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Guy Barbey
5 abonnés
51 critiques
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4,0
Publiée le 30 novembre 2019
Allier tendresse et férocité, caricature parfois délirante et profondeur néanmoins, sans se prendre au sérieux, avec du rythme, de bons dialogues, d'excellents acteurs pour servir tout ça, que demander de plus à une comédie ? Bon, c'est un peu lourd par moments mais, à l'évidence, délibérément. Histoire de faire réagir le spectateur, fût-ce par le malaise momentané, d'éviter de s'alanguir dans le style doux-amer qui caractérise si souvent le cinéma français. Et qui reste tout de même largement présent pour le meilleur avec le merveilleux personnage incarné par Charlotte Rampling.
Un film tonique et ravageur. Humour à tous les étages sans oublier les états d'âmes des personnages à la recherche d'autre chose..... Sympa et virevoltant comme un vaudeville moderne.
trop de personnages, trop de scene de sexe, tout le monde couche avec tout le monde vraiment je me suis ennuyé ! j'ai prefere grosse fatigue de michel blanc autrement plus drole !
Cette comédie de Michel Blanc ne m'a pas emballé. Je ne suis pas parvenu à rentrer dedans. Les personnages ne m'ont pas attiré, de même que l'histoire et l'ambiance du film. Je ne me rappelle plus si j'ai vu Embrassez qui vous voudrez, mais j'ai le vague souvenir que oui et que c'était mieux que cette nouvelle mouture.
Je l’ai malheureusement vu après le deuxième volet actuellement au cinéma. Mis à part le fait que le film a un peu mal vieilli, il enchaîne des genre de sketchs plus qu’il ne met en scène une vraie histoire authentique, c’est un peu dommage. Cela manque un peu de finitions.
Une comédie française qui ravira les amateurs du genre "humour bobo", mais est passablement ennuyeuse pour les autres. L'intrigue en elle-même se suit assez simplement avec les points de vue de chaque personnage, ses galères, ses ambitions sur un autre personnage... On retient surtout Michel Blanc en mari jaloux qui cherche jusque dans les lits de ses concurrents présumés, et quelques bons moments comme la location en camping dont la famille a honte et prétend être en hôtel. Autrement, le rythme est loin d'être soutenu, on divague plusieurs fois, et la fin ne satisfait pas sur les résolutions de chaque personnage. Aussitôt vu, aussitôt oublié. Le casting brillant a été complètement sous-exploité, on se demande pour certains ce qu'ils font dans cette galère à l'humour bon marché. On ne rira pas aux éclats à moins d'aduler l'humour facile et les situations abracadabrantes, ni même qu'on n'adorera ce scénario tout vu d'avance à la fin paresseuse. Michel Blanc en réalisateur aurait pu faire largement mieux s'il avait gardé son humour à la Jean-Claude Dusse... Qu'ils nous manquent, ses jeux de mots cyniques et ses sous-entendus scabreux ! Ici, on s'ennuie et on attend que la fin arrive, sans plus d'intérêt.
Que retenir de ce film, que les femmes sont des nymphomanes obnubilées par l'argent alors que les hommes restent de bon père de famille prêt à gérer le budget ? Franchement, comment est il possible de réaliser une telle horreur cinématographique véhiculant des clichés pareils !!? Les personnages sont tous affreux, plus horripilants les uns que les autres et on éprouve aucun plaisir à suivre les aventures de cette trop large galerie de personnages. Le bouquet final reste néanmoins réussi mais nous pondre un scénario pompeux de 1h30 pour préparer juste 5 minutes agréables c'est vraiment prendre les spectateurs pour des idiots !
La critique a grassement noté ses maîtres: 4/5. Mais dire de ce pitoyable film ? Quelques scènes de sexe pour appâter le voyeur; un gamin qui se refuse à sa petite amie Carole et préfère coucher avec une femme qui pourrait être sa grand-mère; un Dutronc de 60 ans qui couche avec sa femme, son employé transsexuel et une jeune fille de 25 ans. Le même transsexuel cherche à séduire sans succès Carole. Et la fille du même Dutronc fait des "gâteries" à son ami, sous son bureau pendant ses heurs de travail... pour le plaquer avec un inconnu...Une C. Rampling qui embrasse sur la bouche une "amie" de trois jours; un séducteur qui accumule les aventures avec la complicité de sa femme...et tout à l' avenant. Un psychiatre obsédé sexuel; un M. Blanc acteur jaloux maladif qui croit sa femme nymphomane. Décidément, M. Blanc réalisateur aurait-il des problèmes??? Le film est une succession de quiproquos bien gras sur le sexe, plus ou moins vulgaires, dans le but commercial de choquer et ravir le spectateur. Un exemple du cinéma bobo dont les personnages ne s' intéressent qu' à leur nombril, et un peu plus bas aussi. Les acteurs s' en tirent juste; Dutronc est mauvais comme à son habitude; il marmonne plus qu' il ne parle; son élocution est catastrophique; on le comprends à peine tant il a du mal à ouvrir la bouche. Il ne convainc absolument pas. En résumé, ce film est nullissime. Il n' a aucun intérêt.
