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    Pickpocket
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    67 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 juillet 2010
    Bresson nous offre un beau film.Le plus impressionant est la maitrise technique de Bresson. Les scénes des vols sont filmées à la perfection, on ressent la tension et on admire le tour de passe passe de ces porte-feuilles. Dommage que les autres scénes soit pas aussi belles et intense mais reste tous de même sublime. Le personnage principal peut paraitre un fade et sans charisme au début mais au final on comprend se choix du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2010
    Croyant que j'allais ne rien comprendre et vite me faire chier par un coté pseudo-élitiste du cinéma, je me suis mis a regarder ce film avec réserve. Et puis dès que j'ai vu le générique du début, rien que la police de l'écriture accompagnée de la musique : j'ai compris. Mr Bresson est un esthète. Le film commence avec sa lenteur tellement fluide, tout est calibré sur mesure : la musi[qu]alité. Pas de superflu, juste l'essentiel. Bref, c'est magnifique, génial, voluptueux : c'est grand ... comme un père ; voila c'est ça, je l'ai reconnu, comme une évidence, Bresson c'est Le Grand Père du Cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 juin 2010
    un film surévalué
    A part les passages de pickpocket (merci Mr Kasalgi), un film à la morale bigote.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 807 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2010
    très bon film, utilisation de la musique parfaite, beau, sobre, fin magnifique, tout ce que j'aime.
    carter311
    carter311

    6 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 octobre 2009
    Pourquoi est-ce que dans une critique les gens essayent forcément de balancer des infos wikipédia du style "une adaptation voilé de Dostoievski" ou "propos du film proche de the rope d'Hitchcock"?Ce film dont le jeu est celui de la distanciation brecthienne...non je vais pas m'y mettre.Ce film (bon Bresson et la nouvelle vague...ce n'est pas parce qu'il est sorti en 1959 début du mouvement et que Bresson est français qu'il faut forcément l'associé ce n'est pas une bonne représentation, c'est comme si on citait Chucky la poupée comme représentant du film d'horreur, y'a mieux quand même).Après personnellement j'ai trouvé ca chiant, ni plus ni moins.Jeu d'acteur difficilement supportable malgré quelques beaux moments.
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 juin 2009
    Enième tentative d'apprécier l'œuvre de Bresson, et énième échec. Comment parvient-il à réaliser des films aussi soporifiques ? Le scénario se résume à deux lignes, les dialogues sont rarissimes et fades, la musique se concentre à la fin (bien sûr les bressoniens y verront un "message" de la part du réalisateur), enfin le héros principal semble être la version humaine de Droopy tellement il est apathique. Bref, c'est pas demain la veille que je vais me mettre à apprécier Bresson.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2009
    Ne cherchez plus : il y a quelque chose de définitif dans ces mouvements de portefeuilles, et dans le parcours de ce personnage. Quelle trajectoire, et quel film !
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2008
    Peut-être LE film emblématique d'un cinéaste à part (qui, au passage, n'appartient pas à la Nouvelle Vague, même s'il en était l'un des modèles). Cinématographiquement inclassable et d'une rigueur infaillible (à la manière d'un Tarkovsky, Dreyer ou Mizoguchi), il a développé toute une théorie sur l'art du cinématographe, comme quelque chose de fondamentalement différent du théâtre filmé. Cette rigueur est en adéquation parfaite avec la thématique de Bresson, entre Grâce et destinée inévitable. Le personnage principal décide, après une réelle réflexion (pas un simple arrangement), que certaines personnes, dont il estime faire parti, sont supérieures, et ainsi peuvent légitimement voler les autres, pour consacrer leur vie à quelque chose de plus important que rapporter de l'argent. Ainsi, il devient pickpocket, et tachera de faire de son activité un art dont il serait l'un des maîtres. Mais comme le dit la présentation du film, il se lasse du vol, et est amené à prendre conscience de quelque chose, après maints détours, à la fin du film, touché par la grâce. Le film est fascinant sur de nombreux points. L'aspect très littéraire (la narration passe souvent par l'écriture chez Bresson) et cette direction d'acteurs si particulière bien sûr, mais aussi le personnage principal, élitiste affirmé sans jamais tombé dans la caricature. Les scènes de vol aussi subjuguent, grace à un montage audacieux. Bref, ce film est probablement une bonne idée pour découvrir ce cinéaste si particulier, mais si important, et adulé par tant de gens (au premier lieu desquels Tarkovsky).
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2008
    Singulier et étrange, rapidement ce "Pickpocket" sait éveiller notre curiosité et notre intérêt, d'autant plus que la maitrise technique du film s'avère assez impressionnante. Photo sublime, lumière savante, scènes de vols filmées avec une intelligence et une subtilité qui laisse pantois... C'est donc peu dire que l'ensemble sait nous séduire. Il manque néanmoins à l'oeuvre ce petit supplément supplément, cette inspiration qui aurait permis de rendre le film subjuguant et inoubliable, car il faut tout de même reconnaitre que l'on s'ennuie parfois un peu. De plus, il y a cette gestion incompréhensible des acteurs (particulièrement Martin Lasalle), qui se contentent de réciter par coeur leur texte sans enthousiasme ni envie. Néanmoins, cela apparait presque comme secondaire, car Bresson a su dessiner de fort belle manière des personnages fantomatiques assez captivants et tout en nuances, justement parce que l'on ne sait rien d'eux et que leur motivation et leur psychologie reste secrète. Nous voila donc en face d'un film déroutant parfois mais tellement étonnant et saisissant qu'il n'en demeure pas moins des plus recommandables.
    Autrui
    Autrui

