Avis : La Tour infernale - Page 5

Dans le contexte de la mise en service des Twin Towers, ce film raconte la prise en charge d'un incendie, de sa naissance à son extinction, dans une tour de 137 étages. Il souffre malheureusement d'un défaut de réalisme et de crédibilité. Ainsi, un cable fondu dans une armoire électrique déclenche une petite explosion dans un coffret du 80è étage qui met le feu à quelques déchets sur une table, déchets qui se consument gentiment pendant plusieurs heures avant de, la nuit tombée, soudainement se transformer en brasier géant. Autre exemple, pour éteindre l'incendie qui se propage désormais à la quasi totalité de la tour, les pompiers font exploser les citerneaux de toiture et dans un infernal ras-de-marée l'immeuble est inondé et s'éteint... Les personnages prennent feu instantanément, un hélicoptère heurte l'acrotère et explose sur le coup... Par ailleurs, la mise en scène est confuse, la caméra reste distante de chaque personnage et ils sont mal dirigés, ce qui fait qu'on ne s'intéresse guère à eux et l'impact émotionnel est donc limité. Le scénario est peu soucieux de cohérence: une porte de secours est bétonnée: mais pourquoi donc? Tous ces écueils n'ont pas incité les architectes des twin towers à revoir leur conception anti-incendie ce qui démontre bien que le côté prémonitoire du film est vain. La Tour Infernale ne mérite certainement pas sa notoriété.

Les années 70 ont été marquées au cinéma par l'explosion du film catastrophe. Un genre très codifié, présentant une galerie de personnages divers, souvent incarnés par plusieurs stars. Situés au mauvais endroit au mauvais moment, avec une menace qui monte crescendo (animaux, insectes, tremblements de terre, incendie, accident, virus...), ceux-ci feront l'objet d'un jeu de massacre. "The Towering Inferno" est sans doute, encore à ce jour, l'un des plus réussis du genre. Ici, c'est l'inauguration de la plus haute tour du monde, construite à San Francisco, qui tourne au vinaigre. Un incendie se déclare car un contractuel peu scrupuleux n'a pas respecté le cahier des charges, et les flammes vont envahir peu à peu l'immeuble, devant des pompiers désemparés. Initialement, il s'agissait en fait de deux projets concurrents, l'un mené par la Fox, l'autre par la Warner. Le producteur Irwin Allen a alors eu la clairvoyance et l'habilité de faire travailler les deux studios de concert, pour produire un seul film. C'est peut-être ce qui explique le côté faste de l'ensemble, qui aligne les décors et les superbes maquettes (par exemple, la caractéristique des flammes ne trahit jamais qu'il s'agit d'une maquette et non d'un vrai immeuble). D'ailleurs, techniquement l'ensemble est impeccable, et livre plusieurs scènes enflammées qui font sans mal leur petit effet, encore aujourd'hui. Mais "The Towering Inferno", ce n'est pas seulement des morts enflammées à l'écran. C'est aussi un film qui prend son temps (2h45 !) sans jamais ennuyer son spectateur. Les personnages font l'objet d'un développement, sans pour autant faire de fioriture. Et la menace monte lentement mais sûrement et efficacement, la tour se transformant peu à peu de gala étoilé en un piège de verre infernal. L'intrigue se révèle ensuite extrêmement riche en péripéties, les scénaristes ne semblant jamais à court d'idées en termes d'obstacles à imposer à nos héros ! Soulignons également des protagonistes assez forts. Steve McQueen en chef des pompiers au calme olympien, qui n'hésite pas à mouiller la chemise (permettant au passage de rendre hommage aux combattants du feu). Paul Newman en architecte excédé par les libertés prises par les promoteurs, mais qui ira jusqu'au bout pour tenter de sauver la situation. Richard Chamberlain, amusant en salaud de service. William Holden et Fred Astaire apportent quand à eux beaucoup de couleurs en personnages secondaires, de même que Faye Dunaway. "The Towering Inferno" est donc un grand spectacle des plus efficaces, qui n'a rien perdu de son aura et de sa force.

