Avis : Basil, détective privé - Page 2

Excellente réussite pour ce Sherlock Holmes en dessin animé. Humour, ambiance, coup de théâtre, méchant affreux. Tout est là pour un décor de Londres dans le brouillard. Un régal.

Chaque film Disney est important, puisqu'il raconte autant de chose à l'écran que sur le studio qui l'y a amené. Basil le Détective Privé en sait quelque chose. Le film d'animation arrive au moment où les studios Disney ressortent de l'échec maousse de Taram et le Chaudron magique (1985), et semblent coincés dans une logique industrielle étouffant les aspirations à la nouveauté. L'idée de propulser un erzats rongeur de Sherlock Holmes s'inscrit dans la continuité (bon nombre de films Disney sont des relectures de monuments littéraires) mais accentue cette impression d'impasse créative. Erreur puisque Basil marque l'arrivée de plusieurs noms appelés à devenir historiques pour le département animation, j'ai nommé Ron Clements et John Musker.
Le film est réalisé à huit mains (les vétérans Burny Mattinson/David Michener sont là) mais la paire Clements/Musker semble apporter la vitalité qui commençait à manquer sérieusement chez Disney. En témoigne ce goût prononcé pour les personnages bien farfelus. Ce sont d'ailleurs eux qui dynamitent de l'intérieur l'histoire, finalement assez sommaire. En premier lieu son héros, version frénétique du détective créé par Conan Doyle, cultivant l'arrogance et la misanthropie avec un certain panache. Puis Dawson, transposition de l'acolyte Watson, petite souris coincée dans un labyrinthe où les chausses trappes sont nombreuses. Bien sûr, dans Basil, Détective Privé, elles prennent la forme de peaux de bananes et de claques que le brave docteur prend souvent pour deux. Une manne pour les animateurs, qui nous offrent une brochette de séquences récréatives haut de gamme (notamment dans le magasin de jouets). Mais le meilleur atout du film s'avère son bad guy, le professeur Ratigan. Sans minimiser la menace qu'il représente, l'écriture choisit d'en faire un Méphistophélès bouffon, préfigurant les Jafar, Iago ou Hadès, également concoctés par Clements/Musker. Ses apparitions déclenchent une multitude de répliques savoureuses et de purs délires narcissiques (sa chanson attitrée, ragoûtante).
Si Basil, Détective privé ne permit pas à Disney de sortir de cette période de flottements (le film fut un semi-échec à sa sortie), il lança plusieurs de ceux qui allaient l'en extraire avec La Petite Sirène puis Aladdin. Rien que pour ça, les aventures du rongeur excentrique mérite la bienveillance.

Basil Détective Privé n'a jamais été un de mes Disney préférés, mais il faut avouer que les personnages sont attachants et on passe un bon moment. Un Disney sombre au coeur de Londres, ambiance Sherlock.

Un Walt Dinsey loin d’être le plus connu qui est pourtant très sympathique avec ces petites souries humanisées et son histoire simple et efficace. Peut-être que les enfants apprécieront plus ce film qui avec sa fillette en personnage principal et son ton qui a un petit (trop) côté enfantin.

Basil est un Disney que j'ai découvert très tardivement bien après mon adolescence. Est-ce que si je l'avais découvert bien avant j'en aurai garder un meilleur souvenir ? possible ou pas... En tout cas cette souris sauce Sherlock Holmes dans un Londres bien représenté il faut le dire, est vraiment une histoire qui charmera les enfants. J'ai apprécié très peu de moments dans ce long métrage, par contre je me rappellerai très bien d'une scène finale qui est celle de l'horloge dans la Tour de Londres. Disney, pour la première fois applique avec importance le mariage d'images de synthèse et d'animation traditionnelle.

