Avis sur Maniac Cop 2

Après un premier opus déjà génial, le second réussi l'exploit de le surpasser. Les scènes d'actions sont tout simplement démentes (l'heroine accrochée à une voiture qui roule à 100 à l'heure en plein New York), les situations tout aussi réjouissantes, et le climax tout simplement phénoménal (une vision quasi-dantesque d'un Matt Cordell enflammé qui se venge de ceux qui l'ont créée) Mais la grand force du film reste la caractérisation du personnage du Maniac Cop. Peu à peu, le film ne conte ni plus ni moins que son retour à une humanité perdue derrière un visage de monstre. Subversif (les valeurs morales s'en retrouve déboussolées), Maniac Cop 2 allie forme et fond avec une force vertigineuse ! Me risquerai-je à crier au chef-d'oeuvre ? Ben pourquoi pas !

C'est vrai que ce film n'a pas plu à tout le monde ; mais ceci dit, ça n'est pas une raison pour démolir sans raison une belle oeuvre d'art pleine de métaphores & de toute façon - plutôt bien vus !.. -

Le premier film laissant une fin ouverte à une suite, William Lustig revient en 1990 avec Maniac Cop 2, qui enchaîne assez efficacement, tout aussi sombre et brutal que son prédécesseur. Le film est parfois plus glauque, négatif, voir cruel envers des personnages qu'on croyait sauvés jusqu'ici, un point à mettre en avant pour ce genre de cinéma. L'image est très proche du film de 1988, et on a vraiment cette impression de continuité, (d'autant plus que l'intro n'est autre que le résumé de la fin du précédent). On retrouve Robert Z'Dar dans son rôle titre, au visage davantage zombifié, ainsi que Bruce Campbell et Laurene Landon déjà présents dans Maniac Cop. L'intrigue amènera un nouvel élément dans la saga, le détective McKinney, solidement interprété par Robert Davi (Le Contrat, Predator 2), un personnage intéressant, qui contraste assez avec celui de Tom Atkins dans le premier volet, car il est plus mystérieux, et correspond à cette traque face à Cordell à qui il ressemble par certains aspects. Pour en revenir à Cordell, s'il poursuit sa mission initiale, il se voit aussi attribuer quelques développements, comme le fait de pouvoir s'exprimer, de coopérer avec d'autres personnages, et parait moins hostile bien que son évolution soit plus terrible encore. À souligner également, la composition de Claudia Christian en psychologue de la police découvrant la réalité du terrain (un peu en opposition à l'officier Mallory interprétée par Laurene Landon), et Leo Rossi en "second" du Maniac Cop. On a droit à quelques apparitions (Charles Napier, Sam Raimi, Danny Trejo). Au sujet de la musique, retour de Jay Chattaway et du thème original, dans la continuation certes mais sans renouveau pour autant. C'est donc en poursuivant son impitoyable quête de vengeance que le Maniac Cop trouve même du soutien qui le mènera jusqu'à Sing Sing, lieu où le dénouement enflammé (c'est le cas de le dire), et se voulant définitif, se trouvera contrarié par la volonté maudite de Matt Cordell, appelant un troisième et ultime épisode. En conclusion, une suite de qualité, qui parvient à se maintenir dans la série B, un peu moins percutante, mais assez égale et plutôt réussie au final.

Matt Cordell est de retour, et se lance dans une nouvelle folie meurtrière brutale. Ce "Maniac Cop 2" laisse tomber le mélange policier/horreur du premier volet, pour devenir un slasher pur et dur. En effet, le personnage de Robert Z'Dar est désormais un ersatz de Jason, boucher et invincible. Par conséquent, l'ambiance perd en qualité, mais le film gagne en spectaculaire. Et à ce niveau, William Lustig ne lésine pas, et nous offre de sympathiques scènes d'action ponctuées d'humour noir. Question scénario, on oscille entre des incohérences semi-assumées, et des twists loin des conventions cinéma mainstream. Ainsi, "Maniac Cop 2" est une série B qui tâche, mais qui s'avère agréable à regarder.

