauvres qui morflent, c'est triste mais bien réel, comme la crise a pu nous le démontrer. Michael Douglas est parfait dans le rôle de Gordon Gekko, et même si le film a légèrement vieilli, il reste très agréable à regarder, même si le brushing de Darryl Hannah est absolument horrible, mais c'est vrai que les modes ont changées.
Un scénario d'une redoutable efficacité et des acteurs épatants; c'est ça "Wall Street". De plus le film réussit le tour de force de nous immerger dans le monde complexe de la finance sans jamais nous perdre, ce qui est en grande parti dû aux qualités de metteur en scène d'Oliver Stone. Le seul petit reproche que l'on pourrait faire au film est sa fin moralisatrice mais bon après tout on est dans un film américain... Pour finir mention spéciale à Michael Douglas qui donne au personnage de Gordon Gekko un charisme grandiose qui n'est pas pour rien dans le succès du film.
Un film que l'on peut qualifier de visionnaire tant il parait encore d'actualité avec la crise de 2008. Le propos est fort, la dénonciation claire et l'on ne peut qu'y adhérer au départ même si le manque d'objectivité est parfois évident. Charlie Sheen en trader prêt à tout pour réussir mais manquant de discernement est plutôt convaincant même si manquant cruellement de charisme face à Michael Douglas. Ce dernier s'en donne à coeur joie en campant un homme voulant tirer à fond profit du capitalisme, sans morale et ne s'intéressant qu'à son propre profit. Cependant, le film reste très obscur parfois, les dialogues employant un langage technique s'enchainent à la vitesse de la lumière sans nous laisser le temps de tout saisir et le film souffre de longueurs et d'une histoire d'amour sans intérêt. Le film est donc pas mal avec une critique intéressante et actuelle des requins de la finance de Wall Street.
Oliver Stone serait-il un visionnaire? En effet, 25ans après, le discours du film est toujours d'actualité et la spéculation reste un fléau. Le film en lui même est assez compréhensible, et Michael Douglas semble être né pour le rôle du célèbre Gordon Gekko.
“L’argent ne dort jamais” comme le sermonne si bien Gordon Gekko à son jeune poulain Bud Fox. Il est vrai qu’en 24 ans l’argent ne s’est pas endormi et a encore accru son pouvoir sur le fonctionnement de notre planète qui craque sous les méfaits commis par l’homme. Le film d’Oliver Stone revu en 2011 se révèle encore prophétique malgré une sous-évaluation des folies boursières à venir. Depuis la Chine et la Russie sont entrées la danse compliquant encore un peu la situation. C’est à croire que l’homme ne retient rien , pauvre créature mortelle, des déboires qui l’assaillent suite aux dérèglements de ses propres inventions. Ceci ne lasse pas d’inquiéter pour l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants. Ce message politique mis de côté, on prend plaisir à suivre ce thriller boursier qui est mené de main de maître par Oliver Stone qui trouve en Michael Douglas le vecteur idéal de la démesure qui frappe ces grands traders qui se croient les maîtres du monde parce qu’ils ont en main les bouts de papier qui leur permettent de liquider des entreprises que d’autres ont mis des décennies à faire prospérer. Le choix de Charlie Sheen et de son père Martin pour incarner l’opposition de conception du monde qui s’affrontent par générations interposes (on sait depuis laquelle a gagné !) était une très bonne idée. Si le propos est souvent cynique Stone est un optimiste impenitent et montre à la toute fin que le bon sens familial finit toujours par l’emporter comme autrefois dans les westerns. On voudrait tellement qu’il ait raison! Le casting est formidable allant de Hal Hoolbrook en passant par Darryl Hannah ou Terence Stamp. C’est aussi à ses rôles secondaires que l’on reconnaît un grand film.
Le réalisateur de l'Amérique était bien obligé de faire un jour un film sur le symbole du capitalisme que représente Wall Street et les Etats-Unis de manière générale. Il faut reconnaitre qu'avec l'évolution des technologies depuis 1987, le film fait un peu vieillot mais il est amusant de voir combien son propos est contemporain et révélateur des dérives que pointait Oliver Stone 20 ans plus tôt. Bon, son scénario n'est pas très profond, sans doute parce que Stone n'est pas un spécialiste des questions économiques et financières et qu'il a fait le choix de s'intéresser sur ses personnages Bud Fox et Gordon Gekko plutôt qu'à essayer de nous enfumer avec des histoires technico-financières un peu compliquées pour le grand public. Son choix s'avère payant, déjà prce qu'il a eu la chance de réunir un excellent casting : Charlie Sheen nous joue une fois encore le rôle du jeune premier aux dents (très) longues, Michael Douglas trouve un rôle fait pour lui et transcende son personnage comme nul autre ne l'aurait fait, quant à Martin Sheen qui joue en clin d'oeil le père de Charlie, il est tout à fait crédible en syndicaliste en fin de carrière. Oliver Stone continue donc de nous raconter l'Amérique en pointant les faiblesses de sa force.
Rien compris ! J'ai regardé 1h20. Impossible d' aller plus loin tellement je me suis emmerdé... Tant mieux pour ceux qui ont compris, tant pis pour moi :/
Oliver Stone dénonce les méfaits du monde de la finance dès 1987, en suivant 2 requins, dont un naïf qui ne se rend pas vraiment compte du mal qu'il fait, aveuglé par l'appât du gain. Assez classique dans la forme, Wall Street vaut surtout pour ses superbes vues de New York.
'Wall Street' est un bon film, mais sans plus pour ma part car il est trop long pour le son contenu (ça traine en longueur). L'histoire est vraiment intéressante, même quand on s'intéresse pas à la finance, parce qu'elle nous montre le côté sombre du rêve américain ; ça peut déranger certains puristes, mais c'est vraiment bien décrypté. Pour ma part c'est pas un chef-d'œuvre cinématographique ou autres, mais ça reste une réussite !
Voici un film d'Oliver Stone qui m'a pour le moins assez déçu. Je trouve ce film restreint à un public précis qui n'intéressera pas tout le monde. En effet, l'économie est le seul et unique fil conducteur de ce film qui traîne en longueur.