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    Du rififi chez les hommes
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    4,1
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    43 critiques spectateurs

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    SB88
    SB88

    14 abonnés 1 019 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2021
    Très bien filmé mais intrigue un peu trop simple pour moi. Reste qu'il est agréable de voir le vieux Paris et l'image en noir et blanc n'est pas trop désagréable.
    On constate aussi à quel point la société était machiste à l'époque !!! Les pauvres femmes...
    3,2/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 mai 2011
    Un chef-d oeuvre de bout en bout. La séquence du casse constitue évidemment le clou du spectacle (nouvelle vague ? quelle nouvelle vague ?) mais tout le reste est à l'avenant, à commencer par les acteurs. Et puis Magali Noëlle toute jeune dans une robe suggestive, ça met du piment, un peu trop même pour certains protagonistes. Ah la la, les femmes... Le lien parental avec ces trois autres sommets que sont l'ultime razzia, le trou et le cercle rouge est évident. Une oeuvre incontournable donc.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2013
    Au début, on pense à un énième film noir sur un casse, à la française, avec un Jean Servais qui fait son Gabin (en plus fatigué et ténébreux), une plongée dans les lieux mal famés de la capitale, l'argot de circonstance et, surtout, une intrigue bien virile, voire machiste. Puis vient la scène du cambriolage, d'anthologie, qui lance le film et lui donne son originalité. Trente minutes sans dialogue, avec simplement les bruits de l'action. Précision de la mise en scène et du montage, tension palpable. C'est fascinant. Ensuite, le mécanisme fatal propre au genre s'enclenche et broie les hommes, un par un, jusqu'à la scène finale : une course contre la mort dans les rues de Paris, un dernier baroud d'honneur. Dassin laisse parler sa virtuosité et son sens de l'ironie tragique. Du grand art.
    Victime du maccarthysme, mis au ban du système hollywoodien, Jules Dassin a pu reprendre du service en France avec ce film, après quatre ou cinq ans de disette. Il a changé de décors mais gardé un style réaliste, minutieux, et un ton implacablement noir.
    Par sa thématique du "casse", Du Rififi chez les hommes s'inscrit dans le lignée de Quand la ville dort, L'Ultime Razzia ou encore Les Inconnus dans la ville. Autant de films qui tournent autour d'un "coup minutieusement préparé par un groupe d'indépendants. Leur habileté professionnelle, qui entraîne une certaine intégrité dans leur travail, les rend sympathiques aux yeux du public ; leur échec n'en est que plus tragique" (François Guérif, Le Film noir américain). Une définition qui collera plus tard à certains films de Melville.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    250 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 avril 2010
    Le coup classique de l'arbre cachant la forêt, ici réussi et formant une sorte de crime machiavélique préparé contre un seul afin que - si possible - Tony le Stéphanois soit au rendez vous et les innocents culpabilisent un peu plus qu'il n'en faut. Film noir modele.
    AMCHI
    AMCHI

    5 062 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2021
    Du rififi chez les hommes réalisé par l'américain Jules Dassin (père du chanteur Joe Dassin) est pourtant bel et bien un polar français dans la mouvance des productions du genre de l'époque.
    Un film de gangsters qui préparent un casse d'une bijouterie, la scène en question qui se situe au milieu du film est assez impressionnante et garde encore de son impact de nos jours, pour peu que l'on soit sensible à ce genre de scènes durant de longues minutes et sans aucune parole.
    C'est vraiment bien mené du début à la fin, niveau acteurs c'est dans l'ensemble bien joué, le casting ne comporte par vraiment des grandes vedettes mais Jean Servais dans le rôle principal est convaincant en vétéran du vol.
    Un jeune Robert Hossein y apparaît en camé.
    Quelques personnages féminins aussi, qui sont un peu les faire-valoir des hommes, Magali Noël est dévolue à une scène chantante dans un cabaret, passage peu passionnant et manquant de sensualité.
    Le derniers tiers durant lequel les cambrioleurs sont à leur tour victimes de voyous plus dangereux qu'eux est prenant.
    C'est un polar français d'un bon niveau, d'une qualité appréciable et on retrouve l'ambiance parisienne des années 50, sans oublier l'argot qui va avec, et aussi des gangsters qui ont une certaine allure, presque tous vêtus d'un costard/cravate même lors du casse.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 010 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2023
    Lors de son séjour à Hollywood, Jules Dassin avait porté à son actif deux films noirs de premier plan (« Les bas-fonds de Frisco » en 1949 et « Les forbans de la nuit » en 1950). Il transpose son univers en France après avoir fui le maccarthysme. S’il conserve tous les archétypes du genre, « Du rififi chez les hommes » n’atteint jamais la perfection des films américains des films précités pour ne pas parler des chefs d’œuvre de Preminger, Lang, Wilder ou Siodmak. Le manque de moyens y est certainement pour quelque chose. Notamment la distribution de second plan qui plombe un peu l’action, particulièrement Robert Manuel ou Robert Hossein qui en font des tonnes. Seul Jean Servais toujours sobre et parfait avec sa voix métallique s’impose en gangster qui à peine sorti de prison, replonge. Cette donnée est pressentie dès les premières images. Cet homme-là rongé par ce qui semble être une mauvaise tuberculose attrapée au ballon n’ira pas très loin, on en est sûr. La question est donc de savoir quand, comment et pourquoi il va replonger ? La réponse plutôt prévisible arrive assez vite. Sa dulcinée (Marie Sabouret) a dû se recaser pendant sa longue absence et cette nouvelle ne peut qu’inciter Tony le Stéphanois (Jean Servais) à accepter le gros coup qu’on lui propose pour tenter de la reconquérir. Il s’agira de cambrioler une célèbre joaillerie munie des derniers dispositifs en matière de sécurité. On assiste alors pendant un long moment aux préparatifs puis à la réalisation du hold-up. Malgré les moyens un peu dérisoires déployés par Tony et sa bande au sein de laquelle figure un Jules Dassin assez peu crédible en italien perceur de coffres-forts, cette partie sans parole est plutôt réjouissante. La fin du film dès lors peut arriver, relevant plutôt d’une veine réaliste chère à Jules Dassin. Très bon film valant surtout par son étude de caractères et sa description d’un Paris d’après-guerre encore parfois miséreux mais qui ne mérite tout de même pas le statut de film culte que certains veulent parfois lui attribuer.
    pierrre s.
    pierrre s.