Mètre étalon du blockbuster, réunissant une collection de stars au sein d'une grosse production aux moyens colossaux, ce film catastrophe est certes bien trop long, mais le spectacle s'avère total durant près de heures, une fois les personnages, les enjeux et le décor bien posé. Les plans spectaculaires s'enchaînent, les morceaux de bravoure parfois dantesques aussi, les stars brillent entre un P. Newman courageux, une F. Dunaway peu vêtue mais classieuse, un S. McQueen moins détendu mais toujours aussi charismatique et W. Holden qui tient son rang de figure mythique du vieil Hollywood, dans un rôle plutôt bien écrit. Le tout forme donc un film prenant, qui veut mettre en valeur le courage des pompiers, mais qui ne les présentent tout de même assez peu en action (au contraire d'un "Backdraft" par exemple), se concentrant sur les péripéties des autres personnages. Alors bien sûr, certains y verront toujours une certaine emprise morale qui déterminent le destin de certains personnages, mais il y a aussi un vrai sens, une vraie intelligence dans l'écriture, des dialogues bien écrits et un vrai sens du divertissement. Gigantesque, parfois indigeste, mais bon sang, quel pied, gorgé des plans et de moments vraiment impressionnants, surtout quand on pense aux moyens techniques disponibles à l'époque. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

Un classique du film catastrophe qui a plutôt bien vieilli, avec des scènes spectaculaires, plein de bravoure, une tension qui monte crescendo malgré quelques longueurs, et un casting très séduisant.

Sortie il y'a maintenant près de 50 ans, The Towering Inferno continue d'être un certain quelque chose en terme de scénario catastrophe ! Il est d'ailleurs devenue une référence en la matière, un divertissement plus qu'efficace.

De ce film, on note donc des scènes d'actions prenantes, intenses, mais aussi une distribution franchement épatante autant sur papier que sur son rendu, ou tous et toutes sont impeccables. Steve McQueen et Paul Newman se tire les numéros les plus fameux toutefois.

Coté mise en scène, le film gagne crescendo à mesure que la difficulté devient plus ardu, John Guillermin et Irwin Allen, les deux créateurs de long-métrage ont ici de quoi justifier leurs envies de vertiges. Néanmoins, dans le texte un certain paradoxe se fait sentir lorsque la dénonciation s'accole à une embrassade, et vice-versa. Mention à son final quelque peu culoter ...

Un gros divertissement, qui fait le job, qui ne prend pas une ride de surcroit !

C3 film a 50 ans et même si certains effets spéciaux peuvent paraître archaïques pour les plus jeunes , ce film catastrophe nous tient toujours autant en haleine . Et reste un incontournable dans le genre ...preuve qu'un film ne repose pas seulement sur les effets spéciaux.....la réalisation et le jeux des acteurs...ici il y en a une pléiade ....

Ultra blockbuster pour l'époque et bourré d'effets spéciaux, désormais "La tour infernale" est long et sans granbd intérêt. L'oeuvre de John Guillermin fait parti des films qui vieillissent terriblement mal. La présence d'acteurs renommés tels que Steve Mc Queen, Faye Dunaway n'arrange pas pour autant l'affaire. Un film catastrophe qui ne vaut, malheureusement, plus grand chose en 2023. Choisissez plutôt d'autres films de Steve McQueen bien plus qualitatifs.

Un film comportant beaucoup trop de scène longuettes et inutiles (on pourrait enlever 1 heure facilement), des séquences improbables (mais pourquoi des étages entiers se mettent à exploser ?) ou mal réalisées (l'hélico qui explose si facilement) et pourtant la rencontre d'une foule de star de l'époque réalisant un film qui pourrait presque passer comme un documentaire.

Un exemple de film catastrophe. Sans doute un des meilleurs dans son genre avec son lots de rebondissements et de magnifiques scènes d'incendie brillamment mises en image. Malgré son âge le film n'a rien perdu de sa force. En outre il bénéficie d'un formidable casting mettant en vedette deux immenses stars de l'époque : Steven Mc Queen et Paul Newman. Ces derniers sont épaulés par une pléiade de très bons comédiens : Faye Dunaway , Robert Wagner, William Holden, Richard Chamberlain, Fred Astaire , .... Du grand spectacle à voir ou revoir.