Cette suite de "Maniac Cop", toujours réalisée par William Lustig, écrite par Larry Cohen et sortie en 1990, est mauvaise, tout simplement. Bon voilà, en même temps, il fallait s'y attendre, le premier n'étant déjà pas terrible. L'introduction du film se présente comme étant la suite directe du premier film, on reprend la scène finale du premier, comme dans les suites de "Vendredi 13", jusqu'à la fameuse scène où la main sort de l'eau, attention suspense, le monstre n'est en fait pas mort ! Bref, mais ensuite nous apprenons que deux ans se sont écouler depuis la dernière scène et que le flic recommence ses meurtres afin de se venger des évènements du premier film. Donc en fait, on le voit, il n'est pas mort, sa main sort de l'eau mais en deux ans de temps, il ne fait rien, mis à part tuer des gens innocents peut-être. Enfin bref, bon ce n'est que la première incohérence du film. Ensuite, le film reprend les mêmes erreurs que celles du premier, c'est-à-dire que nous avons un rythme assez lent et les meurtres ne sont pas spécialement originaux. Afin de grappiller quelques minutes, on retrouve d'ailleurs la seule scène réussie du premier film, à savoir celle de la douche, incorporée entièrement dans cette suite. La justification étant que le flic explique à son pote tueur pourquoi il en est arrivé là. Ah oui, parce-que entre temps, il s'est fait un pote tueur et violeur, tout aussi ridicule et vide que lui. Voilà, les suites ont toujours été légion au cinéma d'horreur mais là, ce n'était peut-être pas nécessaire. D'ailleurs, même avec toutes les bonnes intentions du monde (et c'est le cas, Cohen pense vraiment avoir fait quelque chose d'original qui traverse les époques), le scénariste a écrit chaque film en une semaine de temps, on comprend mieux maintenant pourquoi ces films sont aussi vides et clichés. En ce qui concerne les acteurs, nous retrouvons Robert Z'dar dont la carrure est toujours aussi imposante et puis nous avons les caméos sympas de Sam Raimi et Danny Trejo (enfin pour Trejo, c'est un caméo aujourd'hui mais à l'époque, c'était juste un figurant quoi). "Maniac Cop 2" est donc un mauvais film.

Une suite vraiment paresseuse, avec le personnage de Matt Cordell, un flic plus que limite décidé à se venger de tout le monde après avoir été emprisonné et laissé pour mort dans les douches de sa prison qui revient pour ajouter quelques cadavres à son palmarès. Je dis paresseux car le film s orientant complètement vers le slasher, il manque cruellement de rythme de meurtres inventifs et de sang tout simplement. Mise à part dans l attaque du commissariat (qui vous rappellera beaucoup celle de Terminator) et qui est très réussie le reste du film se laisse doucement glisser et ne laissera pas un grand souvenir, c est bien dommage car il y avait de quoi faire bien mieux.

Exactement la même recette que le premier, mais avec Bruce Campbelle en moins, donc une étoile de moins.

Matt Cordell revient,a vu "vendredi 13" et se prend pour Jason avec son nouveau pote.....Ca vole pas très haut mais ça se prend pas au sérieux. C'est déjà ça......

"Maniac Cop 2" passe facilement, comme une sèrie B menèe frènètiquement, fièvreusement...où la couleur rouge domine! Pour cette suite ponctuèe de nombreuses scènes gore, le cinèaste William Lustig ressuscite, non sans humour noir, le personnage du flic psychopathe qu'il avait fait disparaître dans le premier "Maniac Cop". Monstre en uniforme et au visage lacèrè, croisement entre Freddy Kruger et Jason Vorhees, Matt Cordell nettoie la ville à sa façon! Pour ce deuxième opus, certains acteurs du prècèdent volet sont de retour, comme Laurene Landon ou Bruce Campbell! Un retour malheureusement de courte durèe [...] Une suite ni bonne ni mauvaise, avec son lot de sèquences musclèes et de cascades spectaculaires où Matt Cordell continue le combat dans le sens d'une justice dèfinitive! Dommage que Leo Rossi, dans le rôle du serial killer barbu, soit aussi exècrable...

En un mot: inregardable!

Une suite qui m'a vraiment surpris par sa sincérité. L'icône qui avait été façonnée dans le premier film est totalement respectée, et parvient à trouver son originalité en faisant, dans des situations connues (un braquage, un gogo bar...), l'exact opposé de ce à quoi nous sommes habitués. On notera aussi qu'avec peu de budget et un certain sens des petits enjeux, William Lustig parvient à donner à ses séquences d'action un punch rarement égalé dans ce genre de petite production. Ce que nous perdons en atmosphère, on le gagne en spectacle, en clins d'oeil (pas trop appuyés) au premier, et en surprise (certains diront qu'on ne respecte pas le personnage de Bruce Campbell ou de sa femme, mais moi, je trouve ce choix très audacieux et indéniablement surprenant (personne ne s'y attend)). Une suite inattendue et bonne, qui ne se renie pas en offrant au spectateur ce qu'il ne s'attendait pas à voir. La bonne suite couillue.

une suite aussi bonne que le premier avec les mêmes ingrédients de terreur

Ce Frankenstein flic n'a pas eu le succès des Freddy Jason et compagnie. On est pourtant dans la même veine, ça sent le Hollywood formaté

Moins réussi que le 1er opus de la sage ce "maniac cop 2" remet en scéne les mêmes interprétes que le précédent avec en plus l'arrivée de Robert Davi dans le role de l'inspecteur (le précédent ayant été ziguillé dans le 1er volet). Production toujours un peu fauchée, d'ailleurs les dernières minutes de "maniac cop" on été réutilisées pour les premières scénes du volume 2. Le flashback de la prison nous également resservi, il n'y a pas de petites économies. Les meurtres sont plus épisodiques et moins dans la veine slasher... seulement 2.5 / 5

L'excursion solitaire dans le premier était plus jouissive. Mais voir Bruce Campbell se faire allumer dès le début du film ça n'a pas de prix. Sinon rien de neuf par rapport au premier (on reprend même des passages entiers tant qu'à faire), le film se suit tout de même bien grâce à un bon rythme.