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Pierre E
199 abonnés
665 critiques
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5,0
Publiée le 20 février 2008
Une comédie douce-amère jubilatoire, une satire sociale mordante, EMBRASSEZ QUI VOUS VOUDREZ ne réunit pas seulement les plus grands acteurs du cinéma français, on y trouve également un scénario bien ficelé, multipliant situations cocasses, quiproquos, et répliques tout à fait savoureuses. A noter la révélation du film : le superbe Gaspard Ulliel dans un rôle qui lui va comme un gant. Un régal !!!
Cette comédie s'attache avec talent à comparer les situations amoureuses de différents couples, le tout de manière comique.
Michel Blanc concentre son scénario principalement sur le comique de situation et moins sur les dialogues malgré quelques bonnes répliques.
Surtout, quand les situations sont déja vues, Michel blanc peut s'appuyer sur une distribution de rêve qui donne une autre saveur à ces scènes: Charlotte Rampling, Karin Viard, Vincent Elbaz, jacques Dutronc... et surtout l'extraordianire Carole Bouquet dans un rôle où elle se lâche, et l'inévitable Michel Blanc, parfait en homme jaloux, dictatorial et grognon.
Ce film repose donc en grande partie sur le talent de Michel Blanc, excellent acteur, très bon scénariste, et réalisateur expérimenté, et sur une distribution de qualité. Très divertissant.
Embrassez qui vous voudrez ou un film qui m'a bien déçue après tout le bien que j'en ai entendu dire. Les dialogues sont plats (mise à part une ou deux répliques et un quiproquo qui finit par devenir bien lourd à la fin). Les acteurs surjouent (une Lou Doillon vraiment mauvaise), à lexception du couple Karin Viard/Denis Podalydès et de leur fils Gaspard Ulliel qui sont les plus naturels et surtout crédibles. Mais pour le reste, je reste perplexe. C'est donc ça le cinéma français ?
Ce film est relativement compliqué à comprendre. On ne sait qui est avec qui. Ce n'est franchement pas un film à grand budget. Le comble de cette médiocrité est l'amour de Gaspard Ulliel pour Charlotte Rampling. Cependant,on peut souligner la bonne interprétation des acteurs tels que Michel Blanc et Carole Bouquet. Enbref, c'est un film que l'on peut voir un soir, si il n'y a rien de plus passionant sur le petit écran.
après l'avoir vu 2 fois au ciné et deux fois à la télé, j'avoue ne pas me lasser de cette excellente comédie désabusée. je suis particulièrement sensible à l'écriture cynique et ironique de michel blanc, celui-ci semble être le seul de l'équipe du splendid à avoir encore des choses à dire (ce qui ne m'empêche pas d'aimer encore les autres, même clavier car "mes meilleurs copains" est un film tellement génial que je lui pardonne tout). donc, "embrassez qui vous voudrez", conte cruel, bien plus qu'il n'y paraît, à la réalisation sobre, interprêté brillament par un casting qui nous fait penser à ceux de woody allen dans les années 90 (genre "harry..." ou "tout le monde dit i love you"): une star par rôle mais au final c'est bien vu parce que tout le monde est parfait. et puis, à dutronc la dernière réplique du film, la plus belle, qui résume mieux que moi l'esprit du film...
Très alléchante de par son casting, cette comédie divertit le temps d'une soirée, sans faire éclater de rire. Les situations ne sont pas mal trouvées et les personnages sont assez drôles, mais l'orginalité n'est pas à son comble. Blanc signe donc un film réussi par rapport au cinéma français actuel, malgré le fait qu'il aurait pu étoffé son intrigue et ses personnages. Sympathique, mais sans plus.
Où sont passés le comique grinçant et les trouvailles scénaristiques de « Grosse fatigue » ? Quelle mouche a piqué Michel Blanc pour réaliser ce brouet indigeste quest « Embrassez qui vous voudrez » ? Jai rarement éprouvé un tel dégoût devant une comédie censée faire rire et émouvoir. Un dégoût jusquà lécoeurement devant ces quiproquos de nature non pas amoureuse mais sexuelle dont la pauvre Carole Bouquet - qui rame pour rendre crédible le perso-marionnette de Lulu - est la victime dans des situations affligeantes de bêtise. Du marivaudage, ce film, vraiment, comme cela a été dit ? Marivaux a dû se retourner dans sa tombe de voir son nom associé à cette obscénité. On touche le fond de la vulgarité, celle des dialogues, insipides à force dêtre outranciers, celle des situations, qui traînent les femmes dans la fange et accordent aux hommes un Q.I. dhuître. Michel Blanc sest attribué le rôle dun perso tellement idiot quon a envie de le gifler. Et il nous assène pour la n-ième fois la confrontation de la bourgeoise oisive vieillissante et de la jeune prolétaire qui a honte dhabiter une caravane, bref le stéréotype qui ne fait honneur ni à lune ni à lautre. On atteint le fond de ce que peut imaginer un réalisateur pour humilier ses personnages, en voyant les postures infligées à Carole Bouquet et à Charlotte Rampling. Marionnette aussi le perso de Julie (Clotilde Courau, qui doit dans son palais princier regretter de sêtre fourvoyée ainsi) Penser que ces gesticulations ont été offertes en spectacle aux ados avec le passage du film à la télé me consterne : quelle vision catastrophique du monde des adultes, quel mépris des jeunes, caricaturés outrageusement dans le film dans les personnages dEmilie et Loïc. Seule Karin Viard parvient à émouvoir, car malgré les poncifs que véhiculent son personnage elle lui confère une touche de vérité et de fragilité, qui lui ont fait mériter le César. Elle ne suffit pas à remonter le niveau. A fuir à toutes jambes!
Une comédie de murs un brin misanthrope, le ton est le regard porté sur la nature humaine étant assez désabusé dans lensemble, même si les personnages féminins et les looser ont visiblement la sympathie de lauteur ! Les comédiens sont excellent, même ceux à qui on a collé les personnages les plus odieux ! La mise en scène est plutôt correcte pour un film français, même si elle manque parfois un peu de rigueur dans le rythme et laisse quelques trou dans la narration, on est loin des grands films chorals virtuose des américains
Michel Blanc filme avec une élégance naturel et une simplicité délectable, le choc des générations, le désordre amoureux et les sentiments libertins. Lamour sous différentes formes, variant des manières dêtre et de penser, selon l'âge et la situation. Lamour comme un fardeau ou possessif, routinier ou trahie, traumatisé ou matérialisé, jeune ou éphémère, hâté ou impétueux. Une comédie chorale qui profite avec bonheur de tous ses rouages et une impeccable direction dacteurs.
Ceci est vraiment un très bon film, avec des acteurs très en forme, une histoire émouvante et amisante, des dialogues époustouflants, et une vrai réalisation:Gaspard Ulliel, un magnifique jeune homme au regard incroyable et une adorable petite fossette à la joue gauche lorsqu'il sourit! C'est un futur grand acteyr que je suis impatiente de découvrir dans "Un long dimanche de fiançailles" de Jean-Pierre Jeunet. Seule petite déception:Lou Doillon, qui joue toujours des rôles où elle est plus ou moins "débauchée" et peste, et qui n'est pas, à mon avis, une actrice d'un talent incroyable.