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Pascal
125 abonnés
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3,5
Publiée le 11 mai 2024
A travers la découverte fortuite d'un tableau de E.Schiele ( peintre autrichien Dcd en 1918 de maladie à 28 ans) par un ouvrier, Bonitzer propose une réflexion sur le détournement de l'art par la société marchande, la spoliation des juifs pendant la seconde guerre mondiale, l'aliénation au travail, le règne des apparences et le mensonge comme tentative de fuir un parcours existentiel insatisfaisant. Mais pas seulement ( selon moi), comme on le verra plus loin.
On suit avec intérêt ce " tableau volé" dont la distribution est largement dominée par Alex Lutz, même si la mise en scène est un peu trop convenue.
A y regarder de plus près " le tableau volé" est pourtant plus profond qu'il n'en a l'air. Sans doute est il une proposition de réconciliation générale afin de trouver la paix, avec les autres et par conséquent avec soi-même.
Le personnage de la personne âgée du tout début, bourgeoise riche mais au caractère toxique, malveillant, épouvantable ( sa cécité nous éclaire de façon symbolique sur son "aveuglement" à l'égard de sa compréhension des rapports humains) constitue l'antithèse des scènes de réconciliations finales. Le commencement du film éclaire le sens de sa fin.
" Le tableau volé" constitue une sorte de foi en l'humanité qui permet aux miracles de se produire. Hommage aussi au potentiel rôle réconciliateur de l'art.
Si on ne savait pas que l'histoire à l'origine du scénario est réelle, on trouverait ce film cousu de fil blanc voire caricatural. J'ai vécu ce film avec l'impression d'être le témoin d'une pluralité de vols. Celui à l'origine de la disparition du tableau évidemment mais aussi, celui de toutes les tentations qui vont tourner autour de sa réapparition. Quête d'identité de ce tableau pourtant formellement identifié mais aussi quête d'identité pour la plupart des personnages que l'on croise ici dans une recherche personnelle, un carrefour de leur vie, une volonté de reconnaissance. Il me semble que c'est là l'essentiel du film où qu'on regarde, cette volonté d'être reconnu de chacun dans son milieu professionnel mais aussi dans sa vie d'être humain, dans sa vie sociale, affective au sens large (amoureuse et amicale). comme en écho au tableau dont on suit la trace. Cela donne un film qui part donc un peu dans tous les sens dans de multiples récits secondaires mais qui se laisse voir avec plaisir néanmoins.
C’est un bon film,l’histoire est originale,les acteurs principaux sont tous parfaits dans leur rôles,des bons dialogues aussi!moi,qui était sceptique avant d’aller le voir au cinéma au vue de la bande annonce,j’ai été agréablement surpris et j’ai vraiment apprécié !
Très déçue par ce film, qui est bien interprété mais qui manque de rythme, bourré de bons sentiments et assez faible au scénario. Des séquences qui tombent comme un cheveu sur la soupe, des conflits de personnages obscurs. Et tout le monde ou presque prononce "Chil" le nom du peintre, je pense que quand on bosse dans le monde de l'art, on sait qu'on prononce "Schieleu".
La découverte d'un tableau "Egon Schiele" spolié au collectionneur juif Karl Grunwald par les nazis nous fait entrer dans l'univers des salles de ventes. Un pourcentage de la vente sera reversé à ce modeste ouvrier dont l'œuvre fut trouvé dans son modeste appartement.
J'ai vu un film qui...est inspiré d'une histoire vraie, Le Tableau Volé de Pascal Bonitzer plonge dans le monde des salles de vente aux enchères, un microcosme fascinant où l'art n'est qu'un prétexte à des jeux de pouvoir et à des manigances financières. Au début des années 2000, un spécialiste d'art moderne d'une grande maison de vente internationale découvre un tableau d'Egon Schiele dans le pavillon d'un jeune ouvrier chimiste de la banlieue de Mulhouse. Cette œuvre, d'une grande valeur, se révèle être un tableau spolié par les nazis.
Si le film est porté par un Alex Lutz impeccable en commissaire-priseur ambigu et manipulateur (Bon, il faut dire qu'il a une sacrée côte d'amour auprès de moi...), et que Léa Drucker lui donne la réplique avec brio (un regard ému et gourmand...), l'intrigue peine à captiver. L'histoire, adaptée du récit d'un tableau spolié retrouvé à Mulhouse, se déroule à un rythme lent et manque parfois de souffle.
On aime se laisser porter par la finesse et l'humour du scénario, mais on a du mal à s'attacher aux personnages, dont les motivations restent parfois floues. Le film oscille entre comédie et drame, sans jamais trancher vraiment, ce qui le rend, à mon avis, un peu bancal.
L'univers des salles de vente est dépeint avec précision, mais le regard porté sur ce milieu est souvent cynique, voire moqueur. On a l'impression d'assister à un spectacle de vanité et de superficialité, où l'art n'a plus aucune valeur réelle (Peut-être est-ce la cas ?).
Le Tableau Volé est un film intelligent et bien réalisé, mais il manque d'une véritable âme. On ne s'ennuie jamais, mais on n'est jamais vraiment transporté non plus. Un film agréable à regarder, mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable.
Un très bon scénario, des dialogues bien écrits, de l’humour et des acteurs qui jouent juste sont les ingrédients de ce film très réussi sur le monde de l’art et des commissaires priseurs.
Avant tout, ce film est sans doute un traitement du Monde de l'Art, opposé à la vie des gens simples, qui "travaillent" en province. Une des particularités du film est sans doute le fait que chacun des personnages est intéressant. J'ai été particulièrement subjugué par la personnalité "insaisissable" de Louise Chevillotte (Aurore) et sa relation avec son patron Alex Lütz (André). Cependant, on peut s'intéresser aussi à Alex Lütz et Lea Drucker ou encore au jeune "propriétaire" du tableau, projeté dans un autre monde que le sien. Toutes ces histoires humaines, donnent beaucoup d'épaisseur au film
L'histoire du tableau est en soi intéressante, mais le scénariste a fait un travail très pauvre: il a voulu créer des personnages mais cela s'avère sans intérêt, même si les acteurs sont bons. 0 pour le scénariste
Le film est si décevant. Les dialogues sont tartes même si les acteurs ne sont pas mauvais. La mise en scène tristement fade. Le montage lourd : on ouvre et on ferme une porte à chaque séquence. Ça masque peut-être le fond du film qui est assez vide. Si peu à dire sur le monde. A part une petite morale de fin digne d’une dissertation de 3 eme.
un scénario ciselé et étonnant dans le domaine de l'art que nous connaissons mal.. chaque personne, névrosée, garde sa part de mystère même si les relations entre les protagonistes sont fortes . Tous les univers sont évoqués, du requin à la tête des galeries d'art, des commissaires-priseurs, des experts ou des spécialistes ainsi qu'une famille ouvrière qui est très éloignée évidemment de ce monde là. Cela donne un film passionnant, émaillé d'humour avec de belles punch-lines, Alex Lutz et Léa Drucker sont magistraux.
outre les comédiens tous excellents, une confrontation de deux mondes que tout oppose et qui se fait sans heurs , avec une certaine compréhension, rare en ces temps où l'on monte les l'uns contre les autres. L'histoire vraie est racontée sans emphase simplement avec efficacité. Très bon film.