Dans la grande tradition américaine du road movie, Le Cavalier électrique occupe plutôt le dessus du panier, sorte de mélange à la fois prévisible et charmant entre Sauvez Willy et Thelma & Louise. Dommage que le film dure un bon quart d’heure de trop, notamment à cause d’une mise en place qui traîne en longueur. Heureusement, l’alchimie entre Jane Fonda et Robert Redford fait passer tout le reste.
Le cavalier électrique est un film cool attitude qui a pour thématique principale l'apparence. Thématique que j'affectionne tout particulièrement mais qui s'avère légèrement trop contrastée dans ce film. On a droit a de la country, une romance à l'eau de rose (un peu trop rosée à mon goût mais qui se boit jusqu'à la lie), un cow-boy (un vrai) et une femme qui sert principalement à faire des reaction shot pour montrer au spectateur à quel point il faut admirer Robert. Malgré quelque procédés manipulatoires comme celui-ci on passe un agréable moment, on ressort avec le sourire, voire les larmes, de la salle de ciné. Et c'est ça qui compte après tout^^. Enjoy!
Sydney Pollack apparaît comme un réalisateur majeur du cinéma américain, spécialement de la période 70’s. Il n’est bien évidemment pas le seul, il est même en bonne compagnie! Arthur Penn, Sydney Lumet, Jerry Schatzberg, ou encore le trop méconnu Alan J. Pakula.
Ces réalisateurs ont en commun d’avoir pousser, à travers leurs films, l’Amérique à réfléchir sur elle-même: ce qui n’est pas une mince affaire. C’est peut-être pour cela que cette décennie (de 66 à 79 pour faire large) nous a donné tant d’excellents films de ces réalisateurs, hors studio, donc hors système.
Avec « Le Cavalier Electrique », Sydney Pollack ne fait pas autre chose en montrant cet ancien champion de Rodéo (Robert Redford) vendu aux puissances commerciales qui profitent de sa gloire en la lui rémunérant; le cow-boy éclairé à cheval brandit un paquet de céréales… Il en sera ensuite autrement. Sydney Pollack dénonce bien évidemment le penchant merchandising d’une société américaine prête à tout vendre, et peut-être pire: prête à tout acheter !
Et puis dans ce film s’est retrouvé sans doute le plus beau couple du cinéma américain des années 70: Fonda/Redford ! Ils en sont peu ou prou le symbole plus ou moins militant. Jane Fonda eut eu une plus belle carrière si elle ne s’était pas amouraché du tâcheron français Roger Vadim… Quant à Redford, il a tourné 7 fois avec Sydney Pollack, des films aussi importants que « Les 3 jours du Condor », » Nos plus belles années », « Out of Africa »… passant, à son tour à la réalisation avec le joli « Des gens comme les autres ».
Donc ici, le cavalier électrique -grassement payé- se rebellera puisqu’on attente à ce qu’il a de plus cher. Sydney Pollack montre cette rébellion -en choisissant son camp- la lutte de l’homme seul contre un système. Ce que firent tous les cinéastes pré-cités, ils sont une part importante, indispensable du cinéma mondial, leurs films sont à revoir de toute urgence.
Diffusé hier soir sur Arte,j'ai bien aimé cette histoire simple,écologiste et aux beaux paysages.De plus le tandem Redford/Fonda fonctionne bien et les dialogues sont pas mielleux!
Sydney Pollack et Redford ont fait bon nombre de grands films ensemble. Si ce n'est pas leur meilleure collaboration, "Le Cavalier Electrique" est néanmoins un très bon film, qui aborde une des passions absolues de Redford, le cheval. Jane Fonda est très bien elle aussi. Un peu mélo, certes, mais pas mal du tout !
Même si on peut trouver le ton et le rythme de ce "Cavalier électrique" un peu lent, il faut tout de même lui reconnaitre de belles qualités. Que ce soit par les très beaux paysages qui nous sont offerts, ou la justesse et le talent de Robert Redford et Jane Fonda, Sidney Pollack signe ici une belle histoire, un bel hommage à la nature. Les personnages sont d'ailleurs joliment construits et leurs relations devient quasiment émouvante. Et on pardonnera donc ce léger manque de rythme qui touche à quelques reprises le film. Un beau moment.
3 387 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 25 juin 2021
La meilleure chose dans ce film est le costume lumineux de cavalier électrique que Redford porte au début du film il a inspiré de nombreux costumes d'Halloween lorsque le film est sorti. Sinon ce film est tout à fait ridicule. Nous sommes censés croire qu'une société dépense des millions pour un cheval de course non pas pour l'élever mais pour en faire la mascotte de l'entreprise alors que la plupart des gens sont incapables de distinguer un cheval marron d'un autre. Nous sommes censés croire qu'un champion de rodéo serait un porte-parole utile pour vendre des céréales même si presque aucun Américain n'est capable de nommer un seul champion de rodéo de toute l'histoire qu'il ait gagné cinq fois ou non. Nous sommes censés croire qu'après des jours d'aventure dans le désert ni Redford ni Fonda n'ont l'air d'avoir été à plus d'un mètre d'un sèche-cheveux et d'une boîte de pour les retouches de maquillages. Ce film était moins inspirant qu'insultant...
Un joli film avec des beaux sentiments, deux acteurs formidables, des paysages magnifiques, une critique acerbe du consumérisme et du monde des affaires, mais des longueurs et globalement un peu mièvre. Une mention spéciale pour ce magnifique et gentil cheval.
Juste incroyable !!! Jane fonda et Bob sont incroyable dans ce merveilleux movie A voir au plus vite si vous ne l'avez pas encore vu ! moi au début j'était rétissente ( j'ai attendu 2semaine) mais quand je l'ai vu j'ai pleurer, rit, pleurer de rire. Mais je vais vous dire pourquoi je ne mais pas 5 étoile...
Attention ultra méga spoileur ne pas appuyer si vous n'avez pas encore vu ce film. spoiler: J'ai vraiment pleurer a la fin parce qu'il ne finissent pas ensemble.. j'ai vraiment était dégoutée quand il se quitte et j'ai verser ma petite l'arme...
bons acteurs, superbes décors, bons sentiments ... de quoi passer un bon moment même si l'histoire est dans le très classique hollywoodien; Juste la fin est un peu bâclée à mon gout.
Après quelques inquiétudes (titre peu évocateur, annonce d'une romance...) j'ai vite été rassurée. Sydney Pollack nous offre avant tout une belle histoire d'harmonie entre l'homme, l'animal et la nature; le tout dans le décor sauvage de l'Utah... Réveillez le cow-boy qui dort en vous!
Un film plein de bons sentiments à la morale saine et vertueuse
Une idylle Redford- Fonda sous fond de grands espaces avec un discour ecolo- animalier, dans la lignée des thèmes chers à Pollack et son interprête. (cf Jeremiah Johnson).
Une bleuette légèrement désuette au charme discret mais dont la sincérité du propos est louable à bien des égards.
très beau film pour les amoureux de l'ouesr des cow boys et des chevaux d'un bon réalisateur qui a fait de grand films et de deux grands et exellents acteurs que sont robert redford et jane fonda et n'en déplaise au gros nul qui n"y connait rien en cinéma qui s'est nommé "le visiteur" c'est un film très réussi