Sympa la référence à Dumbo dans le magasin de jouets :) Sherlock Holmes version souris s'attaque au grand génie du mal : Ratigan. Les enquêtes, la chimie, le violon, les déguisements et l'intelligence du détective sont présents en Basil. L'enquête et le plan diabolique sont intéressants. La chanson du méchant reste dans les mémoires et le duel final est mémorable.

Les années 70 et 80 sont réputées les moins créatives des studios Disney qui doivent alors faire face à la mort du créateur en 1966 (le 15 décembre) et à la lutte pour le pouvoir qui s'en est suivie. Pourtant des réussites animalières comme "Les aventures de Bernard et Bianca", "Rox et Rouky" ou "Basil détective privé" méritent d'être redécouvertes et réévaluées. L'adaptation du roman pour enfants d'Eve Titus et Paul Galdone inspiré de l'œuvre de Conan Doyle avait été envisagée plus tôt mais sa proximité narrative avec la production des "Aventures de Bernard et Bianca" alors en cours avait différé le projet. L'échec de "Taram et le chaudron magique" et les vives tensions que sa production avaient fait naître au sein du studio remirent au goût du jour "Basil". Très fidèle à l'esprit de Conan Doyle, en reprenant les principaux personnages dont le fameux professeur Moriarty symbolisé par l'horrible Ratigan doublé par Vincent Price dans la version originale, l'intrigue s'inscrit dans les canons du genre en les agrémentant des facéties propres à l'anthropomorphisme qui demeure la grande attraction et la marque de fabrique des dessins animés de Walt Disney. On est donc en territoire connu pour notre plus grand confort. Sans doute un peu trop, ce qui contribue malgré tout à une lassitude qui gagne assez rapidement, les imitations des personnages connus de Doyle finissant par être un peu répétitives. Mais il ne faut toutefois pas bouder son plaisir devant un dessin animé de facture très honnête qui contribue à redorer ces deux décennies oubliées des studios Disney.

De belles images ne suffisent pas à faire un bon film. Les personnages n'ont aucun charisme et l'histoire tient plus d'un cartoon que d'un grand classique Disney. On est loin des chef d'œuvre du studio.

Sauveur de la maison Disney après quelques échecs et une concurrence acharnée avec l'ancien employé Don Bluth, Basil, détective privé, très libre adaptation du Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle, n'est malheureusement pas resté dans les mémoires comme tant d'autres venant de la boite créée par Walt.

Et c'est bien dommage !

Basil est une oeuvre tout simplement remarquable, une aventure mêlant plusieurs sensations différentes, c'est tour à tour sombre, chantant, haletant, drôle, mignon ou encore mystérieux. Disney a la bonne idée de nous envoyer dans la si fascinante Angleterre victorienne, avec une noirceurs omniprésente dans les ruelles, et ce contexte-là est sublimé, que ce soit par l'animation, les personnages, l'histoire, l'ambiance ou encore les décors.

Dès les premières secondes, le film impose un ton assez sombre, et peu à peu on découvre une très attachante galerie de personnages, Dawson, Olivia ou encore, et évidemment, Basil. Élégant, minutieux, avec un fort soucis du détail, ce dernier est une immense réussite, et on prend un malin plaisir à le suivre dans cette aventure, que ce soit à échanger dans un savoureux langage soutenu avec son confrère ou affronter un méchant qui, sans être particulièrement mémorable, rempli bien son rôle. On remarquera aussi, et ça fait parti de son épaisseur, un côté axé sur la vengeance, un peu plus froid comparé à d'autres héros de la firme aux grandes oreilles.

Il y a une parfaite alchimie entre tout cela, tout sonne toujours juste, l'ambiance est prenante et Disney propose une adéquate construction du récit, simple mais réussie et prenante. Là où le film m'a aussi bluffé, c'est dans son animation et les décors, avec plusieurs idées ingénieuses à l'image de la course-poursuite sur l'horloge, et un soin particulier apporté aux personnages. Les chansons, signées Henry Mancini, sont plus rares, mais toutes de qualité, et dans le ton du film.