    352 abonnés 3 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2021
    Le démarrage est un peu laborieux, mais ensuite on prend un vrai plaisir à suivre cette histoire qui s'inscrit dans la grande tradition des films noirs.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2021
    Premier long-métrage français de Jules Dassin, l’un des grands cinéastes américains contraints à l’exil en raison du maccarthysme, Du rififi chez les hommes est un joyau du film noir. Réalisée cinq ans après le superbe Les Forbans de la nuit (1950), tourné à Londres pour les mêmes raisons, cette adaptation d’Auguste Le Breton s’articule autour d’un projet de vol de pierres précieuses dans les beaux quartiers parisiens. L’axe central est une séquence de cambriolage d’une bijouterie, merveille de mise en scène qui inspira notamment Jean-Pierre Melville pour son magnifique Cercle rouge (1970). La dernière partie se concentre spoiler: sur la façon dont le butin sera dilapidé, dans une ambiance d’empilement exponentiel de macchabées, en raison de l’imprudence coupable d’un des membres du quatuor à l’origine du larcin.
    Le Paris des années 50, avec sa gouaille et son argot, ses petits commerces et ses paysages urbains en mutation y est absolument fascinant. Tenu et rythmé, ce classique du genre mérite amplement son statut de chef-d’œuvre.
    Xavier D
    Xavier D

    48 abonnés 1 049 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 avril 2021
    Un film très ingénieux et passionnant. Dans un Paris des années 50, propre et sobre, un ex taulard condamné à mourir par la maladie accepte un dernier casse, bien préparé et minuté, le film est alors absent de tous dialogues pendant un moment. Après le casse, le long métrage tourne au drame, à cause d'une erreur commis par un des malfrats. Humour, suspense. De vraie gueule de cinéma française et italien d'antan, Jean Servais, Robert Hossein. Une bonne réalisation.
    Jonathan M
    Jonathan M

    112 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    Il y a des films comme çà, qui vous marque pour une seule scène. Ici, c'est celle du braquage. Un moment de cinéma, qui convoque le polar américain à l'esprit hitchcockien. Tout est millimétré, tout est soigneusement préparé. La scène se déroule sans musique à suspens, la force de la mise en scène en fait le travail. Tout le film va s'articuler autour de ce "coup du siècle". On est dans un Paris des années 50's, élégant et vaniteux. Le quatuor de braqueurs nourrit le portrait du gangster moderne. Une inspiration.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2021
    A la fin des années 1940 et de l’autre côté de l’Atlantique, Jules Dassin placé sur la « liste noire » par les promoteurs du maccarthysme sur dénonciation d’Edward Dmytryk fut poussé à l’exil. Le cinéaste américain partit s’installer à Londres et réalisa en 1950 un remarquable et remarqué film noir : Les forbans de la nuit (Cavale labyrinthique nocturne). Après cinq ans de silence, alors installé en France, il réalisa Du rififi chez les hommes. Ce film plus méconnu que son prédécesseur n’en partage pas moins de nombreuses qualités. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2021/03/22/du-rififi-chez-les-hommes/
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2018
    Une claque !!! Un pur bijoux ! Une scène de braquage de 35 minutes totalement muette. Un sujet captivant, une fin qui surprend. Et tout ça dans un mélange de deux styles : le polar noir américain et le polar français des 50's. A voir absolument !!!
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 388 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2021
    C'est un bon film policier français typique de ces années-là.
    Je ne connais pas l'univers de J. Dassin mais on retrouve la même ambiance que dans d'autres films similaires avec J. Gabin par exemple.
    C'est l'apologie des truands de Paris, qui socialisent dans les clubs, on a toujours le droit à un numéro ou une chanson.
    Et la police est loin, elle reste cachée. Car on s'attache à décrire les truands et c'est bien.
    La scène du cambriolage de la bijouterie est sympa, originale.
    A voir.
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2021
    Juste après son excellent « Night and the city » (Les forbans de la nuit), Jules Dassin éloigné des Etats-Unis suite au maccarthisme, réalise avec « Du rififi chez les hommes » un autre film noir de valeur. Après celle du Londres nocturne dans l’opus précédent, c’est l’atmosphère du Paris des années 50 qui enveloppe l’action cette fois. Une action très classique, pour ne pas dire conventionnelle : celle du montage et du déroulement d’un casse, avec le grain de sable qui s’y insère. La mise en scène est précise, le montage efficace et les plans choisis. La scène du casse méritant une mention spéciale, presqu’une demi-heure sans dialogues ! L’intérêt du film est par conséquent constant, jusqu’à une magnifique conclusion exprimant sans affectation la valeur dérisoire de l’argent face à la vie et à la mort.
    rogertg2
    rogertg2

    24 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2008
    Un très bon polar en noir et blanc avec d'excellents acteurs, en particulier Jean Servais qui est formidable et fait penser à Jean Gabin. De plus, pas de démagogie de la part des scénarustes : les truands sont des truands, il n'y a pas de bons ni de méchants, ils sont tous mis sur le même pied.
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