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    Pickpocket
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    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 726 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2024
    Disséquant les rouages du vol à la tire dont la technicité le présente comme une ambition artistique aux yeux du protagoniste, ce (faux) policier instaure une distance par le caractère mécanique de l'interprétation principale, dépourvue de tout affect ou émotion sinon dans les dialogues et cette voix off faisant du film une potentielle retranscription de nouvelle. De façon amorale l'intrigue nous présente une découverte de l'amour inattendue - et sans doute rédemptrice. Singulier!
    defleppard
    defleppard

    303 abonnés 3 242 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2023
    Pickpocket. Robert Bresson face aux démons de l'argent volé comme dans plusieurs de ses films. Les rapports philosophiques entre le policier et le voleur font plutôt sourire. Trois étoiles et demie.
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2023
    Journal de bord d’un voleur compulsif, aussi fascinant par sa mise en scène minutieuse, que déroutant par son scénario manquant de fluidité et d’émotions. 2,75
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 770 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2022
    C’est ma première expérience avec Robert Bresson et c’est avec une gêne non dissimulée que je ressors… gêné.
    Le devrais-je ?
    On a le droit de ne pas aimer Bresson ou plus exactement « Pickpocket ».

    Le problème : je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé Bresson et son « Pickpocket ».
    Le seul souci, en ce qui me concerne, c’est la direction d’acteurs.
    Eh oui, j’y reviens, c’est mon dada à moi, mon cheval de bataille.
    Je suis très sensible à la direction d’acteurs, si je ne crois pas au jeu, je ne crois pas au récit. Si je ne crois pas au jeu, il ne peut y avoir d’émotion.
    Je marche à la direction d’acteurs. Je carbure à la direction d’acteurs !
    Après un été à découvrir la Nouvelle Vague avec Rohmer et Varda aux directions d’acteurs navrantes pour les non-professionnels, j’entame l’automne avec Bresson et son « Pickpocket » ; un automne pluvieux s'annonce.

    Seulement, j’apprends de l’actrice Marika Green qui interprète le rôle de Jeanne que ce que je considère comme non-jeu est la volonté de Robert Bresson.
    Depuis son film « Les dames du Bois de Boulogne », il s’est juré de travailler qu’avec des non-professionnels qu’il modèlerait à sa façon.
    Il ne voulait pas d’acteurs même amateurs qui auraient eu une expérience théâtrale. Une sorte de dogme.
    Le ton imposé serait la voix blanche, ce qui pour moi correspondrait à « chanter » comme on dit au théâtre ou un ton neutre.
    A partir de ce postulat, je reconsidère la direction d’acteurs de Robert Bresson. Il y a bien une direction d’acteurs apparemment, et cette voix blanche ou neutre est assumée. C’est ainsi que Robert Bresson perçoit l’incarnation d’un personnage.
    Pour moi, c’est une désincarnation. Une voix désincarnée.
    Et j’en reviens à mon premier credo : si un personnage est désincarné, par évidence comment peut-il me toucher s’il n’incarne pas son personnage.
    Et tout le reste passe à la trappe, le récit, l’aspect technique et artistique.
    J’imagine aisément que cela ne doit pas être évident pour un acteur.

    Franchement, deux scènes sont ridicules et comme dirait mon prof de théâtre : « Je n’y crois pas un instant ! » :
    spoiler: - la scène ou Jeanne invite Michel à voir sa mère mourante, elle le somme pratiquement, le ton employé n’est pas du tout convaincant. Je comprends que Michel ((Martin LaSalle) ne la suive pas. - la scène où ce même Michel découvre dans sa chambre le commissaire qui l’attend. Michel se saisit d’un livre pour marquer qu’il est à bout de ce harcèlement avec un « Assez ! » que même un CM2 non dirigé simulerait un tantinet mieux.

    Quant à Pierre Leymarie (Jacques) sans commentaire.

    Comment puis-je croire au reste ?
    On se croirait à une kermesse de fin d’année avec des élèves qui font au mieux et pour qui on a envie d’être bienveillant car car seule l’intention compte.

    Si je veux apprécier pleinement « Pickpocket », autant que ce soit muet !

