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    Moby Dick
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    64 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    936 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2024
    J’ai lu le roman avant de voir le film et le travail d’adaptation est assez fortiche!!!
    En effet, le récit est composé à 80% de données scientifiques sur la baleine, son squelette, sa composition, la chasse, les techniques etc….
    Malgré tout, c’est un livre passionnant et qui nous happe. Ici toutes les scènes de chasse sont décrites et le huis-clos obligé est très bien rendu.
    Le capitaine aussi. Sa folie qui va au-delà des conventions et qui emmène les hommes comme une épopée héroïque à laquelle on ne peut échapper.
    Le rythme du film est plutôt doux et on n’est pas dans l’action mais on respecte une sorte de circonspection qui est l’apanage du libre de Melville.
    Beau film et plutôt fidèle au livre.
    Président Bird
    Président Bird

    1 abonné 113 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 janvier 2024
    Pas un très bon film. Les décors sont plutôt bons pour l’époque. Dès le début, la taverne dans un temps de pluie et orage crée l’ambiance. Les tons sombres et marrons de la photographie sont appropriés. Mais l’ensemble de la mise en scène est trop raide. Il manque un souffle épique réel. Par exemple le film est parsemé d’une voix off assez poétique et riche tirée du texte de Herman Melville, mais elle n’entre pas en résonance avec l’image et est comme plaquée dessus sans lien avec le reste.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    109 abonnés 2 183 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 janvier 2024
    LE BATEAU IVRE. Une histoire d'amour, vague à l'âme, entre la poussée d'Archimède et la métaphysique. Plus l'amer est haut et plus la chasse à la pêche m'ennuie. Le dernier souffle d'un capitaine, la pitié est souffrance. Long John Silver se souvient.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    225 abonnés 2 883 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2023
    My God... comment ai-je pu détester ce film quand j'étais ado ? J'avais été le voir avec mon école et je m'étais ennuyé à mourir et quand mon chéri m'a proposé de le regarder il y a quelques jours (car il adore les bateaux & les baleines alors ca peut se comprendre) j'ai fait la grimace car je pensait revivre un moment de solitude et en fait j'ai adoré ça mais comme rarement... j'ai adoré l'histoire, le bateau 'Pequod', le personnage d'Achab, sa quete vengeresse... et franchement je n'ai pas vu les deux heures passer... un vrai classique de la littérature adapté en film de manière remarquable... comment ce film n'a t il pas pu gagner d'Oscar ? Mystère et boule de gomme... mais en attendant on a adoré ça ! Youpi...
    Patjob
    Patjob

    22 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2023
    Le capitaine Achab est un homme hanté et obnubilé par une idée : tuer la monstrueuse baleine blanche qui lui a, lors d’une expédition lointaine, pris sa jambe. C’est une sorte de quête du Graal à l’envers : il ne s’agit pas d’atteindre un idéal ou un accès à la divinité, mais d’affirmer sa condition d’homme en tuant la plus grosse des créatures divines. C’est toute la dimension mystique de ce film avec cet homme plénipotentiaire sur son bateau, respecté et craint par ses hommes, qui se dit prêt rivaliser avec Dieu si ce dernier se mettait en travers de son projet. Pour véhiculer cette dimension, John Huston utilise de nombreux procédés et schémas du film d’aventures (avec un aspect quasi documentaire sur la chasse à la baleine), et réalise des scènes de haut vol, qui alternent avec les moments symboliques. Je n’ai pas lu le mythique chef d’œuvre qu’est le livre de Melville (ce dont Woody Allen souffre dans « Zelig »), mais son adaptation, au-delà de ses « manques » probables, est une véritable réussite ; et l’image (Christique) de Achab « crucifié » sur la baleine restera pour toujours dans les mémoires.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    224 abonnés 2 801 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2023
    En parfait maître du spectacle et de la mise en scène, John Huston offrait une version dantesque et mémorable de ce classique de la littérature. Toujours aussi impressionnant dans sa progression dramaturgique comme dans ses scènes de chasse à la gestion précise et dynamique, malgré 70 années passées, le film reste d'une force implacable dans le récit du destin de ces travailleurs de la mer entraînés vers le fond par la folie de leur capitaine, auquel Gregory Peck, pourtant plutôt abonné aux rôles de "bons gars", confère une stature et une profondeur magistrales, dans les mots comme dans les gestes. Une photographie au rendu sidérant sublime encore plus cette histoire, jusqu'au final parmi les plus "explosifs" qu'Hollywood ait pu concevoir.
    Y Leca
    Y Leca

