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NomdeZeus
70 abonnés
1 044 critiques
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3,0
Publiée le 30 janvier 2014
Suite à deux échecs commerciaux successifs (King of Comedy et After Hours), Martin Scorsese tente de retrouver la confiance des studios avec cette suite du célèbre Arnaqueur de Robert Rossen. Pour assurer ses arrières, le réalisateur s’appuie sur deux valeurs sûres du 7eme art: une star montante (le jeune Tom Cruise), et une vedette confirmée (le grand Paul Newman) dans un duo mentor/élève assez marquant. Si Paul Newman livre une prestation impeccable, comme à son habitude, je suis un peu plus réservé sur le jeu de Tom Cruise, un poil excessif à mon goût. La mise en scène est magistrale, surtout pendant les parties de billard totalement jouissives. La Couleur de L’Argent n’est certes pas une des œuvres les plus marquantes de Scorsese, mais il reste un film agréable à regarder et portant sur un thème relativement peu traité au cinéma avec en sus une belle réflexion sur le conflit passion/argent.
De bons acteurs, un scénario moyennement crédible et tellement évident. Quelques belles parties de billards. Rien de transcendant mais regardable pour le jeu d'acteurs.
Avec The Color of Money, Scorsese nous livre une suite au film L'Arnaqueur avec toujours Paul Newman en Fast Eddie. À celui-ci s'ajoute Tom Cruise dans un de ses rôles typiques des années 80 : le branleur vantard qui gagne toujours à la fin. Bien que le film soit très bien écrit et interprété, certain détails font de ce film une petite déception : la musique rock manque (même si la bande son reste honnête), l'abus de montage typique des 80's est vraiment moyen et la photographie manque d'originalité. Néanmoins, ce film reste très sympa et un bon divertissement qui mérite le détour ne serait ce que pour le personnage de Fast Eddie et ses répliques fabuleuses.
La Couleur de l'argent est un film fade et soporifique qui n'offre pas grand chose de bien captivant. Néanmoins l'écriture est intelligente et Scorsese, bien qu'un peu timide, réussi à instiller des plans rondement inspirés... Mais le tout manque quand même sévèrement de panache!
C’est un grand plaisir que de retrouver Eddie « le fortiche » vingt cinq ans après son histoire racontée dans « L’arnaqueur », formidablement interprété par le même Paul Newman, avec à la fois charisme et subtilité. Ce « come-back » du champion de billard est superbement mis en scène par Scorsese, avec des plans très expressifs, et une caméra virevoltante (la « démonstration » de Vincent lors d’une partie est mémorable). Il capte, et fait ressentir, l’ambiance et l’esprit des salles de billard de seconde zone, et parvient à créer une sorte de fascination pour les personnages (à noter aussi l’intérêt des portraits des personnages « secondaires »). C’est un vrai régal, jusqu’à ce que les évènements prennent un tour plus « spectaculaire », et que se perde un peu la cohérence des comportements. C’est dommage, mais il en reste un excellent souvenir de cinéma.
12 073 abonnés
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4,0
Publiée le 19 novembre 2013
L'Amèrique a changè depuis 1961. "The Color of Money" confirme après "After Hours" que Martin Scorsese n'a rien perdu des qualitès qui lui ont permis de s'imposer comme l'un des rèalisateurs les plus riches et les plus inventifs de ces dernières annèes! Vingt cinq ans après le film mythique de Robert Rossen, Eddie Nelson est devenu reprèsentant en alcools! Sèducteur à la petite semaine, plus roublard et plus dèsabusè qu'autrefois, il semble toujours convaincu de sa supèrioritè! Elle sera rudement mise à l'èpreuve, avant qu'il puisse rèellement affirmer qu'il est de retour! Ce rendez vous, avec son propre passè, Paul Newman l'a lui-même voulu, il a fait de Scorsese son complice qui nous livre ici un grand film à la mise en scène brillante et à la confrontation fabuleuse entre Newman et Tom Cruise! Le temps fort de "The Color of Money" se situe dans la scène où Cruise vient voir Newman dans sa chambre pour lui donner l'argent! C'est une magnifique scène et aussi celle qui, filmèe très sobrement, en plans moyens, sans gros plans, a le plus de pouvoir dramatique! La B.O est superbe notamment la chanson du gènèrique du dèbut "Don't Tell Me Nothin" de Robbie Robertson! Avec cette suite rèussie de "The Hustler", Newman remporte enfin l'Oscar du meilleur acteur! Eddie Nelson is back et quand on le revoit jouer au billard, on n'a le frisson...
