Derniers Avis : Le Chacal - Page 4

un bon film d'action où Bruce Willis joue un rôle à contre-emploi en incarnant un tueur qui n'épargne personne. De très bons autres acteurs sont aussi de la partie comme Richard Gere et Sidney Poitier. Pas exceptionnel mais captivant.

Le Chacal fait parti de la catégorie des thrillers des années 90 qui sont très intéressants mais manquent d'aboutissement et de finition. Le casting du film est très bon, Richard Gere est excellent comme toujours, par contre j'ai été un peu plus mitigé pour Bruce Willis qui est peu convaincant dans le rôle du tueur mais se rattrape sur les scènes de combat. Il était capable de faire mieux. Le scénario est basique, sans originalité, c'est du déjà-vu du début à la fin, que ça soit le prisonnier qui revienne sur le terrain ou même la cible finale du tueur. Malheureusement il n'y a ni chute ni retournement de situation. Et la réalisation reste moyenne avec un montage moyen qui n'utilise que des balayages. Beaucoup de points négatifs alors, pourtant le film reste très divertissant et on ne s'ennuie pas, on reste en haleine du début à la fin, notamment grâce aux acteurs qui sauvent le film. J'ai été déçu par la confrontation finale,mais le Chacal reste un bon film qui est à voir lors d'une diffusion tv.

Un film au synopsis assez banal dans la veine des films d'actions des années 90. Mais voir l'affrontement, Richard Gere-Sydney Poitié / Bruce Willis est assez plaisant. Assez loin du Volt Face de John Woo, ce film se laisse tout de même regarder.

Le scénario de ce thriller n'est pas très original. Cependant, c'est surprenant d'y retrouver un Bruce Willis teint en blond dans le rôle du méchant tueur de service. Ses déguisements frisent le ridicule lorsqu'il change d'identité. A la fin, la petite révélation concernant l'identité de la cible assure le service minimum. Seule la confrontation finale dans le métro entre Richard Gere et Bruce Willis vaut le détour.

Une rencontre sympa entre deux très grands acteurs, mais qui ne restera pas dans les incontournables de ces acteurs.

Un des meilleurs films de bruce willis avec die hard, ce film a une histoire bien ficelé et il y a du suspense jusqu'au bout,la musique aussi est géniale.

Pur produit hollywoodien, dès l’affiche ! Un duo de stars qui sait tout de même séduire le spectateur (Richard Gere / Bruce Willis, tout de même !), un réalisateur (Michael Caton-Jones) à la trop courte filmographie dont sortent tout de même Memphis Belle et Rob Boy, une trame digne des thrillers attrayants du genre (une histoire de chasse à l’homme)… Bref, Le Chacal pouvait se présenter sous des augures plutôt positifs. Mais les ravages du star system n’ont pas attendu le XXIe siècle pour quelques dégâts. Et en 1997, ce film en faisait déjà les frais.

Le problème provenant du script en premier lieu. « Ici, on ne se prend pas la tête ! Nous avons en tête d’affiche Gere et Willis, c’est amplement suffisant ! » Beaucoup de films encore usent de ce concept pour se permettre de sortir en tant que coquille vide. Et certains arrivent, grâce à cela, à avoir du succès commercial ! Le Chacal se place dans cette catégorie (même si le film n’a pas autant cartonné que d’autres, il faut tout de même le souligner). Celle où le long-métrage nous présente une histoire mille fois vue (les fédéraux faisant appel à un renégat pour retrouver un redoutable qu’il est le seul à réellement connaître), sans jamais tenter de dériver de la route toute tracée (à savoir travailler les personnages, un sujet polémique ou autres). Avec Le Chacal, rien ! Le film ne fait que suivre cette traque hautement prévisible (les inconditionnels du cinéma hollywoodien y retrouveront la fameuse course-poursuite finale, le héros renégat ayant un bon fond, l’inévitable face-à-face entre les deux protagonistes…), préférant s’intéresser au tueur (véritable fantôme glacial et charismatiques joué par Bruce Willis) et à ses agissements alors que d’autres pistes scénaristiques pointaient le bout de leur nez (le passé terroriste du personnage de Gere pouvant amener à un débat sur l’IRA comme l’avait fait Blown Away, une histoire d’amour incontestablement survolée pourtant montrée à l’écran juste pour meubler l’histoire inutilement…).

