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    La Ferme des Bertrand
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    Gregory S
    Gregory S

    17 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2024
    Bon documentaire qui revient sur 50 ans d'agriculture dans une même ferme. Le doc est intéressant mais je suis mois dithyrambique que certains car sur 1h20 de film, il y a presque une heure qui provient du film de 1997, je trouve qu'il y a trop peu sur 2023, et ça manque de femmes, on ne sait pas trop où elles se trouvent. Mais ça reste un joli documentaire notamment parce qu'il y a une vision sur 50 années, par ailleurs les personnages sont sympathiques et ceux qui ont connu le monde agricole dans les années 80/90 se retrouveront.
    jroux86
    jroux86

    6 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2024
    C’est un documentaire qui s’offre le luxe du temps long. Un voisin (Gilles Perret, le cinéaste), admiratif de ses voisins, les frères Bertrand, éleveurs de bovins en Haute-Savoie. Il les a filmés en 1997, il récidive en 2023, soit une génération plus tard, saisissant ce qu’il reste d’eux, corps et outil de travail, ce qu’ils laissent en héritage. Les images de ces deux époques s’entremêlent. S’ajouteront celles d’un documentaire télévisé datant de 1972. Cinquante ans d’une vie de paysans ici retracée, un demi-siècle autour d’une ferme familiale dans la vallée du Giffre.

    La qualité de témoignage de ce documentaire est indéniable. La période couverte est si longue qu’elle permet d’appréhender les évolutions du métier d’éleveur. Le film insiste beaucoup sur la mécanisation du travail, un peu moins sur la spéculation foncière, les contraintes écologiques ou les variations du prix du lait. Ceci n’est pas un reproche. Ce qui intéresse Gilles Perret, c’est, justement, le travail. Ou plus précisément la force de travail. Et pour incarner cela, il peut compter sur un personnage (le seul) qui aura traversé les trois époques de ce documentaire : André Bertrand.

    Visage taillé à la serpe et moustache toute gauloise, on le croirait sorti du célèbre tableau de Léon Lhermitte, La Paye des moissonneurs (1882). Il est l’un des trois frères ayant repris la ferme familiale à la fin des années 60. Ils ont en commun cette force de travail herculéenne que les journalistes n’ont pas manqué de capter en 1972 : en bagnards des champs, les trois frères cassaient des pierres à la seule force des bras pour la construction d’une nouvelle étable. C’est déjà André qui, à cette occasion, porte la voix du trio. Il conte les journées trop courtes pour achever toutes les tâches, les sacrifices, les privations. Il développe également sa vision de l’avenir de l’exploitation. On comprend l’éthique de travail qui l’anime – ainsi que ses frères –, comme héritée du fond des âges. La parole d’André est parcimonieuse et sagace, son esprit vif. Même au crépuscule de sa vie, le corps marqué par ces années de labeur, il reste résolument moderne, déclarant fièrement avoir toujours été ouvert au progrès technique. A travers lui, on mesure l’extraordinaire énergie dont font preuve ces travailleurs au grand air. Une énergie qu’ils semblent puiser dans les racines mêmes de la nature qu’ils s’échinent à dompter. La force de travail paysanne est l’âme de ce beau (en plus d’être utile) documentaire.
    Christoblog
    Christoblog

    748 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Ce film remarquable peut être vu sous de multiples angles, c'est d'ailleurs ce qui le rend si intéressant.

    Au premier degré, l'écoulement du temps qui passe, la façon dont les trois frères ont vécu, et pour certains sont morts, depuis les films précédents (72,97) est un levier formidable pour générer de l'empathie. On voit les enfants devenir adultes, les adultes vieillir et les personnes âgées disparaître.

    Le film est aussi, bien sûr, un tableau de la vie paysanne de hier et d'aujourd'hui : l'investissement maximal que ce travail implique, l'évolution technologique, et en même temps, le caractère immuable de certains gestes (planter les pommes de terre avec la même machine, nettoyer le tour des arbres, etc). Les Bertrand ont bien réussi, ils ne sont pas pauvres, loin de là : leur vie n'entre donc pas directement en résonance avec le mouvement actuel des agriculteurs.

