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    Pickpocket
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    67 critiques spectateurs

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    Jrk N
    Jrk N

    33 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2018
    Pickpocket 1960 est peut-être le film de Bresson le moins difficile à suivre, le plus immédiatement intéressant, celui où le style abrupt ne choque pas de suite.
    Un jeune étudiant est pris par le démon du vol à la tire. Le danger, le savoir faire, le gain qui permet de vivre : Michel (Martin Lassalle) interprète ce rôle avec une grande objectivité. Il rencontre la voisine de la sa mère, la Jeanne (la très belle Marika Green) qui va tomber amoureuse du voleur. Le pickpocket a un meilleur ami, Jacques(Pierre Leymarie) qui se désespéré de voir la dérive du pickpockett. Après un très long et très compliqué cheminement, le voleur trouvera enfin la voie de l'amour de Jeanne. "Jeanne, pour aller jusqu'à toi, quel drôle de chemin il m'a fallu prendre ! " est le dernier mot du film.
    Dans un supplément très intéressante du DVD Mk2, la réalisatrice Babette Mangotte a retrouvé les trois "modèles du film". Marika Green et Martin Lassalle sont devenus acteurs mais s'ils ont joué dans des films connus (notamment Marika Green), ils n'ont jamais reparu dans l'un ces Bresson où il n'y a pas d'acteurs. Pierre Laymarie devint un généticien célèbre. Tous trois ont été marqué profondément par la méthode de travail de Bresson. Script maniaque, recherche du moindre geste et du ton le plus neutres, absence de jeu, absence de théâtre, absence de musique. La narration avance vite et droit, avec des coupe franche, nul affect n'apparaît.
    Les films de Bresson sont des équations comportant des variables x, y, z et des paramètres fixés a, b, c,... C'est Bresson qui avec une précision sourcilleuse choisit les paramètres (action, scènes, séquences, découpage, sons etc) pour qu'ils soient le plus plats possibles, le moins envahissants, les plus pauvres. Mais c'est nous, spectateurs, qui par notre attention et notre imagination, enfin rendue libre, emplissons de signification les variables (personnalités, intentions, sentiments, motivations etc) qui sont laissées libres d'interprétation.
    Cette grande liberté du spectateur désarçonne souvent mais, comme ici, permet une nouvelle expérience, une réflexion personnelle, un engagement qui nous apprend beaucoup.
    Par exemple, de mon seul point de vue individuel, la morale est ici : nos passions nous éloignent de l'amour.
    Tel est le style très original de Bresson mais tel est également le plaisir rare qu'on prend à s'impliquer dans ses histoires.
    Noistillon
    Noistillon

    66 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2012
    Prodigieux. De Robert Bresson j'avais déjà vu le magnifique Au hasard Balthazar. Dans Pickpocket, on retrouve ce style austèrement beau. Le film est tout simplement fascinant. Le sujet d'abord est très atypique, et son traitement l'est tout autant. La narration est particulièrement étonnante car inattendue. Quant à la mise en scène, elle est vraiment magistrale : une scène de vols successifs dans une gare marque la mémoire par son extraordinaire fluidité. L'émotion surgit au moment où on ne l'attend pas et notamment dans un final lyrique de toute beauté. En plus, le film est dense et profond. C'est génial !
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2008
    Peut-être LE film emblématique d'un cinéaste à part (qui, au passage, n'appartient pas à la Nouvelle Vague, même s'il en était l'un des modèles). Cinématographiquement inclassable et d'une rigueur infaillible (à la manière d'un Tarkovsky, Dreyer ou Mizoguchi), il a développé toute une théorie sur l'art du cinématographe, comme quelque chose de fondamentalement différent du théâtre filmé. Cette rigueur est en adéquation parfaite avec la thématique de Bresson, entre Grâce et destinée inévitable. Le personnage principal décide, après une réelle réflexion (pas un simple arrangement), que certaines personnes, dont il estime faire parti, sont supérieures, et ainsi peuvent légitimement voler les autres, pour consacrer leur vie à quelque chose de plus important que rapporter de l'argent. Ainsi, il devient pickpocket, et tachera de faire de son activité un art dont il serait l'un des maîtres. Mais comme le dit la présentation du film, il se lasse du vol, et est amené à prendre conscience de quelque chose, après maints détours, à la fin du film, touché par la grâce. Le film est fascinant sur de nombreux points. L'aspect très littéraire (la narration passe souvent par l'écriture chez Bresson) et cette direction d'acteurs si particulière bien sûr, mais aussi le personnage principal, élitiste affirmé sans jamais tombé dans la caricature. Les scènes de vol aussi subjuguent, grace à un montage audacieux. Bref, ce film est probablement une bonne idée pour découvrir ce cinéaste si particulier, mais si important, et adulé par tant de gens (au premier lieu desquels Tarkovsky).
    Guillaume182
    Guillaume182