    A cela s’ajoute un son exagérément envahissant.
    On l’entend au poste de police et surtout quand Michel observe les clients dans une banque. Le son est tellement omniprésent avec la même intensité, c’est à se demander si tous les bâtiments, police, banque, gare ont un toit !
    Les pas de tous les protagonistes résonnent aussi exagérément, figurants compris !
    J’attache de l’importance à la qualité du son mais il ne semble pas s’inscrire dans une réalité.

    J’admire sincèrement ceux qui passent au-dessus de ça pour se consacrer essentiellement à son récit et à sa maitrise artistique.
    Je ne lui enlève ni sa sincérité, ni sa radicalité.
    Justement, en parlant de radicalité, moi aussi je suis radical.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2022
    " Je n'avais plus les pieds sur terre, je dominais le Monde ! "

    Cette phrase ne proviens pas de l'ouverture du film mais surgit seulement quelques instants après son tout premier coup d'éclat et restitue, en elle-même, bien là tout ce dont il est question au cours de ce récit. Initiation, méthode, dévotion, conditions et pulsions, le tout pour parcourir une vie ... Pickpocket à l'instar d'Un Condamné à Mort s'est échappé narre le déroulée de son protagoniste, de ses opinions, à ses motivations, de ses finalités surtout. Cette phrase que je m'apprête à écrire est belle et bien énoncé dans ce long métrage, elle résonne et constitue son but à la réflexion attesté, " Pourquoi Vivre ? ".

    spoiler: Il arrive parfois que certains films dans la filmographie d'un réalisateur se suivent, ou se croisent sans que cela soit implicite, pourtant les vues se rejoignent, avant de mieux se séparer ... Un Condamné à mort s'est échappé comme son nom l'indique s'acheminais sur une évasion, Pickpocket sur une capture, pour autant la liberté et son fondement s'affiche à cet instant, dans son contraste le plus fécond et imagé. D'ailleurs le début étais complètement inversé, réclusion contre fuite, Bresson refait donc son histoire et projette ses marottes à d'autres trajectoires.


    Puisqu'il est question d'attitude, comment ne pas percevoir l'arrogance dans le regard de Michel. Sa colère est froide, elle se dirige contre le monde à l'envers qu'il tente de retendre à sa manière, la bonne ? Chacun jugera, ou non, si tenter que certaines hautes âmes s'en délivrent. Lui ne jure que de par son obscur désir, le confectionne et l'érige en art de vivre et se laisse consumer par ses réussites. Pickpocket est une poursuite de sa propre fuite, à bien des égards, le film de Robert Bresson le plus tortueux parmi les trois déjà vues.

    Du coté du jeu de ses acteurs, le diapason est uni autour des envies de relecture de son réalisateur. On y entrevoit tour à tour les les contours et fige ses corps en actions pour une postérité certaines. Les mains, les yeux, le moindre geste fais sortir de toutes potentielles torpeurs d'un mimétisme surannés. C'est beau !

    Néanmoins, pour une première, ce film m'a trop chahuté. Je retenterai le coup à l'avenir, avec des sens plus aiguisé ...
    Clément Guenat
    Clément Guenat

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2021
    …”aujourd’hui, j’ai vu un film dépassant mes attente. Un film qui est réalisé avec soin… c’était Pickpocket! Je pense que je le préfère à un condamné à mort c’est échappé donc je vais lui mettre cinq étoiles, et descendre mon ancien favoris des Bresson. Chaque petit frottement, chaque pas, chaque bruit se font très bien ressentir”…
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2021
    Je n’adhère pas à ce cinéma solennel, intellectuel, volontairement inexpressif, dans le jeu des personnages comme dans leur ton (seul le bruitage est abondant), où la phrase la plus anodine est déclamée comme si elle avait un sens majeur. En revanche l’ambiance parisienne doinesque métro-autobus est sympa. Quand au sens profond du film… ?
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juin 2020
    « Pickpocket » est l’archétype de la tentative prétentieuse et ratée. Au départ Bresson voulait s’affranchir à la fois des codes du policier et des codes du cinéma proprement dit. Donc, avec des acteurs amateurs qui récitent, soutenus par une voix off monocorde, nécessaire car aucune scène n’est assez illustrative, ni fluide, pour que les images se suffisent à elles mêmes, exception faite du cours donné par Kassagi et le baiser final (les deux sans la voix off !). Pénible, sans intérêt, sans morale autre que le hasard des circonstances, le cheminement soi disant psychologique ne pourrait même pas s’élever au niveau d’un manuel du style « La psychologie pour les nuls ». Seule la photographie de Léonce-Henri Burel et le travail musical ironiquement décalé de Francis Seyrig sauvent ce film du naufrage. Encensé par une certaine critique qui associe Bresson à la nouvelle vague, alors que Godard et Truffaut ont réalisés de vrais chef d’œuvres (« Le Mépris » et « Pierrot le Fou » pour le premier, « Les 400 coups », « La nuit américaine » et « Le Dernier métro » pour le second), « Pickpocket » semble aussi creux, dissonant et fabriqué que les concertos pour batteries de cuisine, klaxon et autoroute qui se prétendent être de la musique. Ici, les 76 minutes interminables du métrage sont paraît-il du cinéma.
    philippefleury
    philippefleury