    La ferme des Bertrand est enfin un film de "tronches" : les frères sont de sacrés numéros, chacun avec une personnalité bien marquée, et celui qui est encore vivant pourrait sans problème avoir été casté dans un film des années 50, des dialogues écrit par Jacques Prévert plein la bouche (ce moment où il parle des loisirs, en disant qu'il n'aimerait pas "faire semblant de s'amuser").

    Pour toutes ces raisons, et bien d'autres encore (la beauté des paysages, les apports en terme de connaissance) le dernier film de Gilles Perret est vraiment à voir : leçon de vie et leçon de choses à la fois.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2024
    Pas très prompt à aller voir des documentaires au ciné, j’ai été conquis par celui-ci retraçant sur trois générations la vie d’une exploitation agricole laitière de montagne. Gilles Perret avait déjà filmé la famille Bertrand en 1972 (les tontons ; les trois frères repreneurs) puis en 1997 (avec le neveu repreneur) puis en 2022 (avec le fils). Et il connait très bien la famille, il est leur voisin. Cette proximité donne un fort accent de vérité et de sincérité au film ; il boit le café chez eux en les filmant ; la meule de tomme au milieu de la table. De fait, les parcours de vie sont touchants jusque dans les larmes d’une femme et sœur des derniers repreneurs. Tout au long de film, on se demande aussi comment les écologistes et les agriculteurs raisonnables et raisonnés (comme eux) ne peuvent pas partagés plus souvent un discours et idéos communs. Ils ont le même souci de la nature et de la maintenir propre pour les générations futures. Gilles Perret parvient bien aussi à nous montrer l’évolution de la vie et du métier ; l’apport de la mécanisation pour plus de liberté dans l’exercice de ce métier chronophage. Le regard porté sur le monde et sur leur propre vie par chacun des protagonistes est d’une intelligence et d’une finesse embrassant l’honnêteté intellectuelle dont ils font preuve.
    Touchant et profondément humain… mais drôle aussi quelquefois ; un doc à ne pas louper.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2024
    Construit sur le même modèle que " farrebique" (1946) et " biquefarre" (1983) deux documentaires essentiels de Georges Rouquier, ( un cinéaste qui veut rendre compte des changements survenus dans le monde paysan) revient sur les lieux de tournage plusieurs années après son premier passage.

    Malheureusement pour Gilles Perret, son travail certes sympathique manque cruellement de pédagogie humaine.

    Certes, les transformations des conditions de production du monde agricole, les enjeux économiques qui traversent la vie de leurs acteurs sont clairement montrés, mais la présentation de cette famille de Haute Savoie manque cruellement de pédagogie.

    On aura la plus grande peine à comprendre la nature des liens précis qui réunissent les personnages ( seuls les trois frères et leur père seront clairement identifiés), les portraits humains sont survolés ( on a l'impression que pour le cinéaste seul leur travail compte).

    Si "la sociale" était une franche réussite de la part du documentariste, " la ferme des Bertrand" est ( à mes yeux) beaucoup moins convaincant.

    Le spectateur qui en doutera, visionnera les deux documentaires de Rouquier pour s'en persuader. Il reste un film sympathique de témoignages, agrémenté de paysages magnifiques de montagne, mais le résultat est à mon goût, un peu trop superficiel.
    Jipéhel
    Jipéhel

    20 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2024
    De la transmission