Suite du surprenant chef d'oeuvre de Robert Rossen "L'Arnaqueur", "La Couleur de l'argent" est une déception d'autant plus qu'elle venait a-priori d'une très belle combinaison de talents. L'histoire, tout d'abord, n'est guère passionnante n'arrivant jamais à mettre bien en relief l'opposition entre le vieux briscard, interprété par Paul Newman, et le jeune con fou, interprété par Tom Cruise. Martin Scorsese apparaît en très petite forme car la seule véritable contribution qu'il apporte au film sont uniquement des jolis zooms avant sur ses comédiens. On ne le sent pas du tout à l'aise avec le sujet du film. Quand à Tom Cruise, il tombe souvent dans un cabotinage très vite agaçant qui contraste trop singulièrement avec la sobriété de Paul Newman. Ce dernier est sans conteste le point fort du film, jouant admirablement de son charisme et de son élégance. Même s'il n'est pas difficile de penser qu'il a eu un Oscar pour ce rôle plus pour faire oublier qu'il avait été nommé un grand nombre de fois auparavant sans l'avoir remporté que pour son interprétation en elle-même. Une oeuvre à oublier dans la prestigieuse carrière de son grand cinéaste.
La Couleur de l'argent est un très bon film de Martin Scorsese. Le scénario est travaillé, le film est intéressant, la mise en scène du réalisateur est irréprochable, le rythme fonctionne parfaitement et on reste scotché au film du début à la fin. De plus, les acteurs comme Paul Newman et Tom Cruise sont excellents dans leurs rôles. Bref, c’est un sans-faute.
2 étoiles pour la prestation de Newman qui mérite amplement son oscar et qui éclipse sans mal l'interprétation irritante de Tom Cruise dans un type de personnage qu'il joue environ dans tous ses films. On ne va pas crier au génie comme certains fans, il ne faut pas être un expert pour reconnaître ici un film commercial de la part de Scorcese pour retrouver la confiance de ses financiers (époque difficile pour Martin restant sur 2 gros échecs commerciaux). La mise en scène est simplette et le scénario tombe souvent dans les grosses ficelles visibles à 3 kilomètres que l'on se tape dans tous les mauvais films qui veulent faire genre (exemple: quand P. Newman déclare forfait du tournoi, c'est tellement convenu et peu crédible...). Heureusement que la qualité du personnage d'Eddy (qui est le même personnage que dans "l'arnaqueur" (the hustler) et non "l'arnaque" (the sting)) et son interprète (Newman) sauvent les meubles. Un film très inférieur à "l'arnaque", voire dans un registre plus comique à "les blancs ne savent pas sauter". Un Scorcese qui n'en a que le nom, mais on commence a en avoir l'habitude.
La Couleur de l’Argent doit probablement être le film de chevet de tout les joueurs de billards tellement celui-ci a une part importante dans le film. A tel point que pour les non-amateurs le film arrive moins à intéresser car il n’y pas vraiment d’éléments qui permettent à n’importe qui de s’identifier aux personnages, or cela me semble nécessaire pour un film ayant un sujet si précis. Paul Newman est bon comme à son habitude et Tom Cruise surprend particulièrement, interprétant admirablement son rôle. La bande-sonore est constitué principalement de tubes des années 80 mais contient également 2 ou 3 morceaux de jazz par-ci par-là, elle rajoute au ton très léger du film. Ce film serait rapidement tombé dans l’oubli si Scorsese n’était pas derrière la caméra car effet c’est la mise en scène du film qui rend le film intéressant. Scorsese zoom, fait des travellings rapides, des panoramiques qui ne le sont pas moins et intègre de jolies effets de cadrage et de montage, apportant à ces parties de billard tout ce qu’il faut de rythme. Avec La Couleur de l’Argent Scorsese réalise probablement son film le plus « superficiel » qui n’en reste pas moins sympathique à regarder.
