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    La Rivière d'argent
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    10 critiques spectateurs

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    AMCHI
    AMCHI

    5 738 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2007
    Grandeur, déclin puis résurrection d'un homme d'affaires sans scrupule au temps de la conquête de l'Ouest incarné par Errol Flynn toujours parfait. Son personnage est moins fougueux et bondissant que dans ses autres films, le début de La Rivière d'argent est très exaltant avec le scène se déroulant durant la guerre de Sécession. Nous suivons avec intérêt le parcours de cet opportuniste qui malgré ses défauts nous semble bien sympathique car c'est l'inimitable Errol Flynn qui l'interprète de façon magnifique.
    Caine78
    Caine78

    6 650 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2010
    Réalisé par l'un des maîtres du genre (et des maîtres tout court d'ailleurs), cette "Rivière d'argent", qui reste pourtant d'un niveau des plus acceptables, a un peu de mal à nous séduire. Pourtant, le film sait se faire des plus appréciables à bien des points de vue : une période intéressante, des difficultés économiques bien décrites, des personnages loin d'être lisses. Et pourtant, faute de rythme notamment, de passion également, le film se déroule sans jamais nous captiver vraiment, l'ensemble se révélant peut-être aussi moins spectaculaire que prévu (et même si ce n'est pas forcément le propos il est vrai). Si bien que tout en reconnaissant les profondes qualités de l'oeuvre, il nous est assez difficile de l'apprécier totalement, à l'exception de 20 dernières minutes dans l'ensemble bien troussés. De plus, le film est une véritable aubaine pour Errol Flynn, qui nous offre ici un personnage ambigu, parfois même antipathique (rassurez-vous, ce n'est pas tout le temps non plus), ce qui est bien sur toujours appréciable d'autant que ce dernier réussit en définitive une prestation d'assez haute volée. Bref, pas forcément d'enthousiasme en vue, mais tout de même un film d'une qualité certaine.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 132 abonnés 5 090 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    EF campe ici un héros différent. Celui d'un homme égoïste et cupide. L'aventure est tout de même au rdv grâce à sa fougue et à l'interprétation pleine de verve et de malice.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 591 abonnés 12 377 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2013
    On retrouve une nouvelle fois Errol Flynn dans un autre bon film de Raoul Walsh mais en mode plus somptueux (de par son budget) et dèsenchantè (de par son personnage peu sympathique que joue brillamment Flynn). Ambition personnelle, cynisme et remords...Dans le monde du western, la politique n'est qu'un jeu passablement malhonnête, et les politiciens sont gènèralement des tricheurs! Rien d'ètonnant, par consèquent, à ce que les diffèrents thèmes de l'or, du jeu et de la politique, se regroupent dans certains scènarios! Dans "Silver River", Flynn tient le rôle d'un gentleman, joueur habile et voleur sans scrupules, un aventurier de haut vol impliquè dans des affaires politiques! Avec cette capacitè à employer sa fougue naturelle, l'excellent Thomas Mitchell montre qu'il ètait une fois de plus le spècialiste des rôles très « fordiens » , de personnages souvent ivres ; ici il interprète John Plato Beck, un avocat philosophe et alcoolique sans clientèle! Quand à la superbe Ann Sheridan, elle est toujours aussi charmante (on ne s'ètonnera pas que Flynn la convoite depuis longtemps). D'une facture très personnelle, "Silver River" bènèficient ègalement de remarquables prises de vues dans ce western de qualitè de Walsh...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    582 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Ce beau et grand film est traditionnellement classé parmi les westerns alors que l’esclave libre du même Walsh ne l’est pas., il est pourtant très semblable sur la forme et le fond . C’est un genre cinématographique qui na pas reçu de nom officiel mais dont l’incontestable chef de file est ‘’Autant en emporte le vent’. Ici, Errol Flynn compose le personnage le plus riche que je lui ai vu jouer, il est terriblement égoïste et fait beaucoup de dégâts autour de lui ,c’est assez douloureux pour ses admirateurs. On ne saura jamais s’il finira au service du président Grant , c’est à dire de l’Amérique, où s’il continuera à en vouloir à la terre entière. Je ne peux parler de ce film sans citer Thomas Mitchell qui signe là son plus beau second rôle, il est terriblement crédible contrairement à son assassin un peu trop schématisé. Ann Sheridan, bien que parfaitement dirigée, est loin de valoir Olivia de Havilland, surtout à partir du moment où elle est sensée tomber amoureuse du héros...Leurs faux baisers ne pardonnent pas, c’est tout de même dommage qu’un metteur en scène du niveau de Walsh ait laissé faire, cela ne nuit pas à la mise en scène ni à l’élégance légendaire de Flynn mais avec un peu de romantisme en plus, le lyrisme étant apporté par Plato Beck, la rivière d’argent aurait atteint le niveau de l’esclave libre.
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2009
    Western signé Raoul Walsh, La rivière d'argent présente les ravages de l'individualisme, par le biais d'un personnage froid et inhumain, Mike McComb, joué par Errol Flynn. Le film commence par montrer son passé dans la cavalerie : en pleine guerre de Sécession, son convoi transportant un million de dollars de l'Etat est aux mains des ennemis. N'ayant d'autre solution et se sachant pris au piège, il préfère brûler le magot plutôt que de l'offrir aux Sudistes. Cette action lui vaut le renvoi de l'armée. C'est alors qu'il décide de ne plus écouter qu'une loi, la sienne, et nous assistons donc à la transformation d'un homme droit et courageux (prêt à brûler de l'argent pour la cause qu'il sert) en homme d'affaire crapuleux. Finalement, Errol Flynn, ici dans son dernier rôle pour Walsh, montre un peu ce qu'aurait pu devenir le Général Custer, personnage qu'il interprétait dans La Charge Fantastique, première colaboration avec Walsh, s'il avait perdu son fameux sens de l'honneur.