    120 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2012
    Enfin je découvre le cinéma de Bresson un des plus grands maîtres du cinéma Français ( c'est ce que j'ai entendu maintenant je dois le constater par moi-même).

    L'histoire parait a priori peu emballante, mais grâce à la mise en scène et à la maîtrise technique de Bresson j'ai réussi à m'intéresser et je me suis laissé emporter.

    L'histoire retrace l'itinéraire d'un homme solitaire et sans travaille qui devient naturellement pickpocket, cette activité l'obsède et il ne voit pas les gens qui s'intéressent à lui.

    D'ailleurs il arrivera à les reconnaitre une fois qu'il touchera le fond.

    Les scènes de vole sont tellement bien filmés, que ça me laisse admiratif.

    Autre chose qui m'a rendu admiratif c'est l'actrice Marika Green (Tante d'Eva green) visage d'ange d'une beauté incroyable et sous certains angles elle m'a directement fait penser à Natalie Portman, j'ai même cru que c'était elle! C'est hallucinant.

    Bref je vais en revenir éhéhé.

    En tout cas le film est intéressant, mais il manque de profondeur ou d'émotions pour en faire un film véritablement inoubliable ( Pour les Cahiers du cinéma, il s'agit d'un de leurs films préférés).

    Et puis j'aimerais parlé du jeu désastreux des acteurs qui donnent tout simplement l'impression de réciter un texte sans aucune impliquation, sans aucune passion ni émotion et ça gache le film.
    Un bon film simplement.
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juin 2007
    Pickpocket est un film de Robert Bresson qui a une filmographie plutôt particulière. Celui-ci parle d’un homme complètement cleptomane et qui se pense supérieur intellectuellement par rapport au reste de l’humanité. C’est pour cela qu’il décidera de voler par différentes méthodes, que lui aura appris un pickpocket professionnel, il ne pourra plus s’en passer, cette activité peu en adéquation avec les lois deviendra sa raison de vivre. Les scènes multiples de vol effectuées par Michel sont superbement filmés sous l’œil du réalisateur français, toutes sont précises et minutieuses. Robert Bresson mettra en finalité de l’histoire que l’homme cherchait un moyen de conquérir une femme du nom de Jeanne qui est la voisine de sa mère. Il comprendra son amour pour elle qu’à partir du moment où il sera en prison et qu’il n’aura plus dans la tête de pouvoir voler. Une triste et à la fois heureuse conclusion qui montre que l’homme doit se passer d’une passion quelle qu’elle soit, pour pouvoir profiter d’autres plaisirs et occasions. Son obsession de vol l’a contraint à être totalement obnubilé et à ne même plus se rendre compte de ce qui se passait autour de lui. Il est comme absent dans son monde, il est constamment dans la réflexion et la pensée d’un prochain vol.Bresson dresse ici le portrait de l’homme qui a besoin de passion mais certaines passions peuvent être plus destructrices qu’autre chose quand elle n’est pas en adéquation avec les normes de la société dans laquelle on vit.De plus, certains se mettent des choses en tête et se sentent supérieur mais en même temps ce n’est pas une forme de marginalité, je connais plein de gens qui se sentent plus intelligent que la moyenne !La réflexion de Bresson est quand même assez juste et riche, cependant j’ai trouvé le film assez long et limite soporifique. Le film est lent, seul la fin est vraiment intéresante. Un film que j’ai aimé sans non plus être subjugué bien que l’on ne peut pas nier la spécificité du cinéma de Bresson
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 septembre 2010
    Pickpocket, s'il a un côté film de curé quelque peu déplaisant, est une perle dans le cinéma français. Si le film est court, il parvient en ce laps de temps à ouvrir des perspectives morales et métaphysiques avec une délicatesse rare. Hélas, Bresson ne peut s'empêcher de se faire moralisateur, mais il peut se le permettre compte tenu de la leçon de cinéma et de conduite qu'il nous administre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 juin 2010
    un film surévalué
    A part les passages de pickpocket (merci Mr Kasalgi), un film à la morale bigote.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2021
    Je n’adhère pas à ce cinéma solennel, intellectuel, volontairement inexpressif, dans le jeu des personnages comme dans leur ton (seul le bruitage est abondant), où la phrase la plus anodine est déclamée comme si elle avait un sens majeur. En revanche l’ambiance parisienne doinesque métro-autobus est sympa. Quand au sens profond du film… ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    c'est plus qu'un film, cela ressemble par moments à un documentaire sur les motivations et les raisons d'un homme qui
    se livre à une pratique étrange et pourtant encore courante de nos jours, dérobés à des inconnus des portefeuilles ou montres, etc... le film sur le mode "la première personne" style narratif apporte encore plus de profondeur à ce personnage somme toute banal, qui mène une vie simple mais qui essaie de faire de son "metier" un art et cherche une forme d'absolution auprès de son entourage, encore une fois Bresson dépeint la solitude d'un être perdu dans so for intérieur et cela nous rappelle un autre film "le journal d'un curé de campagne" , les deux personnages vivent repliés sur eux-mêmes tout en se consumant inéxorablement
    Autrui
    Autrui

