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Michèle S F
9 abonnés
56 critiques
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4,0
Publiée le 15 mai 2024
Léa Drucker et Alex Lutz sont merveilleux. Ils peuvent tout incarner. C’est sûrement ça le talent. Nora Hamzawi est tout en retenue et ça lui va bien, mais la découverte c’est Louise Chevillotte. À suivre de près. Ce film est un conte de fée moderne. Chaque personnage est soigné, bref j’ai beaucoup aimé.
Une bonne idée qui hélas se fond dans des histoires parallèles sans aucun intérêt. Le film se laisse voir car l’histoire du tableau est amusante mais le scénariste qui ne parvient pas à developper l’histoire la charge de « gras » superflu sans doute pour tenir la durée imposée Donc on perd un peu le fil et on s’égare dans ces meandres dont certains sont franchement grotesques ( l amante de l ex femme du commissaire priseur) Dommage car en plus tonique on tenait un bon film …Beaucoup de spectateurs iront sans doute vérifier s ils n’ont pas un tableau mirobolant au grenier ou à la cave.
Je tape des mains pour ce film comme le commissaire priseur tape du marteau. Une fiction qui rejoint tout à fait la réalité, le scénario pourrait être réel, Une excellente interprétation des acteurs et notamment d'Alex Lutz en Officier Ministériel de Ventes aux Enchères publiques. On rentre dans les coulisses de la préparation d'une vacation d'oeuvres d'art, de l'approche pour dénicher une pépite qui pourrait enflammer les collectionneurs, déchainer les adjudications après maintes stratégies pour mettre à la une, et au catalogue cette pièce unique qui a survécu à la spoliation de la deuxième guerre mondiale. J'ai mis 5 étoiles parce que je pense que ça le mérite, que je suis généreuse et donc je dirai : "Et ça j'achète" !
Film vu en avant-première en présence du réalisateur, Pascal Bonitzer ; Pascal Bonitzer, célèbre critique puis réalisateur, nous projette ici l'étude d'un milieu, trop peu souvent étudié, des commissaires-priseurs, mais également celui de l'art plus généralement. Ce monde nous est décortiqué par l'intermédiaire d'une histoire vraie, une spoliation d'œuvre d'Egon Schiele par les Nazis, retrouvé à Mulhouse des années plus tard. Tirée d'un fait divers, Bonitzer jongle parfaitement entre le suivi réaliste de l'histoire, donnant du fond et le coté fictionnelle pour donner de la forme, mais aussi dénoncer ce milieu empli de mensonge. L’ambiance est constamment palpable et stressante sur l’acquisition de ce tableau jusqu’à en devenir étouffante parfois. Le malheur des personnes ressort de toutes les façons, les travers de ce milieu angoissant. Alex Lutz est remarquable tout comme Arcadi Radeff, qui avec son personnage, est le point d'orgue de cette œuvre, clairement le rôle et l'interprétation la plus notoire de ce métrage. Cependant, le film est assez lent, ne montrant pas toujours l’essentiel et l’on a parfois du mal à bien rentrer dans le film
Un milieu assez inhabituel (celui des salles de vente aux enchères) sert de décor au scenario improbable. Tout est bancal ! Les dialogues en particuliers sonnent faux bien trop souvent ... des répliques qui viennent de l'espace qui font tomber de la chaise ! L'histoire d'une escroquerie qui entraine un suspense assez suffoquant ... et qui est découverte … on ne sait comment ! Une petite touche d'homosexualité qui ne sert à rien, mais cela doit être vendeur ? Putassier ? La vente d’un tableau qui ne sera jamais expertisé, Dieu seul sait pourquoi. Sinon, les acteurs sont irréprochables ...
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2,5
Publiée le 17 mai 2024
« Je ne veux pas de ce tableau, je ne veux pas avoir de sang sur les mains ! » Le ton est donnè! il ne manque plus que Alex Lutz pour incarner le commissaire-priseur [...] Histoire vraie d'un tableau retrouvè (Les fameux « Tournesols fanès » disparu durant la guerre et rèapparu comme par miracle dans les annèes 2000) avec des personnages plus ou moins isolès dans leurs certitudes! Qui d'autre que Pascal Bonitzer pouvait mettre en scène cette enquête dans le monde secret de l'art ? Ce dernier traite le sujet avec intelligence et goût en exposant un monde de richesse où il y a très peu d'argent! On ne rèclame pas forcèment un chef d'oeuvre de sa part mais il manque cependant une saveur à ce « tableau volè » dont la destinèe est assez incroyable! Reste l'interprètation des acteurs, en particulier le très convaincant Alex Lutz et la très fantasque Louise Chevillotte en stagiaire! On peut souligner ègalement la prèsence de Alain Chamfort (touchant) qui tient le rôle du père! Une oeuvre à rèèvaluer...
Ce film nous permet de passer un bon moment, l’intrigue (inspire d’une histoire vraie) est intéressante sans être palpitante ; les acteurs et actrices sont tous très bons. On découvre un peu le monde de l’art de l’intérieur. En revanche, le côté étrange de la stagiaire est totalement inutile. Un bon film du dimanche soir !
Un fait divers intéressant massacré par un scénario faiblard et touffu. Le réalisateur disperse notre intérêt sur une kyrielle de faits secondaires, et hésite entre la description ultra caricaturale du milieu des maisons de ventes aux enchéres, et son sujet supposé principal. Jeu constipé du casting, qui regrette de n'avoir pas lu le scénario avant de signer.
Pascal Bonitzer signe une comédie sur le marché de l'art en relatant la vente d'un tableau volé par les nazis et disparu depuis soixante ans. Alex Lutz, Léa Drucker, Nora Hamzawi et Louise Chevillotte s'amusent à retranscrire des dialogues soigneusement ciselés. Toutefois, "Le Tableau volé" souffre de certaines digressions dans des intrigues secondaires qui ne contribuent que peu à l'avancement de l'histoire principale.
Avant tout, ce film est sans doute un traitement du Monde de l'Art, opposé à la vie des gens simples, qui "travaillent" en province. Une des particularités du film est sans doute le fait que chacun des personnages est intéressant. J'ai été particulièrement subjugué par la personnalité "insaisissable" de Louise Chevillotte (Aurore) et sa relation avec son patron Alex Lütz (André). Cependant, on peut s'intéresser aussi à Alex Lütz et Lea Drucker ou encore au jeune "propriétaire" du tableau, projeté dans un autre monde que le sien. Toutes ces histoires humaines, donnent beaucoup d'épaisseur au film
Ce film avait tout pour être un très bon film, histoire inspirée d’une histoire vraie sur un tableau volé durant la guerre 39/45, un casting de choix, des pistes d’intrigues dont on attend le développement, des personnages bien campés dans le marché de l’art de haut vol, des commissaires priseurs sans état d’âme, on s’attend donc à voir une montée en puissance de l’intrigue avec des rebondissements et de la fougue, hélas l’intrigue se délite et se perd dans dans un océan de platitude et des personnages qui deviennent inconsistants. Quel dommage, on en ressort frustré en restant sur sa faim alors que tout était là pour faire quelque chose de passionnant.
Film vu en avant-première à Paris: la réalisation est assez télévisuelle, avec des faux-raccords et invraisemblances. Le jeu des acteurs est assez décevant en outre:
Egon Schiele, salle des ventes. Un impeccable jeu d’acteurs, remarquable Alex Lutz. Sur fond du marché de l’art où se brassent des millions, des rapports familiaux, collégiaux et amoureux se tissent avec le doigté du réalisateur.