Disney se montre audacieux en transportant à l'écran l'aventure Basil, détective privé, oeuvre nous emmenant dans le Londres Victorien tout en proposant un large panel d'émotion, allant du rire à l'action en passant par la chanson, avec un contexte sublimé ainsi qu'une remarquable animation et bien des séquences mémorables.

Un des Disney préféré petit car une de mes 1ères VHS. 15 ans plus tard, que reste-t-il ? Et bien c'est assez positif. Réalisé pendant la grande crise du studio, juste avant son redressement par 2 des réalisateur de cet opus, le film a demandé une longue écriture et n'a eu qu'un an pour se faire animé, ce qui est bien trop court. Malgré ça, c'est le scénario qui se révèle plus faible, voire rempli de trous et de facilités. L'animation est correct voire parfois très bien mais l'humour manque parfois de punch malgré un rythme très enlevé (et une durée qui excède à peine les 70 minutes). Quelques trouvailles, des personnages attachants et quelques plans qui pourront effrayer les plus petits (Diggit et la transformation finale de Ratigan, très puissante et référencée films de la Hammer). Un bon cru avant d'enchaîner avec la période dorée du studio. D'autres critiques sur

Rien à dire sur le dessin animé, un chef d'œuvre à voir et à revoir. Petit, je ne m'en lassais JAMAIS.

Un Disney assez atypique et original, une curiosité qui vaut le détour. En reprenant les enquêtes de Sherlock Holmes ce dessin animé raconte une enquête d un détective souris qui vit comme son homologue humain à Baker street. Le le trouve atypique car son personnage principal est une curiosité au milieu des autres héros Disney. Sur de lui, prétentieux ce qui entraîne des difficultés de relations avec les autres, Basil est un personnage qui ne vit que pour avoir raison et tirer une gloire même personnelle de ses enquêtes. Il n est donc pas forcément toujours positif comme on l imagine souvent les personnages Disney. Du point de vue du film c est un dessin animé à l ancienne plutôt bien fait avec une bonne dose d humour et une scène finale spectaculaire et assez sombre pour des petits dans Big Ben.

Premier grand film "moderne" de Disney, bien plus restreint sur son budget à cause du floppe de "Taram", ce policier, cette comédie d'aventure britannique, première version animale de l'immanquable Sherlock Holmes, spoiler: Basil incarne à la perfection la précision millimétrée, chirurgicale des affaires à résoudre, les indices à disséquer au triple peigne fin. Un jeune épatant et joyeux pour tous nos personnages qui nous emmène dans cette folle quête, ce sauvetage paternel mais aussi, ce but d'arrêter un rat sadique mais d'une grande classe vestimentaire et de gesticule. Rare d'ailleurs sont les vilains Disney à être si bien mis en valeur sans aucune caricature. Notre trio principal avec notre Holmes parfaitement perfectionniste, son futur second et hyper attachant Dr David Q. Dawson aux mimique de grand père poule, et l'inoubliable, choupinette et parfaite Olivia Flaversham au jeu et v.f. parfaite.
Sur le récit, s'il est d'une grande facilité à suivre, il est important de souligner comment le studio à réussit à faire un scénario policier pour enfant puisqu'habituellement, ce genre-là est très complexe sur les déroulés et révélations. Actions, humours, spoiler: très peu musical avec une unique chanson pour Ratigan, final dément pour cette caricature juste maîtrisée de la reine d'Angleterre et ses multiples actions
, ce nouveau classique à la fois adapté de la vie du seigneur des détectives et d'une série de romans réussit sa mission de renouvellement profond pour les studios (changement de direction, projets à venir...).... "Oh Ratigan, oh Ratigan, tu es si méprisable..."

Jouissif , culte , drôle aucun temps mort . Rien de mieux que les vieux Disney . Un désenclavement nime à posséder

Très bon film truffé de références à Sherlock Holmes, un grand Disney dans les décors très beaux de Londres à l'époque victorienne.