    21 abonnés 916 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2023
    Bien sûr les effets spéciaux datent, bien sûr Gregory Peck, mal maquillé, en fait des tonnes dans ses monologues philosophiques et psychotiques, mais l'épopée des marins baleiniers est bien rendue, et la terreur causée par la fureur de la baleine blanche fait toujours son effet.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    591 abonnés 2 771 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2023
    En adaptant le roman d’Herman Melville, John Huston délaisse Ismaël, lui qui occupait une place centrale dans l’œuvre littéraire en ce qu’il y racontait une partie de son existence, seul rescapé d’un naufrage, au profit du capitaine Achab, figure qui condense toutes les obsessions du cinéaste : soit la lutte aveugle d’un homme contre une entité démoniaque qui cristallise à ses yeux toute l’impuissance de sa condition ; la reverser reviendrait alors à renverser l’ordre naturel et à imposer sa loi. Achab apparaît sous les traits d’un prêcheur aveuglé par sa quête de vengeance et prêt à emporter dans sa folie l’entièreté de son équipage en attisant sa cupidité par l’intermédiaire d’une pièce d’or – souvenons-nous de l’avidité qui animait l’aventurier Dobbs dans The Treasure of the Sierra Madre (1948). Personne ne parvient à lui faire entendre raison, ce qui n’est pas sans anticiper le jeune Hazel de Wise Blood (1979).
    Le conflit, chez John Huston, extériorise toujours la lutte intestine entre une aspiration haute et une extraction basse, entre un désir d’immortalité et l’incapacité à dépasser sa propre mortalité sinon par les histoires que l’on laisse – d’où l’omniprésence d’Ismaël, moins regardé comme un protagoniste à part entière que comme un témoin dont la voix off offre à Huston l’occasion d’une exégèse des symboles portées par sa fiction. Aussi le long métrage est-il scindé en deux parties inégales, la première, assez pénible, mettant en place les éléments constitutifs de la seconde, brillamment réalisée et interprétée, qui orchestre le choc des éléments et des croyances. Les effets spéciaux demeurent aujourd’hui impressionnants et redoublent par le grand spectacle les enjeux bibliques et intimes.
    Fabien Sorrant
    Fabien Sorrant

    16 abonnés 972 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2023
    Un chef d'oeuvre réalisé par John Huston avec Gregory Peck et Orson Welles . Une magnifique adaptation du roman d'Herman Melville.
    Ducerceau
    Ducerceau

    11 abonnés 567 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2023
    Ce film est un ancien chef-d'œuvre qui a beaucoup vielli. Par son esthétique de cartes postales qui le rapproche des films muets et par sa dramatisation qui rappelle Abel Ganz. Cela confine à la tragédie grecque avec un personnage d'Achab exagérément diabolisé, jusqu'à la caricature. Et le scénario mystique atteint le fantastique... Enfin il n'y a aucune empathie pour ces grands mammifères. Uniquement une féroce exploitation industrielle, ce qui a heureusement changé aujourd'hui.
    Topaze87
    Topaze87

    6 abonnés 316 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2023
    Un très belle adaptation du roman de Herman Melville par John Huston, dans laquelle Gregory Peck excelle dans un rôle à contre-emploi. On peut également y noter une apparition d'Orson Welles.
    bobmorane63
    bobmorane63

