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FaRem
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3,0
Publiée le 6 décembre 2024
« Parfois, ceux qui te laissent partir t'aiment plus que ceux qui te gardent. » Dans l'Italie d'après-guerre, des enfants du sud étaient envoyés dans le nord chez des familles plus aisées à l'initiative du Parti communiste. Un choix difficile pour les parents d'autant plus qu'il n'y avait pas beaucoup d'informations à ce sujet et que beaucoup de rumeurs circulaient sur la destination et la nature de leur voyage. Pas de mains coupées, mais plutôt des mains tendues... Une histoire de sacrifice, de générosité, de solidarité, de transmission et d'espoir dans un récit qui met l'accent sur ces liens qui sont tissés au-delà du sang. Comme c'est raconté à hauteur d'enfant, ça manque parfois de profondeur tandis que le contexte d'époque ou du projet est sous-développé, mais "Il treno dei bambini" est avant tout un bel hommage à ces "trains du bonheur" qui ont permis de changer la vie de nombreux enfants.
Le film Le train des enfants (2024), réalisé par Cristina Comencini, offre une plongée émouvante dans l’Italie d’après-guerre. Inspiré de faits réels, il suit le parcours d’un garçon envoyé au nord du pays pour échapper à la pauvreté. Le contraste entre les paysages désolés du sud et l’optimisme fragile du nord est magnifiquement capté. Le jeune Christian Cervone livre une performance sincère en incarnant Amerigo, un enfant tiraillé entre son attachement familial et la promesse d’une nouvelle vie. Cependant, si l’histoire est poignante, elle reste parfois convenue, s’appuyant trop sur des clichés. La mise en scène, bien que classique, est sublimée par une superbe photographie. Une œuvre touchante, mais qui manque de prise de risques narratifs. Note : 3,5/5. Le film Le train des enfants est adapté du roman éponyme de l’autrice italienne Viola Ardone, publié en 2019 (Il treno dei bambini en version originale).
A la mort de sa mère Amerigo, un violoniste réputé, revient sur les lieux de son enfance, à Naples. Il se rappelle que dans un geste d’amour maternel absolu, en 1940, elle l’avait envoyé dans l’Italie du Nord plus préservé de la guerre et plus prospère. Il fut hébergé chez une famille de musicien qui changea sa vie. Joli film sur le déterminisme et sur le clivage flagrant entre deux Italie, celle du Nord et celle du Sud qui des fois ne sont même pas reliées par la même langue.
PIOVANI nous berce et nous évoque le cinéma italien populaire de « La vie est belle », de « Cinéma paradiso » ou du plus récent « Interdit aux chiens et aux italiens ». La réalisation est très classique et se plaçant à hauteur d’enfant, a un côté nostalgique et naïf. On découvre l’action communiste en 1946 qui permettra à des enfants pauvres du Sud d’être hébergés et éduqués par des familles riches du Nord de l’Italie. Attachant !
Honnête film italien qui oscille entre drame et comédie . Commençant en 1994 , un virtuose du violon apprend le décès de sa mère avant de monter sur scène . Il se remémore son enfance avec sa mère ( magnifique Serrena Rossi ) . On se replonge dans les grands films des années 50-60 en noir et blanc avec Sophia Loren ou Claudia Cardinal , même si celui-ci manque de souffle . Méconnu en France le transfert par train de dizaine d'enfants de la région de Naples vers le nord de l'Italie pour échapper juste après la guerre 39-45 à la pauvreté . A voir sur netflix .
Très beau film à la facture classique, très touchant, qui plonge le spectateur dans le passé de l'Italie d'après guerre, quand les enfants du Sud étaient envoyés dans le Nord, où les enfants découvraient de meilleurs conditions de vie dans des familles d'accueil pour quelques temps. Portraits de femmes : une mère, l'autre pas, portraits d'enfants émouvant sans tomber dans la mièvrerie. Drame de la séparation, drame de la guerre mais aussi découverte de la passion de la musique pour ce petit gavroche italien.
Une pépite du cinéma italien, merveilleux où tous les acteurs sont au top, la mise scène et les décors de l'Italie de la fin des années 40 sont très bien représentés et réaliste. Bravo à Christian Cervone pour le rôle d' Amerigo. Ce film mérite plus que 3.5. Le scénario est génial, comme parfois ceux qui te laisse partir t'aime plus que ceux qui te garde. C'est à voir absolument et avec une boite de kleenex.
Un film magnifique, très émouvant, qui montre la capacité de la solidarité humaine dans certaines circonstances. En contradiction, avec l'individualisme forcené, la soif de réussite et de gains que suscitent aujourd'hui notre société. Le train des enfants fait partie de ces films qui renouent avec le mélo néo réaliste italien de la grande époque. Tout comme "Il reste encore demain". Cette renaissance du cinéma italien populaire est une bonne surprise.
Beau film, dans une Italie des années 40 plus vraie que nature, le récit est bien écrit, le jeu des acteurs est remarquable. Une belle musique nous accompagne tout au long de cette fresque humaine et sensible.
Un film très touchant, mélancolique et poignant. Le jeune acteur est incroyable, il partage vraiment toutes les émotions avec justesse et candeur. Un film de fin d’année qui détonne avec ceux de Noël, mais réconforte le cœur par son message d’espoir.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale en 1946, Naples est dévastée. À l'initiative du Parti communiste italien, des enfants napolitains sont accueillis dans des familles d'accueil du nord de l'Italie, ce sont les fameux trains du bonheur. La mère d'Amerigo Speranza, un garçon de sept ans, contacte le projet. C'est ainsi qu'Amerigo quitte la maison et la ville pour le nord de l'Italie, où il sera accueilli par une famille de la campagne émilienne.