Le début est un peu niais : Description des personnes qui ont construit la tour et de celles et ceux qui y vivent. Quelques amourettes à différentes générations, puis le feu se déclenche et tout s'accélère avec son lot d'orgueilleux, de drames, d'accidents. Malgré les quelques images de synthèse, c'est une bonne réalisation avec un bon rythme et encore d'actualité, car on ne peut s'empêcher de penser au 11 septembre 2001. Les pompiers sont ici à l'honneur pendant près de 2 heures !

Surfant sur la vague du film catastrophe initiée par "L'aventure du Poséidon", "La Tour infernale" est devenu un incontournable aujourd'hui. Pas de grosse révolution avec ce long métrage qui reprend et renforce les codes du genre. L'efficacité n'est néanmoins pas à remettre en cause et, malgré quelques clichés énervants, on passe un agréable moment. Du bon divertissement.

Un casting immense pour un projet immense mené de main de maître par John Guillermin. Le film impressionne par sa maîtrise du crescendo narratif, laissant le feu couver tant dans la mise en scène que dans les interactions des personnages, avant d'enchaîner explosions et rebondissements presque sans respirer. Les postures adoptées sont devenues des classiques, voire des poncifs du genre, mais en l'espèce l'écriture est solide et la rigueur au rendez-vous, offrant spectacle et réflexion dans d'égales proportions.

"La tour infernale" est certainement l'un des maîtres étalons du film d'action moderne. Une sorte d'ancêtre du blockbuster, quelques années avant "Les Dents de la Mer" considéré comme le tout premier du genre. Une super-production spectaculaire, avec des stars de toutes les générations, du frisson, et des effets spéciaux pendant près de 3 heures. L'efficacité du film doit beaucoup au perfectionnisme du réalisateur et des producteurs pour contenter le spectateur. Les règle du film catastrophe ont déjà été mises en place avec "L'Aventure du Poseidon" des mêmes producteurs: des personnages multiples dont on va suivre les déboires, déstabilisés par l'événement-titre du film, des rebondissements qui verront disparaître plusieurs de ces personnages, un suspense à couper au couteau, des scènes d'action spectaculaires, des effets jamais vus, bref tout a été fait pour contenter le plus grand nombre sans négliger la qualité. Et honnêtement, le résultat est toujours aussi probant après toutes ces années. Même les effets spéciaux tiennent la route encore aujourd'hui. Le film tient en haleine, même au bout de 15 visions. Ce n'est pas donné à tous les films.

Un classique du cinéma. Un film catastrophe pharaonique aux effets spéciaux et cascades spectaculaires. L'histoire tient en haleine du début à la fin, avec du suspense, de la tension et de la bravoure. Avec un casting impressionnant pour l'époque : Steve McQueen, Paul Newman, William Holden, Faye Dunaway, Fred Astaire, Susan Blakely, Richard Chamberlain, Jennifer Jones, O.J. Simpson, Robert Vaughn et Robert Wagner.

Cette superproduction hollywoodienne de l'année 1974, voir même des années 70, avec sa pléiade de star, le casting de rêve de l'époque, tel que Steve Mcqueen, Paul Newman, william Holden, Fred Astaire, Faye Dunaway, Robert Wagner, Robert Vaughn, O.J. Simpson et Richard Chamberlain, est excellent. L'histoire de pompier héroïque dans la plus grande tour du monde prit par un accendit, ce film catastrophe culte bénéficie de moyen colossale pour remporter la palme. Tous les moyens sont employés pour vous passer un sale moment. Malheureusement les certains effets spéciaux, et surtout les plans arrière ont mal vieilli mais pour l'époque, cela devait être une prouesse. En plus d'être réaliste, il n'oublie les sacrifice héroïques des soldats du feu et des responsables de cette tour, qui ont eu des idées de grandeur, aussi grand que leur irresponsabilité. Et qui vont en payer le prix. Du suspens, de l'action pyrotechniques incroyable, morceau de bravoure, de quoi vous en mettre plein les yeux !