Premier échec pour Spielberg. Ce film était vraiment profondément débile. Aucune originalité, le style est tout simplement inintéressant, les personnages inintéressants, L'ambiance très terne, un son bidon, des dialogues nulissimes, beaucoup de répétition, l'histoire n'est pas du tout intéressante avec toutes ces poursuites en voiture, très mal rythmé, bâclé, pas intelligent, le jeu d'acteurs nul!!!!! on m'aurait dit que c'était un telefilm j'aurai cru. Il y a des poursuites en voitures durant tout le film. On manque de s'endormir a tout moment. Franchement sur ce coup Spielberg aurait pu s'abstenir et cette oeuvre lui bouffe d'ailleurs tout son talent. Cette réalisation me fait penser a un navet de Max Pécas. Sauf que évidement même lui il aurait fait mieux.
Un road-movie qui alterne scènes mollassonnes et scènes d'actions réussies. Un mix de "Thelma & Louise" et "Tueurs Nés" version bisounours... Son seul véritable intérêt est qu'il est le deuxième film de Spielberg. (Moyen)
Ce road-movie de Steven Spielberg est un chef d'oeuvre !!! Sublime film sur des hors-la-loi qui veulent récupérer leur enfant donné à des parents adoptifs !!! Des acteurs méconnus du grand public !!! film méconnu du grand public !!!
Steven Spielberg entame sont deuxième road-movie après l'excellente réalisation du téléfilm "Duel" deux ans plus tôt. Les techniques cinématographiques utilisées sont quasiment identiques, donc entièrement maitrisées. Le scénario est simple et accrocheur. Les courses poursuites omniprésentes sont inlassables, avec au passage une petite critique humoristique de la police par son intervention sur-dimensionné par rapport aux enjeux réels, également une critique humoristique de la médiatisation exagérée de l'escapade qui aura pour conséquence la création d'un mythe de l'ampleur d'un Bonnie & Clyde, de ce fait, la population locale honorera naivement chaque déplacement de ce fameux trio. Steven Spielberg arrive a pimenté sa première véritable réalisation cinématographique sans aucun souci.
Premier film de cinéma pour Steven Spielberg (alors âgé de 28ans), celui qui s’était fait remarquer avec son cultissime téléfilm Duel (1971), réalise pour la seconde fois, un road-movie endiablée avec lequel il s’inspire librement d’un étonnant fait-divers.
L’histoire remonte à 1963, lorsque Bobby Dent et sa femme Ila Fae prennent en otage un soldat et s’engage dans une folle et interminable course-poursuite. C’est l’une des chasses à l’homme les plus folles de l’histoire du Texas, elle fut diffusée en direct devant des millions de foyers à travers l’état.
Pour mettre en scène cette histoire, Spielberg s’est entouré d’une excellente distribution, avec Goldie Hawn & William Atherton dans les rôles principaux. Un couple détonant qui nous entraine au cœur d’une incroyable et improbable cavale, véritable barnum où se mêle une centaine de voitures de police et des médias aux aguets, prêt à tout pour le scoop de l’année, alors qu’au même moment, une centaine de badauds se pressent sur le bord des routes ou devant le poste de télé pour suivre cette impressionnante croisade.
Une course-poursuite magnifiée à travers de très beaux plans de caméras savamment chorégraphiés, passant de voiture en voiture (policier puis fuyards et inversement). La composition des plans est juste impressionnante, surtout venant de la part d’un si jeune cinéaste.
Sugarland Express (1974) est maitrisé de bout en bout, la tension y est constante (et à son apogée à la toute fin, lorsque le couple fait face à la maison de la famille d’accueil). Et dire que c’est seulement l’année suivante qu’il réalisera Les Dents de la mer (1975) !
Très bonne course poursuite des années 60 avec un peu d'humour mais surtout des personnages sympathiques des deux côtés. Il est plutôt impressionnant de voir la durée de la course et le nombres de voitures de police qui suivent ! Plusieurs tentatives de reprises de contrôles et d'arrestation sont présentes à l'écran. On se sent tout à faut en Amérique avec des petits clins d'oeil partout sur la générosité, la stupidité, le côté cowboy et collectionneur (Le luger).. .bref, nous sommes tout à fait dans la culture américaine. Le trio d'acteur est excellent, je ne me suis pas ennuyé une seconde !
Il faut oser le dire : ce film tourné par Spielberg est quand même un redoutable navet. Certes, il y a quelques plans bien tenus mais cela est loin de rattraper l'ensemble des maladresses qu'on note tout au long du film. Et puis, très vite, ce ballet de voitures lasse très vite les spectateurs.
Assez bon film de la fuite de ce couple pathétique au sein de l'Amérique profonde. Le petit défaut je trouve c'est la manière dont Spielberg égrène de temps en temps des scènes banales et sans intérêt au milieu de scènes, heureusement plus nombreuses, fortes et poignantes, voire même assez dramatiques. De plus il s'est fait plaisir à la fin car la scène des coups de fusil est très étoffée en cris ou coups de carabine!!!