    157 abonnés 1 902 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2023
    Je ne connaissais pas l'histoire, ou le mythe, autour de la traque des baleiniers de la grosse et dangereuse baleine "Moby Dick", il y a eu plusieurs adaptations au cinéma sur cette histoire mais cette version écrit, produit et réalisé par John Huston m'a beaucoup plu !
    Au départ, j'avais peur que les scènes Maritimes se voit trop monté dans un studio comme beaucoup de longs métrages de cette époque, cela ne se voit pas du tout ici, au contraire, elles sont spectaculaires et vieillissent très bien. Au début, on voit le narrateur s'engager et faire équipe avec les baleiniers à bord d'un grand navire en préparation pour lever les voiles et attaquer les baleines. Le personnage de Gregory Peck arrive après une demi-heure en chef de navire mais avec des apparitions marquantes sombres et obscures assoiffé d'une ambition folle d'attraper la grosse baleine "Moby Dick" qui lui a fait perdre une jambe dans le passé. Il y a aussi la présence d'Orson Welles qui a un petit rôle de prêcheur qui marque aussi les esprits. John Huston réussit à faire un grand spectacle à l'ambiance oppressante, il dispose de grands moyens artistiques qui se voit à l'écran. Du grand cinéma d'autrefois.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2023
    Ray Bradbury, John Huston, Norman Corwin, ont mis plus d’un an à bâtir un scenario adapté du roman d’ Herman Melville “Moby Dick”. Le film, sorti en 1956, deux ans après la fin du tournage, posa plusieurs problèmes. En premier l’absence de rôle féminine, car Huston voulait se concentrer sur la haine entre un homme qui se prend pour le champion de l’humanité et une baleine blanche qu’il pense être la représentation d’un Dieu malveillant qui tourmente les hommes depuis qu’il les a chassé du jardin d’Eden. Ingrid Bergman, désirée par la production, ne pouvait donc pas avoir de rôle dans cet récit. La production finit par accepter l’absence de rôle féminin et exigea en contre partie une grande star sur l’affiche. Quelques pointures refusèrent et ce fut finalement Gregory Peck qui à trente sept ans endossa le rôle d’un capitaine Achab, près de la soixantaine. Trop jeune, à priori trop mou et trop propret, il parvient néanmoins à se fondre dans l’habit de ce Prométhée ivre de haine et de vengeance, allant jusqu’à un jeu outrancier. Mais il est vrai que ce personnage pouvait difficilement se concevoir dans la sobriété. Le casting qui l’entoure (Richard Basehart, Leo Genn, Friedrich von Ledebur, Harry Andrews) est convaincant à défaut d’être génial, à l’exception d’Orson Welles dans un prêche impressionnant au début, qui tient uniquement sur sa qualité d’acteur, étant majoritairement filmé en plan fixe. Les scènes d’action sont brillamment réalisées. Malgré des moyens spéciaux qui furent ceux de l’époque, la partie chasse à Moby Dick est haletante et convaincante, grâce à une énorme maquette (trois en fait) qui se brisa moult fois, obligeant des reprises dans les conditions peu évidentes de la pleine mer. Cinématographiquement parlant, la caméra alterne les variations de distance, allant jusqu’à une épreuve physique à hauteur d’homme. spoiler: En ce sens la mort du Capitaine est impressionnante, au propre, comme au figuré.
    Finalement le problème métaphysique et son défi prométhéen n’est jamais sacrifié dans l’action, ni l’inverse. Enfin, le traitement particulier de la couleur, tel que voulu par Huston, donne un côté terreux mono chromique précurseur de ce qui se fait aujourd’hui, que je trouve regrettable par rapport à un noir et blanc qui apporte une autre profondeur au poids des images. Avec « Moby Dick » Huston réussit un de ses exercices favoris : adapter brillamment à l’écran un roman réputé inadaptable
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    212 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Film parfait signé du grand John Huston, écrit par le grand Ray Bradbury d'après le grand roman de Melville, interprété par un Gregory Peck inoubliable en Achab... Le genre de film qui, vu enfant, peut rendre n'importe quelle personne en fou furieux de cinéma. Je peux en témoigner.
    D'autres adaptations ont été faites, souvent pour la TV, aucune ne lui arrive aux lacets de chaussure, même si ceux-ci traînent au sol.
    Antoine G
    Antoine G

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2022
    Quand on a lu le chef d’œuvre de Melville, on ne peut qu’être déçu par cette mauvaise adaptation de l’ouvrage.
    Les grandes lignes de l’intrigue sont grosso modo respectées mais ça ne colle pas. On ne retrouve rien de ce qui fait la puissance de l’intrigue telle que déployée dans le roman. On ne retrouve pas le thème de l’obsession qui monte crescendo dans le livre, pour enfin aboutir en une orgiaque scène de massacre. Pas plus que les thèmes de la folie ou de la religion de manifestant sous ses diverses formes ou encore …
    Il aurait été impossible et présomptueux, certes, de vouloir rendre compte de la complexité de l’ouvrage ou de l’ensemble des sujets qui y sont déployés. Mais ici, rien n’y est exploré. Aucun des thèmes n’est profondément mis en en scène.
    Les angled ne sont pas terribles, les transitions non plus. Les acteurs sont moyens
    On est ici confronté à une piètre adaptation des lignes narratives du roman sans aucune profondeur et sans aucun interêt. C’est une version prémâchée du livre qui me fait penser à ces collections pour enfant qui font des résumés des classiques de la littérature pour les rendre plus digestes. C’est du niveau d’un Disney reprenant un récit célèbre.
    Au pire, c’est un navet, un petit caca cinématographique qui n’avait pas lieu d’être.
    Au mieux, c’est un bête film sur la vengeance et les grands cétacés mais auquel il manque et la queue et la tête… Un nanar, en somme !
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