Un scorcese c'est un scorcese. Newman envoute la camera , cruise joue comme personne, le tout sous la camera de scorcese le maitre, les partie de billard sont forte. CULTE
Au cours de la vision de ce film de commande pour M. Scorsese, j'ai pris une claque au niveau de la mise en scène. En effet, sur une histoire au premier abord assez basique, ce maestro sublime la plupart des scènes de billard (et elles sont nombreuses) en faisant étalage de toute sa science de cet art en multipliant les raccords de mouvement de folie, les travelling à 360° d'une époustouflante maîtrise, les ralentis exquis (comme celui avec la petite poussière bleue qui gicle au contact de la queue avec la boule) ou encore les entrées et sorties de champ des boules. Entre-temps, il dirige un P. Newman en état de grâce (un oscar mérité et pas seulement pour l'ensemble de sa carrière, injustement vierge de statuettes jusque là), époustouflant en vieil arnaqueur fatigué mais encore vigoureux, associé à un T. Cruise encore trop fougueux et qui en fait des caisses mais aussi une M. E. Mastrantonio impeccable. Le scénario se révèle très intéressant, y compris pour les non-initiés, et peu prévisible. D'une incroyable maîtrise technique, éclairé et monté à la perfection, avec des scènes de haute volée, un film de commande comme on aimerai en voir plus. Le seul bémol qui fait que l'on voit que c'est une commande, c'est l'absence des thèmes chers à Scorsese ainsi que certains de ses effets de style favoris (comme la giclée de sang, référence biblique de l'expiation). D'autres critiques sur
Alors ok ce n'est pas le Scorcese le plus ambitieux mais "La couleur de l'argent" est bien plus qu'un film sur le billard. Porté par le désormais regretté Paul Newman qui hypnotise la caméra, Sorcese signe là un film brillant et se permet encore une fois de faire admirer sa virtuosité, on arrive même à se demander si ce n'est pas Cruise et Newman qui joue vraiment. Hormis l'aspect technique c'est aussi une formidable histoire à la psychologie complexe faite de manipulations où les convictions et les motivations se font et se défont dans un jeux bien plus compliqué qu'il n'y parait.
Heureusement que Paul Newman est là parce que Tom Cruise est très décevant, une prestation plus crédible n’aurait pas été trop demandé. Je n’ai pas tout compris a l’histoire notamment la toute fin, parce que le reste ce n’est pas bien compliqué. Pas de suspense, ni d’intrigue. Mais c’est super bien filmé bien que certaines longueurs soit impardonnables, et il y en a beaucoup. C’est vraiment dommage.
Qui l'aurait cru ? Une suite à L'arnaqueur de Robert Rossen vingt-six ans après, réalisée par le grand Martin Scorsese lui-même et toujours interprété par Paul Newman : on ne pouvait pas rêver mieux. Le côté séquelle mis de côté, on peut très facilement s'immiscer dans l'histoire sans avoir au préalable vu le premier film et ça, c'est un premier bon point. Le deuxième point positif, c'est que Scorsese est un maestro de la caméra et par conséquent, quand il filme un long-métrage sur le billard, il filme le sport en premier lieu. En effet, l'intrigue est dans le fond bien mise à part comparée aux fabuleuses parties que le réalisateur filme avec une élégance magistrale. Pour le reste, La couleur de l'argent demeure un film éblouissant avec ses situations tragi-comiques, ses dialogues succulents, son interprétation sans faille (Paul Newman toujours aussi impérial face à un Tom Cruise encore tout jeunot mais déjà très à l'aise, même aux côtés des grands). En somme, une excellente suite et une leçon de cinéma dont Martin Scorsese peut à nouveau se vanter.