Avis sur Les Gorilles

Pour les amadouer il faudra plus que des cacahuètes pour Darry Cowl et Francis Blanche qui sont "Les gorilles". Un joli duo d'acteurs où deux bagagistes d'Orly cherchent la valise d'un diamantaire qu'ils ont malencontreusement ègarèe à cause d'une leçon de drague très zigzaguant sur la piste d'un aèroport! Entre perturbations et catastrophes en tout genres, en passant par un tournage mouvementèe où se mèlange esquimau et danseur africain, Jean Girault signe une gentille comèdie avec un humour bon enfant et constant! Paul Prèboist en bagagiste à moitiè endormi, Pierre Tornade en agent de police, Michel Galabru en contractuel dèbutant (qui montera en grade en quelques secondes), Grosso et Modo en agents cyclistes pas très malin (l'un restera enfermè dans le coffre d'une voiture), Jean Lefebvre en magicien, Mario David en clochard (saucisson, vin rouge, camembert en tout genre dans son manteau) ou Michel Constantin en homme de main font ègalement parti de la fête! La chute finale est drôle (et zigzaguant une fois de plus)...

J'ai été agréablement surpris par cette comédie, qui va de surprises en rebondissements, on ne s'ennuie jamais, on rit de bon cœur, et tout le gratin comique de l'époque est présent (entre autres Galabru, Lefebvre, M Pacôme, Tornade, Preboist, Dalban...), certaines scènes sont véritablement cultes, notamment celle de la chambre et le mari jaloux, ou encore le baron de Vieille Souche qui fait la cour à Maria Pacôme. Et mention spéciale aux deux acteurs principaux qui nous font passer un agréable moment.
A voir sans hésitation!

Bonne petite comédie avec de bons acteurs,on rit pas mal,et on passe un bon moment divertissant,on y retrouve Darry Cowl et Francis Blanche en grande forme et on en est heureux.Je mettrais à ce film un 15/20.

Une comédie moyenne dont on peut néanmoins s'imposer le visionnage pour les multiples comédiens sympathiques de l'épôque qui y apparaissent ainsi que quelques idées originales. «L'intrigue» de départ n'est qu'un vague prétexte pour donner lieu à 6, 7 séquences ou le duo Darry Cowl – Francis Blanche va pouvoir se livrer à divers facéties. Ces séquences comiques sont très inégales. Certaines usent d'un humour tellement pauvre qu'elles en sont presque affligeantes ( le tournage par exemple ), d'autres ne font pas rire mais on peut néanmoins louer leur côté décalé et original, enfin quelques passages farfelues se révèlent ( heureusement ) assez cocasse. On connaîtra donc Jean Girault et Jacques Vilfrid plus inspiré. Ils ont pourtant eu la bonne idée de faire apparaître brièvement au cours de l'histoire une pléiade de comédiens comiques de l'épôque : Galabru, Jean Lefebvre, le duo Grosso et Modo, Mario David, Pierre Tornade etc. Cela aurait pu faire un film culte si ces acteurs avaient eu quelque chose de consistant à se mettre sous la dent, mais ce n'est pas le cas. On peut relevé néanmoins quelques clins d'oeil cinématographique amusant, quelques bons mots dans la bouche de l'excellant Darry Cowl et des répliques décalés ( ou les acteurs s'adressent directement au public et à leurs employeurs ) qui montrent que l'ensemble est vraiment ( heureusement ) sans prétention.

La couleur est indiqué dès le départ, le scénario est n'importe quoi et c'est clairement énoncé, on a donc une sorte de film à sketchs avec comme fil rouge : la recherche d'une valise ! Vont défiler les scènes du film publicitaire, du contractuel, du mage oriental, de la pendaison de la crémaillère, de la propriétaire de chevaux, de l'avocat marron et de l'armée du salut. Tout cela est assez inégal, et parfois lourdingue, mais en fait plus on avance plus ça devient foutraque. Darry Cowl est plutôt bon, mais Francis Blanche joue en dessous de ses possibilités (c'est dans les rôles exotiques qu'il est le meilleur et ce n'est pas le cas ici). A noter une ribambelle de guest-stars. Se regarde avec plaisir si on est "bon public".