    13 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2008
    Le quotidien passionant d'un pickpocket professionel .
    Un portrait sobre, mais bien plus complexe qu'il n'y paraît , abordant ainsi de nombreux autres sujets que le vol (l'impression de supériorité, l'insensibilité ...) en une courte durée.
    Des scènes de "pickpocketages" à la châine mythiques et génialement conçues.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2010
    Croyant que j'allais ne rien comprendre et vite me faire chier par un coté pseudo-élitiste du cinéma, je me suis mis a regarder ce film avec réserve. Et puis dès que j'ai vu le générique du début, rien que la police de l'écriture accompagnée de la musique : j'ai compris. Mr Bresson est un esthète. Le film commence avec sa lenteur tellement fluide, tout est calibré sur mesure : la musi[qu]alité. Pas de superflu, juste l'essentiel. Bref, c'est magnifique, génial, voluptueux : c'est grand ... comme un père ; voila c'est ça, je l'ai reconnu, comme une évidence, Bresson c'est Le Grand Père du Cinéma.
    Christianm75
    Christianm75

    7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 avril 2016
    J'ai bien du mal à appréhender l'univers cinématographique de Robert Bresson.Déjà décontenancé par "Mouchette" j'avoue ne pas avoir vu dans "Pickpocket"autre chose qu'un petit film vaguement policier assez ennuyeux. Je n'ai réellement pas saisis la portée métaphysique qu'on lui accorde généralement.Les personnages sont atones et déambulent tels des fantômes desincarnes, la mise en scène est ascetique et le manque de dramatition ne fait rien pour nous permettre de nous raccrocher à cette oeuvre.Sans être totalement ininteressant ce film se regarde, mais ne passionne pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 juillet 2010
    Bresson nous offre un beau film.Le plus impressionant est la maitrise technique de Bresson. Les scénes des vols sont filmées à la perfection, on ressent la tension et on admire le tour de passe passe de ces porte-feuilles. Dommage que les autres scénes soit pas aussi belles et intense mais reste tous de même sublime. Le personnage principal peut paraitre un fade et sans charisme au début mais au final on comprend se choix du réalisateur.
    Luce Grosjean
    Luce Grosjean

    28 abonnés 1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    Quel drôle de chemin il m'a fallut parcourir pour voir ce film ! Drame trop sérieusement romantique, Bresson réussit tout au long de son film qu'a nous enveloppé d'apathie pour finalement faire surgir, comme par désespoir l'amour. Les corps en mouvement sont douloureux et toujours à contre sens, même les moments de vol manquent de fluidité et appuie le mal-être dans lequel baigne les personnages. Des moments de magie apparaissent, ce qui ne le rend non pas indispensable mais à voir pour l'expérience.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    Un film qui vaut pour la démonstration remarquable du jeu de passe-passe qu'exercent les pickpockets, tout en ne s'attardant heureusement pas sur les réactions des victimes (les "aux voleurs!") auraient été de trop
    , la pauvreté des dialogues minimalistes et le jeu d'acteur très plat (même en étant voulu par Bresson) gâche le plaisir. On croirait reconnaître le style de Truffaut avec ses voix-off monotones sur fond d'airs de violons.
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