Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
AS69
7 abonnés
43 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 5 juillet 2024
Un film subtil et sensible, avec une interprétation juste faisant passer du rire aux larmes par l’évocation des souvenirs d’adolescence. C’est un hymne à la vie, à l’amitié tout en parlant du deuil et du bouleversement que la mort d’une amie, d’une soeur peut provoquer. On reste sous l’émotion bien après avoir vu le film car il ravive des souvenirs personnels forts. Les 6 personnages sont très travaillés et permettent à chaque spectateur de retrouver des instants de vie qu’il a pu connaître . Le rythme du film est bien trouvé et on est complètement avec les personnages dans une bulle hors du temps réel… Les réalisateurs nous ramènent , dans leurs souvenirs et envie de retrouver certains moments du temps de l’innocence et de l’enfance alors que leurs personnages deviennent de jeunes adultes. J’ai eu la chance de pouvoir voir ce film en avant première et je l’ai particulièrement apprécié. Voilà un très beau premier film qu’il faut aller voir absolument.
Touchant malgré ses facilités, le film de COTTEN et ROZÉ sonne tout de meme comme un délicat moment de cinéma sur l'amitié, le temps qui passe, et la difficulté à avancer seul vers l'inconnu, c'est beau, sans forcément surprendre
Voilà un film compliqué à voir tant il est peu distribué en salles, mais quelle belle surprise ! Un été, en cachette et en toute illégalité, d'anciens amis vont se fixer rendez-vous dans le collège de leur jeunesse afin de passer quelques jours sur place pour se retrouver et honorer les dernières volontés de la soeur jumelle de l'un d'entre eux récemment décédée. Cette petite comédie dramatique est une véritable boule de nostalgie pleine de saveur, de charme et d'authenticité. Peu de moyen, pas de comédiens connus, mais je me suis surpris par moments à être ému aux larmes ou à sourire joyeusement devant cette bande de potes d'environ 25 ans de moyenne d'âge, toujours attachés les uns aux autres malgré les années qui filent. Délicieusement mélancolique et délicatement touchant, j'ai également apprécié la musique du groupe Kids Return totalement en adéquation avec le thème. Une assez belle comédie dramatique sur la vie et le temps qui passe ! Site CINEMADOURG.free.fr
Il est très malheureux mais ça ne se voit pas tout de suite. Quelle bonne idée de réunir ses potes d'enfance à la double occasion du décès très récent de sa soeur jumelle et de son propre anniversaire... Et les gags potaches se succèdent, mais avec pour fil rouge très tendu la mort de Louise. Et c'est là tout le très grand intérêt de ce film : aborder ces retrouvailles d'enfance à la lumière du drame qui les lie tous! Et il se dégage une mélancolie de tous les instants, magnifique, émouvante... Oeuvre oximorone (à l'instar des livres de Yann MOIX) : bienfaisante mélancolie...
Ce premier long métrage de ces deux jeunes réalisateurs qu’ils ont réalisé et scénarisé est intéressant à découvrir. L’histoire de ce professeur de musique qui réunit ses anciens amis de ce collège durant les vacances scolaires estivales pour commémorer la disparition récente de sa sœur est plutôt originale et sympathique. Le scénario est bien construit et célèbre une solide amitié empreinte d’émotions entre eux.
Bernard CORIC
Vu en projection de presse le 28/05/2024 au Studio de l'Etoile à Paris
Particulièrement touché par l’esprit de jeunesse du film, l’énergie et la profondeur des acteurs. Les émotions s’enchaînent alors que chacun est aspiré dans passé si proche mais si loin. À voir à tout prix. (Vu en festival)
Jeune professeur de musique dans le collège où il fut plus jeune lui-même élève, Gaspard (Andranic Manet) profite de la vacance des locaux durant les vacances d’été pour y inviter cinq amis d’enfance. Leur réunion a un but caché : commémorer la mémoire de Louise, la sœur jumelle de Gaspard qui vient de mourir en Argentine.
L’affiche et le pitch de "La Récréation de juillet" laissent augurer une comédie franchouillarde, comme on en a vu treize à la douzaine, enchaînant quelques scènes potaches entre adulescents liés par une indéfectible amitié d’enfance. Le film est moins drôle qu’on ne l’augurait – ou qu’on le redoutait. Il n’en sombre pas moins dans un sentimentalisme un peu niais exaltant l’amitié-pour-toujours et les amis-pour-la-vie (BFF Kiss Lol…. comme auraient dit mes ados).
Le film n’est pas non plus le film chorale qu’on attendait, mettant en scène une bande de copains. Parmi les six élèves, Edouard est au centre. C’est lui qui est à l’origine de leurs retrouvailles. C’est lui qui est le moteur de l’action. Dans le rôle principal, Andranic Manet ("Réparer les vivants", "Mes provinciales", "Le Roman de Jim"…) porte le film à bouts de bras. Le reste de la distribution est plus inégal : on reconnaît Arcadi Radeff, la révélation du "Tableau volé" et Alba Gaïa Bellugi, trop souvent éclipsée par le succès de sa sœur cadette.