Petit film de jean girault qui précède la saga gendarme de Saint Tropez,le scénario est minuscule... 2 bagagistes d’Orly recherchent une valise égarée d’un diamantaire.Les deux personnages interprétés par Darry Cowl et Francis Blanche font le lien dans une succession de scènes plus ou moins drôles ou ils côtoient quelques uns des acteurs et actrices de l ‘époque spécialisés dans les rôles secondaires...Pierre Tornade,Grosso et Modo,Robert D’Alban,Maria Pacome,Michel Galabru,Jean Lefèvre,Paul Preboit,,etc...le film a pris un coup de vieux et se regarde avec nostalgie et on sourit quelquefois

LES GRANDES VACANCES. Les pitreries à 2 sont plus convaincantes que Darry Cowl seul sur son triporteur. Mais on ne peut pas dire qu'on s'esclaffe follement... en attendant les Gendarmes.

Sympa. Pas envie d’être désagréable.
Une histoire de valise égarée à Orly est le fil conducteur d’une série de scénettes plus ou moins inégales ; deux ex-gorilles-nigauds s’engagent à la récupérer, ce qui va amener Edouard (Darryl Cowl) et Félix (Francis Blanche) à multiplier les rencontres.
Les scènes que je retiens avec Darry Cowl : celle du contractuel où l’acteur fait référence au « Triporteur » en y accolant une contravention et celle de sa rencontre avec Maria Pacôme. Pour Francis Blanche, celle où il se débarrasse des brigands qui l’ont enlevé et parmi eux un certain Michel Constantin.

Comme Charlie Chaplin, Buster Keaton, Harold Lloyd, Jerry Lewis, De Funès pour ne citer qu’eux, Darry Cowl s’est construit un personnage singulier. Il choisit le bégaiement et le zézaiement au débit rapide et au verbe impeccablement maîtrisé ; toujours enthousiaste, un brin cultivé ce qui lui permet d’avoir toujours réponse à tout.
Et ça me ravit.
Bref, Darry Cowl me régale !

Jadis gorilles -histoire de justifier le titre du film, dixit malicieusement l'un des comédiens- Darry Cowl et Francis Blanche sont pour l'heure bagagistes dans un aéroport. Cepandant que l'idée de la comédie de Girault est de leur faire endosser toutes sortes de fonctions et d'uniformes lorsqu'ayant égaré une valise, le duo visite les passagers du vol Téhéran-Paris susceptibles d'avoir récupéré le bagage.

Ensemble ou séparément, les deux acteurs se plient à une succesion de situations diverses et variées, suivant les personnages qu'ils rencontrent. De fait, Jean Girault réalise une une comédie a sketches dans laquelle les deux comédiens son fugitivement et alternativement spoiler: polyvalent, aristocrate, mage hindou, gangster ou militant de l'armée du salut.
Et il leur faut bien peu d'exigence et un vrai sens de l'abnégation pour que l'un et l'autre se livrent à des numéros comiques si invariablement stupides.

C'est le bas de gamme du comique populaire, comme on pouvait s'y attendre de la part du cinéaste, avec ses rôles et dialogues épais. C'est uniquement son talent dans le cabotinage (Darry Cowl en particulier) qui permet au duo de surmonter, parfois, la nullité de l'ensemble. Enfin, on s'occupe souvent à reconnaitre dans de courtes apparitions une floppée de comédiens connus ou en passe de l'être.

L'idée de base est bonne : deux compères facétieux partent à la recherche d'une valise et visitent successivement diverses personnes. Cela permet une succession de sketches variés. Hélas, les sketches en questions virent généralement à la pitrerie. Cependant, malgré la médiocrité du scénario, on se surprend soi-même à rester regarder cette succession de gags souvent lamentables. Sans doute le talent des acteurs (notamment de Darry Cowl) y est pour beaucoup.