    50 ans dans la vie d’une ferme… Haute Savoie, 1972 : la ferme des Bertrand, exploitation laitière d’une centaine de bêtes tenue par trois frères célibataires, est filmée pour la première fois. En voisin, le réalisateur Gilles Perret leur consacre en 1997 son premier film, alors que les trois agriculteurs sont en train de transmettre la ferme à leur neveu Patrick et sa femme Hélène. Aujourd’hui, 25 ans plus tard, le réalisateur-voisin reprend la caméra pour accompagner Hélène qui, à son tour, va passer la main. A travers la parole et les gestes des personnes qui se sont succédé, le film dévoile des parcours de vie bouleversants où travail et transmission occupent une place centrale : une histoire à la fois intime, sociale et économique de notre monde paysan. On connaît bien les documentaires de Gilles Perret, depuis 2016 et La Sociale suivi de 3 autres en collaboration avec François Ruffin. En 2021, il va faire une échappée – très réussie – du côté de la fiction avec Reprise en main. Ces 90 minutes marquent son retour vers le documentaire. Retour parfaitement réussi.
    En 1972, Marcel Trillat avait filmé les Bertrand pour un de ses films destiné à la télévision. 26 minutes tournées en 16 mm et réalisées dans le cadre d’une association qui s’appelait Télé promotion rurale.
    5 ans après, Gilles Perret, en voisin, va réaliser son 1er docu, Trois frères pour une vie, qui est hélas passé sous les radars. Et rebelote, de nouveau 25 ans plus tard, quand il a appris qu’Hélène allait bientôt prendre sa retraite, et qu’ils investissaient donc dans des robots de traite…D’où la toute première séquence du film. La bonne idée de ces 90 minutes, c’est d’avoir entremêlé avec habileté les 3 films consacrés sur 50 années à cette famille Bertrand. Pour montrer l’évolution de la pénibilité du travail sur un demi-siècle, on passe de l’image des trois frères cassant des cailloux en 1972, jusqu’à l’arrivée des robots de traite aujourd’hui. On peut toujours, vu de l’extérieur, critiquer la mécanisation des travaux des champs, mais quand on entend Hélène dire qu’elle a les épaules et les mains défaites et que les robots la remplaceront avantageusement, qui sommes nous pour les juger ? Cette constatation venant de ce cinéaste dont l’engagement dans la gauche écologique ne peut pas être mis en doute, sonne comme une vérité. Même si, dans l’objectif de toujours plus de productivisme, les patrons en ont profité pour accélérer les cadences. Ce n’est de toute évidence pas le cas chez les Bertrand. Pour eux, même difficile, c’est la vie qu’ils ont choisie en toute lucidité, une vie de passion qu’ils aiment et qu’ils défendent contre vents et marées. - Emotion garantie, en particulier quand l’oncle André est à l’écran -. Un film très fort, à rebours des raccourcis et des reportages sensationnalistes, des péroraisons et récupérations politiques de tous poils. Un bijou en forme de kaléidoscope plein d’espoir malgré tout.
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    11 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2024
    En 1997, le cinéaste et documentariste Gilles Perret filmait pour la première fois la famille Bertrand, qui était déjà apparue en 1972 dans le cadre d’un reportage en noir et blanc, montrant trois frères cassant des cailloux comme des forçats et racontant leur vie de jeunes agriculteurs, reprenant la ferme de leurs parents.

    Plus de 25 ans après cette première rencontre, Gilles Perret retournait dans cette exploitation agricole de Haute-Savoie qu’il connaissait bien pour avoir habité à 100 mètres de chez les Bertrand, étant jeune. Il y retrouvait ces trois frères, filmés en compagnie de leur neveu, Patrick, et de son épouse Hélène, qui avaient repris cette ferme d’élevage laitier en 1992. Les corps ont vieilli, les trois frères ne se sont jamais mariés, mais ils ont continué à s’entendre pour faire fonctionner coûte que coûte cette ferme qui compte une centaine de vaches, mais aussi des prés alentours.

    En 2022, retour à la ferme des Bertrand pour Gilles Perret : la famille a bien changé. Les gamines aperçues dans le film de 1997 sont devenues des mères de famille, deux des trois frères sont décédés, ainsi que le mari d’Hélène. La nouvelle génération, composée du fils et du gendre d’Hélène, a repris l’exploitation et s’apprête à faire l’acquisition d’un robot de traite.