    1 abonné 110 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2019
    Pickpocket est une bizarrerie : pourquoi Bresson nous propose-t-il une tentative de démonstration, qui plus est non argumenté, sur la légitimité du vol de la part de personnes qui se penseraient géniales ? Néanmoins la mise en scène est remarquable et le jeu des acteurs très singulier. Heureuse époque où l'on pouvait financer des films aussi singulier.
    Mais surtout comme j'avais 10 ans où moment du tournage de ce film c'est un vrai plaisir de se balader dans less Paris de mon enfance : le beaujolais nouveau vivifiant des affiches du métro, les magasins Lissac avec leur appareil de contrôle de la vision digne des film de science fiction, etc.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    Austère et intello, ce film court (1h15) de Robert Bresson est sorti en 1959. Développant des préoccupations proches de la Nouvelle vague tout en proposant un style singulier, Pickpocket nous fait suivre le parcours amoureux et délinquant d’un jeune homme irrémédiablement attiré par le vol de portefeuilles. La mise en scène carrée et ciselée du cinéaste français est impressionnante de maîtrise, en particulier dans les séquences de chapardage. Cérébral et dépouillé.
    Jrk N
    Jrk N

    33 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2018
    Pickpocket 1960 est peut-être le film de Bresson le moins difficile à suivre, le plus immédiatement intéressant, celui où le style abrupt ne choque pas de suite.
    Un jeune étudiant est pris par le démon du vol à la tire. Le danger, le savoir faire, le gain qui permet de vivre : Michel (Martin Lassalle) interprète ce rôle avec une grande objectivité. Il rencontre la voisine de la sa mère, la Jeanne (la très belle Marika Green) qui va tomber amoureuse du voleur. Le pickpocket a un meilleur ami, Jacques(Pierre Leymarie) qui se désespéré de voir la dérive du pickpockett. Après un très long et très compliqué cheminement, le voleur trouvera enfin la voie de l'amour de Jeanne. "Jeanne, pour aller jusqu'à toi, quel drôle de chemin il m'a fallu prendre ! " est le dernier mot du film.
    Dans un supplément très intéressante du DVD Mk2, la réalisatrice Babette Mangotte a retrouvé les trois "modèles du film". Marika Green et Martin Lassalle sont devenus acteurs mais s'ils ont joué dans des films connus (notamment Marika Green), ils n'ont jamais reparu dans l'un ces Bresson où il n'y a pas d'acteurs. Pierre Laymarie devint un généticien célèbre. Tous trois ont été marqué profondément par la méthode de travail de Bresson. Script maniaque, recherche du moindre geste et du ton le plus neutres, absence de jeu, absence de théâtre, absence de musique. La narration avance vite et droit, avec des coupe franche, nul affect n'apparaît.
    Les films de Bresson sont des équations comportant des variables x, y, z et des paramètres fixés a, b, c,... C'est Bresson qui avec une précision sourcilleuse choisit les paramètres (action, scènes, séquences, découpage, sons etc) pour qu'ils soient le plus plats possibles, le moins envahissants, les plus pauvres. Mais c'est nous, spectateurs, qui par notre attention et notre imagination, enfin rendue libre, emplissons de signification les variables (personnalités, intentions, sentiments, motivations etc) qui sont laissées libres d'interprétation.
    Cette grande liberté du spectateur désarçonne souvent mais, comme ici, permet une nouvelle expérience, une réflexion personnelle, un engagement qui nous apprend beaucoup.
    Par exemple, de mon seul point de vue individuel, la morale est ici : nos passions nous éloignent de l'amour.
    Tel est le style très original de Bresson mais tel est également le plaisir rare qu'on prend à s'impliquer dans ses histoires.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 octobre 2018
    Pickpocket n’a rien de très original, entre une question morale à la Dostoïevsky, un héros à la Meursault, un attirail de personnages secondaires purement fonctionnels et un scénario un peu démonstratif. Son intérêt réside plutôt dans l’ambiguïté entre un scénario qui pose la question du bien et du mal et une réalisation qui s’intéresse plutôt à la beauté du geste. C’est dans les trop rares scènes de vol, les plus belles du film, que Pickpocket dépasse son spleen et son atmosphère très datée pour rappeler le sublime Trou de Becker. Mieux que Bresson, Becker avait compris que ce sont les petits gestes (et non les grandes réflexions philosophiques) qui font la matière vivante d’un film.
    Matis H.
    Matis H.