    La rivière d'argent est donc un projet assez audacieux, puisqu'il donne à Errol Flynn un rôle détestable. Souvent incompréhensible, à la fois antipathique et pitoyable, ce McComb n'est pas éloigné de Daniel Plainview, le maniat du pétrole de There will be blood. Une base très audacieuse donc, mais à mon sens gâchée par trop de scènes mélodramatique et bavardes, surtout dans la dernière demi-heure. Le tout manque de conviction pour en faire un grand film, car Walsh se contente d'un travail honnête, d'une mise en scène légèrement académique pour faire avancer l'histoire - ce qu'on pouvait reprocher aussi au film précité. La musique de Max Steiner est elle aussi un peu balourde, trop appuyée, on l'a connu plus inspiré. Néanmoins, Walsh a tout de même un réel talent pour nous embarquer dans son histoire, qu'on suit jusqu'au bout - sans grande révélation, certes - mais sans ennui non plus.
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2024
    Mike McComb, capitaine nordiste lors de la guerre de sécession et renvoyé pour un geste qu'il pensait être héroïque et patriote, décide de se lancer dans les affaires et fait fortune en étant loin d'être irréprochable.
    Mais on pardonne aisément à ce personnage son manque de scrupules car il est interprété par le toujours excellent et sympathique Eroll Flynn...
    Dirigé par Raoul Walsh, il est la pièce maîtresse de ce western qui, loin d'être épique, offre tout de même même une scène d'introduction (à la bataille de Gettysburg) ainsi qu'un épilogue (qui voit les mineurs se révolter avec un mouvement de foule impressionnant) plutôt reussis et bien mis en scène.
    Pour le reste, le film n'est que spéculation et politique, un "western financier" en quelque sorte, mettant en avant le capitalisme naissant dans l'ouest américain de la fin du 19ème siècle.
    C'est loin d'être ce que je préfère dans le genre mais malgré tout, "Silver River" se regarde avec plaisir grâce à une interprétation de qualité.
    loulou451
    loulou451

    119 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2008
    Et dire qu'on aura un temps reproché à Errol Flynn son manque de caractère ou des interprétations transparentes ! Ce n'est certainement pas le cas ici. Mieux, placé sous la direction du grand Raoul Walsh, Errol Flynn est tout simplement épatant dans ce rôle d'homme d'affaires sans scrupules amoureux de la très belle Ann Sheridan. Le scénario, touffu et bien ficelé, permet à l'histoire de ne pas tourner en rond, offrant même aux spectateurs d'aller au-delà du simple western habituel. Un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 juillet 2012
    Le capitaine McComb (Errol Flynn est chassé de l'armée pour avoir désobéi à un ordre et entraîné ainsi la perte d'un million de dollars. Il ouvre une salle de jeu et amasse une fortune en s'associant à Stanley Moore, propriétaire de mines d'argent. Il tombe amoureux de sa femme Georgia Moore (Ann Sheridan) qui fait tout pour le repousser. Son ambition démesurée l'emmènera t'il à sa perte ? Errol Flynn incarne un antihéros avec un cynisme sans limites. La belle lui donne la réplique et lui tient tête avec une fermeté égale à l'ambition de McComb. Sur un scénario classique, Raoul Walsh dépeint l'ascension d'un égoïste forcené baignant sans vergogne dans la finance, et pour qui, les malversations ne sont qu'un moyen supplémentaire de s'enrichir davantage. Il dénonce ainsi ce qui est devenu aujourd'hui une plaie contemporaine, le capitalisme outrancier de nos sociétés dites modernes. Le rythme monte progressivement en intensité, démontrant ainsi la maestria d'un des grands artisans du western, démonstration remarquable de la grandeur à la décadence. La morale fera se relever la dignité. Un western hors norme sur un fond socioéconomique.
    Art_Cinéma
    Art_Cinéma

    8 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2016
    Un rythme assez mou dans l'ensemble (dû sûrement au thème abordée, celui de la haute finance et de l'économie liée aux mines) qui aura du mal a captiver le spectateur du début à la fin. Cependant, "La rivière d'argent" garde bon nombre de côtés positifs. Des scènes impressionnantes avec une multitudes de figurants pour l'époque spoiler: (ex: la scène de fin ou Sweemey essaye de s'échapper avec ses hommes mais se retrouvent bloqués par les mineurs qui leur font front).
    Errol Flynn impeccable dans son rôle de magnat financier qui agit dans son intérêt propre avant de se soucier des autres. D'ailleurs cela apportera aussi un côté négatif au film. Le fait d'avoir un personnage principal assez sombre et sans qualités (apparentes) rend difficile l'affection qu'on aurait pu lui porter . On aime toujours pouvoir s'identifier dans un film, la tâche est ardue ici. Pour conclure, "La rivière d'argent" est un Raoul Walsh mineur qui vaut quand même le coup d'être vu.
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