    Une ferme qui se raconte à travers ses occupants, les montrant alternativement en 1997 et en 2022, avec ces 25 années qui séparent les deux visites, permettant au spectateur de voir les évolutions dans la manière de vivre, dans les habitudes, les méthodes de travail et les progrès technologiques, l’impact du réchauffement climatique sur les saisons, et aussi la fatigue qui se voit sur les corps usés par la répétition des tâches, comme celui d’André, le fier moustachu devenu en 2022, un arrière grand-père au dos courbé et se déplaçant difficilement.

    Plus qu’un témoignage sur la vie d’une famille de fermiers, La ferme des Bertrand raconte l’histoire de l’agriculture française, celle d’une petite exploitation comme il en existe des centaines à travers la France : la vie de deux générations d’hommes et des femmes, de gens sans histoire, simples et courageux, qui ont décidé de consacrer leur vie à leurs vaches, comme d’autres consacrent leur vie à Dieu dans les couvents ou les monastères.

    Un métier presque comme un sacerdoce, donc, avec ses joies et ses peines, raconté à travers la caméra d’un Gilles Perret, filmant la nature au fil des saisons, laissant parler les uns et les autres librement, les montrant au travail la plupart du temps.

    Un documentaire qui raconte la vie à la ferme sous un angle plutôt positif et presque optimiste, loin de la dimension dramatique telle que l’on a pu le voir dans des films de fiction comme Petit paysan ou Au nom de la terre, voire plus régulièrement dans des reportages d’actualités.

    https://www.benzinemag.net/2024/02/08/la-ferme-des-bertrand-gillet-perret-filme-trois-generations-deleveurs-laitiers/
    Alexandre Giannuzzi
    Alexandre Giannuzzi

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2024
    Le thème du documentaire est très intéressant. Le réalisateur aborde la question de la transmission et l’évolution du métier de fermier avec justesse et recul.
    Certains sujets auraient pu être davantage approfondi : le rapport au progrès et à la robotisation, l’organisation de la ferme au quotidien et la priorisation du travail sur la vie personnelle et familiale.
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    53 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mars 2024
    Un paysage magnifique, un film de famille très sympathique où on voit grandir les enfants et vieillir les parents, une vie de dur labeur. Mais on reste en surface et j’aurais aimé mieux comprendre comment les choses avaient changé.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 249 abonnés 7 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2024
    Un demi-siècle dans la vie d’une ferme… Située à Quincy, un petit village en Haute-Savoie, elle a été filmée pour la première fois en 1972. Le réalisateur Gilles Perret (Debout les femmes ! - 2021) les connait bien et pour cause, c’est leur voisin. Il leur consacrera d’ailleurs son tout premier film avec Trois frères pour une vie (1999). Plus de 25 ans ont passé et le voisin-réalisateur a décidé d’y retourner, toujours accompagné de sa caméra…

    La Ferme des Bertrand (2024) revient sur 50 ans d’histoire et 3 générations qui se sont succédées, de la création de l’exploitation laitière aux différentes successions entre générations. Le film alterne entre les prises de vues datant de 2022 et des extraits de son précédent film sur la ferme des Bertrand nous permettent de faire un bond dans le temps et de revenir en 1997, où l’on retrouve les 3 frères (Joseph, Jean et André) ainsi que leur père François. Et même jusqu’en 1972, grâce à des images en 16mm du journaliste Marcel Trillat (réalisées pour un magazine télévisé diffusé sur FR3 région).

    Plus de 25 ans après, il ne reste plus qu’André, le dernier de la fratrie à être encore en vie. A ses côtés, on retrouve Marc (le fils de Patrick) qui a décidé de reprendre la ferme suite au décès de son père. Accompagné d’Hélène (sa mère) qui s’apprête à prendre une retraite bien méritée et Alex, qui les a rejoint dans l’aventure.