    11 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2018
    C'est dans la mise en scène minutieuse d'une main qui rentre dans un sac, que Bresson illustre le paradoxe qui anime son personnage, à la fois au plus près des gens, mais qui perd complètement prise avec le réel. Un être enfermé dans son propre quotidien - situation que les nombreux surcradrages viennent subtilement appuyer - et qui nourrit une obession maladive pour le vol.

    Cette radicalité, à la limite du robotique, voit Bresson construire son "Pickpocket" comme une œuvre de la négation. Les valeurs disparaissent, que ce soit celle du vol, Michel se moque du gain, l'obsession vient de l'action; celle des rapports humains, rien de semble être à sa place, rien ne sonne juste, des acteurs hallucinés jusqu'aux dialogues; mais surtout la narration, qui là encore se voit dépossédée au profit de lettres, voix-off etc.

    "Pickpocket" devient alors un film conceptuel, une tentative desespérée de rattraper le réel, et de retrouver une place concrète. En cela, la dernière scène est bouleversante, car redonnant tout son poids au corps et aux sentiments. Un chef-d'œuvre brut que l'on peine à expliciter tant il est à l'image des vols du personnage : précis, maitrisé et impalpable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    c'est plus qu'un film, cela ressemble par moments à un documentaire sur les motivations et les raisons d'un homme qui
    se livre à une pratique étrange et pourtant encore courante de nos jours, dérobés à des inconnus des portefeuilles ou montres, etc... le film sur le mode "la première personne" style narratif apporte encore plus de profondeur à ce personnage somme toute banal, qui mène une vie simple mais qui essaie de faire de son "metier" un art et cherche une forme d'absolution auprès de son entourage, encore une fois Bresson dépeint la solitude d'un être perdu dans so for intérieur et cela nous rappelle un autre film "le journal d'un curé de campagne" , les deux personnages vivent repliés sur eux-mêmes tout en se consumant inéxorablement
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    C'était mon 1er Bresson et j'ai donc commencé par celui qui a sans doute la plus belle réputation. Bon, autant dire tout de suite que ce fût une douche froide tant le film, en dépit d'indéniables qualités visuelles, est juste horrible à suivre en dépit de sa durée assez courte (1h15 au compteur). Déjà, Bresson semble avoir demandé à ses acteurs de ne pas jouer. Il en résulte un film animé par des pantins désincarnés, ne faisant ressentir aucune émotion, nanti d'un texte à la limite du ridicule ("j'avais couru, j'étais tombé" dit le héros en se bandant la main, le tout en voix off sinon c'est pas drôle) et on a bien du mal à accrocher à une histoire d'amour centrale qui n'est jamais palpitante, jamais émouvante, jamais sensée (l'amour fou qui domine la raison, véritable excuse fourre-tout des auteurs incapables de faire ressentir une émotion et de dépeindre le sentiment amoureux de manière convenable). La mise en scène des larcins du héros sont par contre des sommets de cinéma, avec parfois une inventivité, un rythme, un emballement qui font plaisir à voir. Là, le film décolle et nous accroche. Le reste du temps, on s'ennuie, on erre dans des petites pièces en écoutant le ton monocorde du héros nous débiter des banalités. Le cinéma d'auteur tenait là son Totem et Bresson entrait dans la légende. Mais c'est une légende que je n'ai pas envie de voir plus avant. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
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