Spielberg me déçoit pour une énième fois, ce road trip est vraiment très classique, du vu et revu! JE trouve un peu "too much" et ridicule ce convoi de flics poursuivants les deux évadés de prison. Il y a tellement mieux en road trip notamment "Thelma et Louise" ou "True Romance".
Spielberg dans un road-movie tiré d'un fait divers de 1969... Dur à y croire tant le couple kidnappeur est d'une idiotie sans nom ! Dès le début ils dévoilent leur noms, leur destination et croient dur comme fer qu'on va les laisser faire !!!! Ca aurait pu être invraisemblable et stupide mais Spielberg décide d'en faire une comédie absurde et presque burlesque. on suit alors un couple plus bête que méchant suivit par une armée de flics en bagnoles. Le vrai bon point reste que Spielberg réussit la transition délicate de la fin avec brio. car il s'agit d'une histoire vraie et l'écueil était justement ce virage de l'absurde vers un retour à la réalité. Un très bon film donc mais qu'il faut voir avec le dégré de divertissement qu'il faut.
Deuxième long-métrage de Steven Spielberg(le premier véritablement conçu pour le cinéma), "Sugarland Express"(1974) est un road-movie énergie,voulant faire passer un message,comme en vit beaucoup dans les années 70. Mais en hésitant tout du long entre la virée tragique et la comédie burlesque,Spielberg perd un peu son fil conducteur,et se retranche derrière sa mise en scène,forcément parsemées de multiples idées. Un couple en cavale,voulant retrouver leur fils placé en famille d'accueil,sont suivis par une horde de policiers et même par les médias. Le délire grossissant et ubuesque de ce fait-divers est forcé de se conclure radicalement,mais entre-temps,Spielberg prend le temps de développer des personnages attachants,bien que paumés. Goldie Hawn passe du rire aux larmes en une seconde sur la banquette arrière de la voiture de police détournée. On a de belles images de l'Amérique rurale,celle qui intéresse depuis toujours Spielberg,de même que ses thématiques de l'enfance brisée et lde l'abandon. Les scènes de poursuite sont parfaitement coordonnées. Le film manque de liant,et ne fait pas le poids face aux autres road-movies désespérés de cette période. A découvrir tout de même.
“Surgarland Express” est le premier long-métrage du grand Steven Spielberg. Sorti en 1974, le film suit une femme séparée de son fils placé en famille d’accueil. Elle forcera son mari à s’évader de prison pour retrouver leur fils. Ils vont prendre un policier sur leur chemin et s’attirer des ennuis au point de tomber dans une situation grotesque. Prix du scénario au Festival de Cannes 1974, c’est son seul film qui sera en compétition dans le plus grand festival de cinéma au monde. “Sugarland Express” a la qualité de nous tenir en haleine à chaque instant grâce à un équilibre parfait entre actions et moments dramatiques. Bien que la thématique de la famille décomposées et celui de la quête de liberté soient universels, “Sugarland Express” souffre peut-être d’une comparaison avec le magistral “Bonnie and Clyde” réalisé par Arthur Penn en 1967. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Pour son premier vrai long-métrage studio (Firelight était indépendant et Duel était un téléfilm), le jeune Steven Spielberg, vingt-six ans, est engagé par Universal Pictures pour adapter un fait divers racontant comment un couple désespéré a pris en otage un agent de police et a parcouru les routes afin de retrouver leur enfant placé en famille d'accueil. Un sujet dingue qui donna donc lieu à un road movie déjanté aussi épique que touchant. Spielberg retrouve donc les routes désertiques américaines et nous entraîne dans une folle escapade pleine de rebondissements et de moments forts brillamment mis en scène... Car si le film n'eut pas le succès escompté (il fut même un bide à son époque), il reste une œuvre typiquement ancrée dans les années 70, cette décennie qui aimait tant les road movies et les histoires dramatiques tirées de faits réels. On y découvre alors un Spielberg déjà habile conteur et metteur en scène surdoué, présentant son intrigue en deux/trois mouvements, faisant vrombir les moteurs, et commençant son incroyable histoire au bout des premières minutes. Couchers de soleil magnifiques, moments de tendresse touchants, petites scénettes rigolotes détendant l'atmosphère, fusillades tonitruantes... Le jeune réalisateur sait y faire pour nous maintenir éveillés. Face caméra, on se porte très vite d'affection pour cet improbable trio comprenant le couple Goldie Hawn / William Atherton et leur prisonnier de flic Michael Sacks. Une alchimie évidente se tisse entre les trois, progressivement visible en dépit de la situation. Médias alertes, police sur les nerfs, population ébahie par le fait divers : tout est soigneusement étalé à l'écran pour vivre cette mésaventure comme si on y était. Ainsi, bien que n'étant pas le meilleur film de son auteur et certainement pas le plus connu, Sugarland Express reste un road movie exaltant qui prouvait déjà à l'époque que Monsieur Steven Spielberg était un merveilleux conteur.