    Gilles Perret nous offre une remarquable immersion dans le monde paysan et nous fait découvrir le travail de dur labeur auquel sont confrontés les paysans. Au fil des décennies, grâce aux images de 1972, 1997 & 2022 qui se succèdent les unes après les autres, on peut y voir l’évolution et (surtout) la pénibilité du travail, l'essor des machines industrielles et les robots qui remplacent certaines tâches.

    « C'est une réussite sur le plan économique, mais c'est un échec sur le plan humain. »

    On y découvre aussi l’envers du décor, ces trois frangins qui se sont dévoués corps et âmes pour leur ferme, ils y auront consacré toute leur vie, n’auront pas pu fonder de famille, restant uniquement entre eux, jusqu’à la succession auprès de Patrick. Ces derniers auront réussi à construire de leurs propres mains une ferme pérenne qui, 50 ans plus tard, continue de plus belle, grâce à l’effort fourni par la nouvelle génération.

    Bien évidemment, la transmission est au coeur du sujet, de même que l’apport des nouvelles technologies pour soulager les paysans en les faisant rentrer dans le monde d’aujourd’hui. Compte tenu de l’actualité brûlante de ces dernières semaines (la contestation du monde agricole et les blocus aux quatre coins de la France), heureux hasard du calendrier, ce film tombe à point nommé pour nous faire découvrir leur quotidien, à travers des portraits magnifiques et touchants.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    bobmorane63
    bobmorane63

    157 abonnés 1 901 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2024
    Un documentaire se passant et etant filmé sur plusieurs années de la famille Bertrand dans le monde agricole du grand père qu'on voit jeune à des petits enfants qu'on voit pousser à l'écran jusqu'à devenir adultes reprenant le flambeau de "La ferme des Betrand". Le documentaire est réalisé par Gilles Perret qui filmé avec honnêteté cette famille unis pour leur métier de paysans, comment cela évolue avec la nouvelle technologie de robots au fil des années qui change de leurs débuts, du Lundi au Dimanche, avec peu de congés payés. Une œuvre instructive aussi sur le métier dont on apprend beaucoup. Un grand merci à Gilles Perret qui nous enseigne et nous rappelle les valeurs d'agriculteurs qu'on a tendance à oublier aujourd'hui.
    VILLE.G
    VILLE.G

    48 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2024
    C'est beau, c'est émouvant (parfois un peu triste) et rempli de beaux sentiments.
    Un film qui redonne un peu espoir en la nature humaine.
    Vive les paysans!
    Frédéric T
    Frédéric T

    15 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2024
    beau documentaire mêlant actualité et images d'archives. les générations se succèdent dans cette exploitation d'élevage de montagne. On insiste surtout sur la dureté du métier, la modernisation des pratiques et des équipements et sur les difficultés de la transmission. Beaucoup de nostalgie et de résignation chez ces trois oncles, contraints à la reprise de la ferme familiale et au célibat. Les non-dits et les regards en disent long. En revanche, de l'optimisme et du dynamisme chez les jeunes repreneurs pleins de projet et plutôt satisfaits de leur sort. Beaucoup d'autres aspects techniques, sociaux ou politiques auraient pu être traités, mais le film fait ce choix judicieux d'approfondir cette question des relations entre générations, dans un milieu agricole certes particulier, puisque montagnard. Authentique, prenant et très instructif.
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    30 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2024
    Une vie de labeur sur plusieurs générations, cela signe un document exceptionnel sur une France qui ne connait ni répit et un retour en grâce tardif
    AZZZO
    AZZZO

    271 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2024
    25 ans après, Gillet Perret revient filmer la famille Bertrand. Deux des trois oncles sont morts ainsi que le père, le fils et son beau-frère ont repris l'exploitation et raconte l'évolution de leur métier. Sa rigueur mais aussi l'indispensable mécanisation et l'inéluctable adaptation du métier au nouveau monde.
    Un documentaire très classique dans sa forme mais qui donne corps à un monde souvent invisibilisé. Utile.
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