Autre gros problème du Chacal : sa mise en scène. Et là, je ne vais pas passer par quatre chemins : c’est lourd ! Au final, ce n’est pas étonnant que Michael Caton-Jones ne soit pas un réalisateur connu, tant il se montre comme un cinéaste « créé » par Hollywood. Mis en avant juste pour diriger des films de guerre (Memphis Belle), historiques (Rob Boy), thrillers (ce Chacal) jusqu’aux suites (Basic Instinct 2). Un réalisateur donc sans imagination qui est appelé que pour mettre en image la version finale du scénario, tel qu’il est écrit. Et du coup, jamais Caton-Jones prouve qu’il est un réalisateur, tant sa mise en scène s’en retrouve tout simplement inerte. Le Chacal, un film visuellement plat, sans aucune envolée énergique (même la course-poursuite finale n’arrive pas à faire monter la tension suffisante à ce genre de divertissement). Sans oublier que la musique de Carter Burwell n’aide pas (trop classique) et que les essais de mise en scène du réalisateur plombe le rythme de l’ensemble. Des essais qui se résument qu’à des ralentis mal fichus, offrant au Chacal des longueurs dont on se serait bien passé (les regards des deux adversaires qui se croisent en est l’exemple principal). D’où la qualification de « lourd ».

Néanmoins, il faut tout de même reconnaître quelque chose à ce Chacal : son côté divertissant ! Et cela, le film le doit à la présence de Bruce Willis. Même si l’on a vu l’acteur dans de bien meilleurs rôles (à commencer par John McClane de la saga Die Hard, Butch de Pulp Fiction et James Cole de L’Armée des 12 Singes), Le Chacal repose essentiellement sur ses épaules. Le comédien amenant le charisme nécessaire à son personnage et donc au film, laissant loin derrière ses camarades de la distribution (Richard Gere n’usant que de sa belle gueule, Sydney Poitier se montrant souvent excessif dans ses réactions…). Et puis, voir Bruce Willis dans un rôle de méchant, ça ne se refuse pas ! S’il n’arrive pas à livrer un antagoniste aussi mémorable que les grands noms du thriller américain (Hannibal Lecter / Anthony Hopkins et John Doe / Kevin Spacey entre autres), le personnage du Chacal reste assez plaisant pour passer un bon moment. En se délectant de son mode de vie, de ses faits et gestes. D’apprécier la traque de cet homme qui offre au spectateur quelques moments cruels mais fendards (comme celui où le Chacal teste son arme sur le concepteur, joué par Jack Black).

Le Chacal reste l’un des films adeptes du star system qui arrive néanmoins à distraire grâce à la présence d’un acteur en particulier. Un atout que même Bruce Willis perdra avec le temps (Dangereuse séduction et surtout Die Hard 5). Enlevez-le du casting et vous obtiendrez une banale chasse à l’homme sans âme. Pas grand-chose à retenir donc…

Un bon fil d'action, l'affiche Richard Gere et Bruce Willis, fonctionne Du suspense qui nous tient en haleine jusqu'à la fin du film

Voilà un film que j'avais adoré et vu plusieurs fois quand il commençait à passer à la télé, après sa sortie. Avec les années, j'ai un peu moins d'indulgence, notamment sur le rythme un peu lent (incessants allers et retours) et le jeu caricatural des uns et des autres. Mais ça reste un bon polar, plutôt original et on apprécie les différents déguisements et postiches de Bruce Willis qui s'exerce à jouer divers rôles à la fois.

Ce film est beaucoup trop prévisible ! Le vrai cliché américain où l'on connait la fin dès le début. Les scènes d'actions sont pas mal, les acteurs sans plus, le scénario pas approfondi. De plus, on abandonne totalement le point de départ du film : la Mafia Russe qui cherche à se venger de l'Amérique, au lieu de ça, on sombre dans un duel entre les deux protagonistes sans aucun rebondissement ou surprise.
Vraiment dommage, à évité.

