Derniers Avis : Contre toute attente - Page 2

Remake à juste titre considéré comme nettement inférieur à l'excellent film de Jacques Tourneur "La Griffe du passé". Pour la raison principale que parce qu'autant le suspense et la noirceur étaient présents de la première jusqu'à la dernière seconde dans le film de Tourneur, autant là le film de Taylor Hackford s'embourbe souvent dans des scènes qui coupent sans cesse l'intensité, en particulier celles sentimentales. Mais le film contient son lot de très bonnes scènes en particulier la première qui arrive remarquablement à créer une atmosphère angoissante et la dernière demi-heure est très prenante. Et si l'ossature reste la même, la chair a été suffisamment changée par rapport au film de Jacques Tourneur pour ne pas être trop prévisible. Comme détail amusant, on signalera la présence de Jane Greer dans le rôle de la mère de son personnage dans "La Griffe du passé" ainsi que celle de Richard Widmark, bien qu'il aurait été plus logique que ce soit Robert Mitchum, ou même Kirk Douglas, qui joue le rôle à sa place. Le reste de l'interprétation est très bon en particulier pour Jeff Bridges et la chanson du film de Phil Collins "Against All Odds" est culte. Loin d'être aussi mémorable que son illustre et encore plus désespéré prédécesseur, "Contre toute attente" mérite quand même d'être vu pour ses quelques qualités.

Là encore la question de l'utilité du remake se pose : quel intérêt en effet de réadapter un roman ayant donné un grand classique du film Noir, à savoir "La Griffe du passé" de Jacques Tourneur? Taylor Hackford s"acquitte pourtant assez honnêtement de sa tâche, du moins lorsqu'il se consacre à l'intrigue policière, d'autant que cette dernière a été quelque peu modifiée, ce qui nous permet de ne pas être en terrain totalement connu. Mais alors pourquoi a t-il fallu que le film se vautre dans une amourette gnangan plombant totalement le film à son milieu, et dont celui-ci aura beaucoup de mal à se relever? Pourtant il y arrive non sans quelques difficultés, le film redevenant définitivement plus intéressant lorsque l'aspect policier reprend le dessus, le dernier quart d'heure étant avouons-le particulièrement bien mené. Bref, voila un remake au fond plutôt honnête et deux heures pas désagréables à passer, mais ne pensez certainement pas pour autant qu'il est indispensable de découvrir ce "Contre toute attente", surtout si vous avez eu l'occasion de voir l'original auparavant. Passable.

La chanson du même nom de Phil Collins qui a été #1 des deux côté de l'Atlantique à fait de l'ombre au film duquel il est tiré. Bien qu'en réalité se soit une chanson écrite par Phil 4 ans auparavant, "How can you just sit here" renomée à l'occasion du film. Car c'est bien Contre Toute Attente que le footballeur américain reconvertit en detecttive privé joué par Jeff Bridges tombe amoureux de celle qu'il poursuit (tatatin!) de plus, accrochez vous, c'est la copine de son meilleur ami, l'escrot Jimmy Wise joué par James Wood. Mais nous sommes en plein dans les années 80 et un film qui se résume en vingt mots (dixit Spielberg) est un bon film. Certe, ca ne se casse pas la binoche pour l'intrigue mais Ron Howard (plus tard Da Vinci Code) qui est aux manettes est un trés bon artisant. La photographie est superbe, elle s'inscrit dans un douceureux tape à l'oeil de polar exotique (on va L.A au Mexique), le casting est pourvue de véritables acteurs qui donnent du charismes à des personnages stéréotypés. Les scènes possèdent toute une certaine tension grâce aux ambiances données et on fini par croire aux scènes romantiques et violentes. C'est pour moi un film de qualité, un polar culte.

Un petit coktail de romance sous les beaux paysages du Mexique et de thriller marqué année 80 qui se laisse regarder mais on retiendra surtout son casting avec James Woods,Jeff Bridges et Richard Widmark sans oublier Jane Greer. On peut aussi rappeller que la chanson du film est le célèbre tube de Phil Collins "Against all ods"

Un beau casting pour un scénario qui n’a rien d’extra mais c’est surtout une mise en scène paresseuse qui dessert ce thriller. Aussitôt vu, aussitôt oublié.