    13 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2008
    Le quotidien passionant d'un pickpocket professionel .
    Un portrait sobre, mais bien plus complexe qu'il n'y paraît , abordant ainsi de nombreux autres sujets que le vol (l'impression de supériorité, l'insensibilité ...) en une courte durée.
    Des scènes de "pickpocketages" à la châine mythiques et génialement conçues.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2008
    L’ascétisme des films de Robert Bresson cache souvent aux premiers regards une immense réalisation cinématographique. Il ne faut pas parler de narration, trop connoté à la littérature, ni même de mise en scène, emprunt de théâtralité. Le travail que Bresson effectue au travers de ses films relève pleinement du domaine cinématographique. «Pickpocket» (France, 1959) définit cette notion d’une manière exemplaire. Délaissée des afféteries du théâtre et de la littérature (encore que la voix off en invoque la narrativité), l’œuvre crée ses propres moyens d’expression, découpe les espaces et le temps pour insuffler dans les images, au cœur des plans, une connexion du monde par le montage. Il n’y a pas deux plans à la suite qui partage un même fond, hormis lors de quelques champs-contre champs. Le montage unit ce que les cadres closent. Repliés par des cadrages sûrs, les plans abolissent le hors-champ. Pourtant le film réussit à créer un univers entier, formule un monde à partir de morceaux. La charge émotionnelle du film provient de l’importance qu’il donne aux interstices plutôt qu’aux images apparentes. L’esprit du spectateur, par le biais du montage, est directement convoqué pour pouvoir reconstituer les fractions de plans en une tonalité d’images. «Pickpocket» est une symphonie des mains, magistralement composée de doigts agiles qui semblent comme s’échapper de leur poignée pour se glisser sous un pardessus et dérober leur argent aux badauds. A cette intrigue bellement cinématographiée, Bresson appose un questionnement moral. C’est une interrogation qu’émet l’œuvre, jamais une affirmation. Dépensant à foison sa liberté par le vice de son exercice, le vol, Michel se retrouvera inévitablement derrière les barreaux. Cette conclusion, qui répond à une moralité, soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout. La plus importante de ces questions est celle du choix. L’humain est-il apte à choisir son avenir ou répond-il à un destin ?
    Jean-François S
    Jean-François S

    41 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2010
    Considéré comme un des films phare de la nouvelle vague. Je suis décidement encore une fois rester de marbre devant ce monument du cinéma. Si j'arrive à concevoir que la nouvelle vague a ouvert une certaine liberté d'expression dans un système qui était principalement dirigé par des sociétés majors depuis des décénies, ne n'arrive pas à hisser au rang de chef-d'oeuvre un film où l'absence de jeu d'acteur le rend ridicule. La scène où Martin LaSalle hausse le ton avec l'inspecteur en jetant un livre au sol ma fait éclater de rire. Elle aurait eut sa place dans la famille Le Quesnoy d'Etienne Chatiliez. Certe les scènes de ballet des mains barbotant divers objets sont bien filmées, mais était-ce vraiment révolutionnaire à l'époque... j'en doute. Pour la très belle photographie du film j'accorde une petite étoile de compensasion.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 mai 2008
    Je pense que je suis rude mais je n'ai vraiment pas été porté par le film, sûrement car j'étais très fatigué en le regardant. Cependant si le concept du film est intéressant, il aurait mieux valu suivre un peu plus le Crime et Châtiment de Dostoievski ! Si les scènes de vols sont les plus intéressantes sur le travail des plans, le jeu des acteurs peut laisser de marbre même si l'effet rédibitoire est forcément voulu. Pour un film qui dure une 1h15 j'ai vraiment cru qu'il durait deux heures. Je n'ai vraiment pas réussi à être pris par le film! Dommage pour mon premier film de Bresson. On dira deux étoiles et demi mais pas plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 avril 2008
    Robert Bresson a une façon de filmer bien singuliere,il ne s'occupe pas de l'acteur mais (dans ce film)des mains,la scène géniale dans la gare parisienne nous le montre bien,rarement l'acteur n'est montré on ne voit que des mains voler des objets en s'agitant et "dansant" au son de la musique,un ballet splendide qui hisse ce film au niveau de chef d'oeuvre.Quelques longueurs viennent ternir un film qui marquera tout de meme n'importe quel amoureux de cinéma.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2008
    Une main s'infiltrant délicatement dans un sac à main. Un jeune homme au regard suffisant et au coeur fragile. Une poésie de la cleptomanie réalisé par le grand Robert Bresson. La puissance de Pickpocket provient principalement de la bande sonore d'Archimbaud dont on peut vanter les mérites ( le spectateur que je suis s'est trouvé littéralement happé par le brouhaha d'une foule, par l'agitation des rues de Paris ou encore par le ronronnement du métro...). Autre qualité indéniable : le traitement du personnage de Michel, être vulnérable et paradoxalement assez antipathique, aspirant à la liberté d'agir selon ses propres règles. Cette prétention se transforme vite en quelque chose de magique : l'élégance de son jeu, son art de chaparder les portefeuilles et les montres de ses victimes avec un doigté totalement sensuel frise le sublime. Un très grand film, solennel sans être emphatique. Beau, charnel et d'une finesse rarement égalée dans le cinéma français des années 50, Pickpocket touche par son mélange de médiocrité, d'austérité et d'humanité. Bresson : un artiste regretté. Un grand cinéaste.
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