Thriller pas mal où la performance de Bruce Willis met six pieds sous terre le discutable jeu d'acteur de Richard Gere (mon dieu dans la scène finale dans le métro tu m'as bien fait rire Richard :D !). Sinon on a un peu l'impression de voir Bruce en vacances pendant 1h30, faisant l'aller retour entre les États-Unis et le Canada, pendant que le FBI rame à fond pour le trouver. Certaines scènes sont très bonnes cela dit, mais c'est long et la fin est bâclée à souhait (qu'est ce qu'elle fout dans le métro celle-là ??!!). Ah et mention spécial au métro aussi long qu'un TGV voire plus xD ! À voir juste pour Bruce en méchant.

Bon film policier avec un duo magique que sont Bruce Willis en tueur sans pitié et Richard Gere en ancien méchant au grand coeur...
A voir absolument.

un film moyen à voir à l'ocasion d'une diffusion tele

Le Chacal est un bon film de Michael Caton-Jones. Son premier point positif est son interprétation. Celle-ci se repose évidemment sur le duo de choc Willis-Gere, ici en pleine confrontation. Franchement, Richard Gere s’en tire très bien. C’est un acteur de qualité, régulier dans ses interprétations, et là il livre du bon boulot. En face, Willis n’est pas très à l’aise en revanche. Heureusement que son personnage est censé être assez apathique, car franchement il ne fait pas beaucoup d’efforts de composition. Il est là le maillon faible du métrage, et à vrai dire cela se comprend. Pour une fois il est dans la peau du méchant, et on sent qu’il n’a pas une énorme habitude. Néanmoins face à ces deux vedettes, le film a l’intelligence de proposer des seconds rôles remarquables, presque supérieurs en intérêt aux personnages principaux. Sidney Poitier interprète ainsi un personnage assez classique, mais il lui donne ici une consistance remarquable. Le summum revient néanmoins à Diane Venora. Là ca envoie du bois, avec une policière russe franchement campée avec un talent impeccable, et qui pique plus d’une fois la vedette à Gere. Consistant, c’est un personnage rarement vu et du coup il donne un réel bon point au film. Pour le reste Mathilda May est en retrait, et à noter une petite apparition de Jack Black assez sympathique.
Le scénario lui est basique. Il part plutôt sur des bases solides, mais fini par s’avérer classique et presque prévisible. Il y a quelques clichés, et par moment il manque de fluidité. La fin n’est pas non plus enthousiasmante, tombant vraiment dans l’attendu et le stéréotype. Néanmoins il y a d’excellents moments (avec Black, le passage entre Willis et Venora par exemple) et l’ensemble est rythmé et prenant. Il y a quelques rares lenteurs, mais ca ne pèse pas dans le dynamisme du Chacal.
Sur la forme le film est convaincant. La mise en scène est efficace. Caton-Jones livre une belle partition, nerveuse et enlevée. La photographie est assez classique mais raffinée, on sent un produit de luxe. Les décors sont variés, peut-être pas assez typés et peut-être pas assez ample, c’est dommage. Les scènes d’action pure ne sont pas très nombreuses dans le film, mais vraiment efficaces. Certaines sont bien musclées (avec Jack Black par exemple), et déconseillent le film à un public trop jeune. Pour ma part je pense qu’un peu plus d’action n’aurait pas été mauvais néanmoins pour éviter au Chacal d’être un produit trop hésitant, n’étant ni vraiment thriller ni film d’action ni suspens ni policier. C’est un peu tout cela en somme. Je relève une bonne ambiance sonore, avec une musique agréable.
En clair, Le Chacal fait passer un agréable moment. Il sait vraiment attraper le spectateur, et le maintenir jusqu’au bout, ce qui démontre une réelle efficacité. Personnellement c’est vraiment les acteurs qui m’ont surpris, et les personnages qui, en dehors de celui de Willis, sont originaux et superbement campés. Étant donné qu’il y a du rythme, des passages qui font plaisirs, et que visuellement le film tient la route, je ne peux que mettre une bonne note. Dommage quand même que l’histoire soit trop basique et parfois trop hachée, que Willis soit un peu à la ramasse, et que l’ensemble n’ait pas davantage de caractère. A voir.

Film Lent , On sait deja a peu pres comment cela va se terminer mais sinon , C'est un plaisir de regardez comme sa , C'est pour cela que je le met 3 /5