"La Récréation de juillet" est lesté d’une couche plus grave, une réflexion sur la mort et sur le deuil. Cette strate-là aurait pu être intéressante. Mais elle n’est pas exempte de maladresse. Dans le même registre, je me souviens de "Nos futurs" qui traitait des amitiés d’enfance et du deuil avec autrement plus de sensibilité et d’intelligence dans l’écriture.
Une lettre d’amour à l’enfance, aux années passées, à l’amitié et à la vie. La super 16 est sublime, les comédiens merveilleux, Andranic Manet est immense (dans tous les sens du terme). Rozé et Cotten mettent en scène le deuil avec une poésie et une maturité rares, qui éclairent les larmes d’une douce lumière et adoucissent les peines par leur écriture, leur drôlerie et leur regard nouveau. Une révélation pour moi.
Magnifique film, entre le Péril jeune et la Boom ! Super d'avoir un film sur la nostalgie des années 2000 !Ça fait du bien de voir de nouvelles têtes au cinéma en ce moment !
C'est autour du mal être lié à un décès qu'un groupe se retrouve dans une évocation de l'amitié idéalisée, avec une certaine nostalgie du passé. Mais la manière de l'aborder est improbable, peu naturelle et l'interprétation guère convaincante. Finalement, ce drame laisse impassible et ne passionne pas.
Un premier long métrage autour d’une belle histoire d’amitié interprétée avec talent et sensibilité par de jeunes comédiens. Produit par Nicolas Tzipine, Martin et Antoine Playoust - CowboysFilms, ce film réalisé par Pablo Cotten et Joseph Rozé est très juste. Ne manquez pas cette occasion de voir un joli 1er film !
9 649 abonnés
10 173 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 22 octobre 2024
« Un collège en été, c'est comme un grand château abandonné. » C'est dans ce lieu désert que Gaspard rassemble ses amis d'enfance pour se souvenir de Louise, sa sœur, récemment décédée. Une plongée nostalgique dans un passé parfois idéalisé, mais c'est ce dont il a besoin, ce dont ils ont besoin. Des retrouvailles pour raviver les souvenirs d'une époque où tout semblait plus simple. Accompagné par de jolies mélodies et par l'agréable voix de Noée Abita, "La récréation de juillet" est un drame touchant sur la vie, la mort, l'enfance et l'amitié. Je craignais quelque chose de niais et ça l'est sûrement un peu, mais c'est surtout plein de sensibilité, de mélancolie et de nostalgie. Entre l'ambiance et cette émotion palpable, les premières minutes sont d'une grande beauté. Tout le film n'est malheureusement pas comme ça notamment la dernière partie en dessous du reste, mais ce film est une vraie bonne surprise et j'ai passé un bon moment en la compagnie de cette bande.
Après un dernier pot c’est l’heure de la libération pour des professeurs qui comme leurs élèves quelques heures auparavant fuient leur collège d’un pas guilleret vers le temps des vacances. Mais l’un d’entre eux décide d’y rester, d’y inviter des amis pour y célébrer la mémoire de sa sœur jumelle défunte. Cette récréation de juillet fête avec mélancolie et pudeur mais sans aucune lourdeur une double perte, celle d’un être cher et celle de l’enfance. C’est un drame mais c’est aussi une comédie éclairée par l’incroyable présence solaire d’Andranic Manet, géant dégingandé qui ne sait pas quoi faire ni de sa taille ni de sa bienveillance, déjà très touchant en Dee Nasty dans « Le Monde de Demain »
Une petite pépite à découvrir très vite avant qu'elle ne quitte les salles ! Lorsqu'un jeune professeur de musique réunit ses amis d'enfance dans leur ancien collège déserté, en hommage à sa sœur disparue, c'est très émouvant et drôle. Chacun a tracé sa route mais les amis endeuillés se retrouvent ensemble pour quelques jours hors du temps, dans cet espace incongru, plein de souvenirs et de possibilités, tentant de rester joyeux malgré leur chagrin et leurs incertitudes. Sans en faire trop ni dans l'émotion, ni dans la comédie, le film trouve son équilibre, appuyé par le sourire étrange et désarmant de son héros joué par Andranic Manet. Découvert pour ma part en DJ dans "Le monde de demain", C'est un plaisir de le retrouver ici dans ce rôle qui lui va bien. Un plaisir aussi de revoir Alassane Diong, le jeune tirailleur qui jouait le fils d'Omar Sy dans le film du même nom, charismatique en musicien un peu grande gueule et sensible. Après le moment où tout est révélé de façon un peu classique, le film prend un tour inattendu sur la fin, lorgnant un instant vers les codes du film de casse à la "Ocean's 11" pour organiser un sauvetage amical façon "L'auberge espagnole". On en sort avec l'envie de faire partie de ce groupe.