Vendu comme une comédie (c’est du moins ce qui est marqué dans la bande-annonce), Embrassez qui vous voudrez est loin d’être un film drôle. Malgré quelques répliques un peu humoristiques, cette adaptation du roman Vacances anglaises de Joseph Connolly est une description de multiples couples où la vie à deux n’est jamais présentée comme réellement heureuse. La représentation des différents personnages et des relations entre eux est très réussie grâce à la justesse du scénario et à l’excellent casting opéré par Michel Blanc (outre les nombreuses têtes d’affiches, le film fait partie des premiers interprétés par Gaspard Ulliel et par Mélanie Laurent). Une description pessimiste et assez juste des problèmes qui peuvent se poser dans un couple qu’il ne faut surtout pas aller voir en pensant assister à une comédie.
On est sur une très très bonne comédie des années 2000 ! Le film porte vraiment bien son nom, les dialogues sont incisifs, le rythme est bon et sans fausses mesures. Le casting est lui aussi bien choisi, M.Blanc, C.Bouquet, K.Viard, C.Rampling ainsi que les débuts de G.Ulliel et M.Laurent, tous réalisent une excellente prestation. Le film traite des déboires amoureux à travers une bonne d'amie au profil assez singuliers, il y'a le dépressif, le jaloux, le dragueur, celle qui croit au prince charmant et la fidèle (enfin pas tout le temps) !
Réalisée et coécrite par Michel Blanc, cette belle comédie de mœurs, très mouvementée, nous dépeint avec beaucoup de saveur les problèmes de couples pour le moins compliqués. Le scénario rythmé et riche en péripéties, nous délivre une satire acidulée, une vision sans concession de notre société, et plus particulièrement une représentation féroce, non pas de l’homme, mais du mari en général. Des dialogues denses et caustiques portent cette histoire tour à tour drôle, émouvante et dramatique. Ce film bénéficie également d’un casting de choix avec : Clotilde Courau, rayonnante en jeune maman volage ; Jacques Dutronc sobre et juste, comme à son habitude ; un sans faute de Karin Viard, et enfin une remarquable performance d’acteurs de Charlotte Rampling et Gaspard Ulliel.
Après quelques années d'absence au cinéma, Michel Blanc revient à la réalisation en 2002 avec "Embrassez qui vous voudrez", adapté d'un roman de Joseph Connolly. Il en tire un film choral simple mais à l'écriture affûtée, nous offrant diverses variations sur le couple, l'amour et le désir à travers une galerie de personnages irrésistibles (la palme étant remporté par Blanc lui-même en mari jaloux obsessionnel). Tous interprétés par une savoureuse galerie d'acteurs (Carole Bouquet, Charlotte Rampling, Karin Viard, Denis Podalydès, Jacques Dutronc, Clotilde Courau, Gaspard Ulliel), ces personnages font avec la vie qu'ils ont, composent avec ces petites misères et font de leur mieux pour être heureux. Comme souvent dans le cinéma de Blanc, les répliques fusent et le ton y est noir, un peu cynique mais pas forcément dénué de tendresse. Si la mise en scène peine à briller là-dedans, c'est qu'elle se fait surtout éclipser par une écriture maîtrisée et par un regard très juste sur les relations humaines.
Un regard lucide et sans concession sur les faux-semblants de la vie sociale où tout le monde en prend pour son grade. Le ton est décontracté, l'humour souvent paillard mais subtil fait mouche sans qu'il ne soit gratuit. Evidemment ça ne finit pas, mais en y réfléchissant quelle fin pouvait-on donner sinon imaginer que la vie continuera sans que rien de fondamental ne sera changé ? La direction d'acteurs est plutôt bonne (Viard et Padalydes en tête) même si Rampling parait un peu fatiguée et le docteur pas très bon. On remarquera le rôle surprenant de Réna, un jeune éphèbe androgyne amant de Dutronc.