Après la réussite du "Magnifique", couronnée d'un beau succès public, il semblait inévitable que le tandem De Broca/Belmondo se reforme rapidement. Ici, on abandonne totalement l'alternance entre les scènes réelles et les scènes fantasmées. Tout est réel. Belmondo n'est plus un écrivain ringard doublé du meilleur agent secret au monde, il est Victor Vauthier, petit escroc au capital sympathie inépuisable. Cet "Incorrigible" repose entièrement sur les épaules d'un Bébel laissé en totale roue libre et qui peut s'en donner à coeur joie. Nous faisant une nouvelle fois profiter de son abattage. Un régal pour ceux qui aiment. Un bien mauvais moment à passer pour ceux qui n'aiment pas. Ce qui fonctionne moins bien ? C'est que comparé au "Magnifique", l'ensemble paraît plus heurté. Enfin, selon moi, rien de spécialement méchant, le seule ambition étant de proposer un simple divertissement. Bien aidé par la qualité des dialogues de Michel Audiard, lesquels sont prononcés avec un délice certain par Bébel, Charles Gérard et Julion Guiomar.
Une très bonne comédie où Belmondo se déchaîne à foisons et où les gags s'enchaînent à une vitesse impressionnante. A noter le premier rôle d'Anémone au cinéma
C’est survolté ok mais vain à cause de toute cette histoire tarabiscotée et pas très intéressante. On se lasse à la fin de toutes ces pérégrinations et on aimerait qu’il se pose mais ce ne serait pas Belmondo !!!! Très moyen en tout cas
Un film qui débute sur les chapeaux de roue avec un Bébel plus remonté que jamais et des dialogues plaisants. Mais le concept devient vite pénible. Le pire passage étant celui du vol du musée, interminable et soulant. C'est dommage car le plaisir est gâché.
Le duo De Broca/Belmondo a fourni plusieurs très bon film d'aventures et comédies, mais dans celui-ci il y a un manque de cohésion surtout dans la première partie. C'est trépidant comme souvent mais beaucoup trop cabot, Belmondo en fait des tonnes et n'est drôle que dans deux ou trois scènes.
L'incorrigible est une comédie française plutôt banale. Nous passons certes certains bon moment devant les aventures de l'incorrigible Bebel, mais le scénario manque tout de même de consistance et la mise en scène s'avère de suite assez peu passionnante. A noter la présence de la jolie canadienne Genevieve Bujold qui apporte tout de même charme et sympathie à cette comédie finalement quelque peu décevante de Philippe de Broca.
L'Incorrigible. Belmondo dans tous ses états. Il reste incorrigible. Le film se tourne à Paris et dans sa proche banlieue. Il y va d’ailleurs plusieurs fois à pied. Une trotte, car il faut au moins trois heures de marches pour rentrer au bercail. Un film de Broca ; ce n’est pas son meilleur certes, mais ce film reste néanmoins intéressant. Un homme à femmes et un menteur. La grande classe.
Les diverses incohérences du scénario s'expliquent par le développement d'un comique absurde et de situations cocasses qui illustrent la mythomanie inénarrable du protagoniste dont les tribulations permettent à Belmondo d'explorer sa palette d'homme de spectacle. Ses comparses se révèlent également truculents, aidés par les dialogues efficaces d'Audiard et le rythme virevoltant de la mise en scène. En outre, cette loufoquerie s'apprécie avec sourire et sans ennui tout en révélant une deuxième lecture plus riche grâce à ses vérités psychologiques subtilement distillées. Si le tourbillon narratif, particulièrement dense dans les premières minutes, ne rebute pas le spectateur, il saura se divertir plaisamment!
Une comédie rythmée qui offre à Belmondo un rôle taillé sur mesure. Il y incarne un escroc et menteur professionnel qui passe d'un personnage à un autre et multiplie les déguisements. Belmondo y déploie toute son énergie. Il est secondé par les excellents Julien Guiomar et Charles Gérard et par la charmante Geneviève Bujold. Une comédie familiale qui n'a pris une ride.
C'est vraiment très moyen au début avec un Belmondo, qui en fait trop, des textes trop écrits, et une musique qui conviendrait mieux à un cape et d'épée. Et puis miracle tout s'emballe pendant la longue et plutôt bonne scène spoiler: du vol du triptyque . Ajoutons-y une conclusion assez amorale et la présence rafraichissante de Geneviève Bujold et ça nous donne un film qui n'est pas si mal que ça (mais on ne va pas crier au miracle non plus)
Le duo Belmondo De Broca se reforme pour raconter l’histoire d’un arnaqueur qui reprend du service dès sa sortie de prison. C’est loin de ce qu’ils ont pu faire de mieux l’un et l’autre, Bebel en fait un peu trop et peut s’avérer lassant par moment et De Broca filme un peu en pilote automatique. Mais le ton léger du film le rend tout de même sympathique. Ce côté sympathique vient aussi de Julien Guiomar et Charles Gérard qui jouent les acolytes de Belmondo et qui s’avèrent être amusants.
Un Bebel de la grande période. Avec le savoir faire de De Broca, les dialogues d'Audiard, le charme de Geneviève Bujold, la truculence de Julien Guiomar.... Et surtout l'énergie espiègle d'un Belmondo en pleine forme qui nous fait un vrai festival avec tous ces personnages improbables... Bon, je trouve quand même certains gags un peu redondants, pas très inspirés et le dernier tiers du film semble voir notre vedette en retrait face à l'abattage de Julien Guiomar, c'est curieux. Rétrospectivement, "L'incorrigible " est film purement boulevardier, Belmondo s'y amuse bien mais bizarrement sans la moindre cascade, si ce n'est quelques trajets en voiture, le pied sur le champignon... Voila, donc un film un cran en dessous de "l'Homme de Rio" ou du "Magnifique" mais ça reste divertissant.
Pas revu depuis mon enfance j ai un peu tardé pour le visionner à nouveau. J avoue préférer Belmondo dans un humour un peu moins lourd mais les dialogues d Audiard sont savoureux. Pas le meilleur résultat de la collaboration de Belmondo avec De Broca mais un film attachant aussi pour les seconds rôles comme Julien Guillomard .
Bébel cabotine à outrance dans de multiples costumes extravagants au cours d'une succession de scènes toutes plus farfelues les une que les autres. C'est parfois drôle, parfois un peu lassant. On peut déplorer que la majeure partie du film tourne à vide niveau intrigue. La deuxième moitié, mieux construite, se suit avec davantage d'intérêt. A réserver donc surtout aux fans de J-P Belmondo. Le film dispose tout de même de 2 atouts non négligeable. Tout d'abord l'originalité de l'ensemble. Ensuite, les dialogues d'Audiard vraiment brillants et taillés sur-mesure pour les acteurs ( Belmondo et Guiomar les savoure et ça se voit). Il en résulte un film extravagant, sympathique mais assez inégale.