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    Maria Chapdelaine
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 916 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    Les oeuvres de Jean Renoir et Jean Vigo dominent tellement ces premières annèes du cinèma parlant français qu'elles rejettent dans l'ombre la plupart des autres drames cinèmatographiques de cette èpoque! Signalons malgrè tout le beau film de Julien Duvivier, "Maria Chapdelaine", oeuvre mèlodramatique inspirèe d'un roman aujourd'hui tombè en dèsuètude du canadien Louis Hèmon (mais qui fut un des grands succès romanesques de la première moitiè du XXe siècle). L'histoire d'une famille de bûcheron et de dèfricheurs, de ces paysans, descendants des français dèbarquès il y a 300 ans sur une terre à ce moment là quasi-dèserte et sauvage, et qui ont conservè les moeurs et les coutumes de la vieille France! La promenade en barque, la première neige, la triste nouvelle, la maladie...au pays du Quèbec rien ne doit mourir et rien ne doit changer! On y ressent le souffle du vent, le froid, la neige (belle et triste scène du cheval qui s'enlise dans plusieurs centimètres de neige) grâce à une mise en scène très maitrisèe de Duvivier! Interprètation remarquable de Madeleine Renaud, sublime dans la joie et la tristesse, qui s'imposent ici comme une grande actrice! Dans cette histoire forte et intemporelle, Jean Gabin, Jean-Pierre Aumont, Alexandre Rignault et Robert Le Vigan possèdent ègalement èpaisseur et vèritè...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    909 abonnés 4 833 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juillet 2016
    Un film rural aux accents de Pagnol. Les paysans et la camaraderie, la jeunesse et les rivalités amoureuses. C'est gentillet et ça reste un portrait typique d'une époque et d'une région à défaut d'être un sujet original. Le moins c'est le doublage des acteurs canadiens au profit d'un français artificiel et cette abondance de travaux des champs et de nature qui en font un film documentaire davantage qu'un récit passionnant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2023
    Louis Hémon est un écrivain français né à Brest en 1880 et décédé en 1913 à seulement 32 ans au Canada Français, happé par une locomotive du Canadien Nationale alors qu’il venait d’arriver à Chapleau (Ontario). L’écrivain qui y avait exercé différents métiers n’était arrivé au Canada que depuis deux ans. Le jeune auteur avait néanmoins eu le temps d’achever « Maria Chapdelaine », un roman dit de « terroir » qui demeure encore aujourd’hui le plus connu du Canada francophone. A ce titre Louis Hémon, de manière un peu abusive, est souvent cité dans la liste des écrivains canadiens francophones. Hémon qui ne verra pas son livre paru en 1914 ne profitera pas non plus de son immense succès. Tout comme il ne saura pas que tous ses écrits seront finalement édités à titre posthume. « Maria Chapdelaine » qui jouit d’une aura incontestable bénéficiera de quatre adaptations cinématographiques (1934, 1950, 1983 et 2013).
    C’est Julien Duvivier qui réalisera la première d’entre elles. Déjà très confirmé avec 34 films à son actif dont 24 muets, il s’embarque avec toute son équipe pour Péribonka au Québec. Le tournage en extérieur nécessite à ses côtés la présence de quatre chefs opérateurs dont Jules Krüger. Julien Duvivier qui a écrit lui-même l’adaptation, demeure fidèle à l’intrigue relativement prosaïque du roman s’articulant essentiellement autour des conditions de vie très rudes des colons français venus tenter leur chance à la frontière du Grand Nord et d’un triangle amoureux qui va permettre au réalisateur de pianoter avec délicatesse sur une veine pessimiste et doloriste accompagnée du renoncement qu’elle engendre. Signe des convictions catholiques très enracinées qui teinte le plus souvent le cinéma du réalisateur.
    Ode à la nature qui sera toujours plus grande et plus forte que l’homme, « Maria Chapdelaine » montre qu’au-delà des souffrances qu’elle peut imposer, Dame Nature en sus de la splendeur des paysages qu’elle offre, permet souvent de vertébrer une existence. Sous de telles latitudes, la solidarité s’impose et l’épanouissement personnel ne peut s’accomplir qu’à l’intérieur d’un collectif vital pour la survie individuelle quand il ne doit pas carrément s’effacer. Des valeurs cardinales qui se sont érodées au fil du temps sous les coups de boutoir d’un progrès technologique qui un siècle après la parution de « Maria Chapdelaine » est en train de modifier sensiblement l’anthropologie humaine avec l’entrée à marche forcée et sans réels garde-fous dans la voie hasardeuse du transhumanisme.
    Maria Chapdelaine, interprétée avec délicatesse et retenue par Madeleine Renaud, si elle rêve à un bonheur possible face aux trois prétendants (Jean Gabin, Jean-Pierre Aumont et Alexandre Rignault) qui se disputent sa main, n’ignore rien des contraintes qui pèsent sur ses épaules liées à la poursuite parfois irraisonnée du rêve de ces exilés français qui depuis près de 300 ans se cherchent une identité propre à l’intérieur du vaste continent. Son rêve à Maria Chapdelaine, que Julien Duvivier présente en surimpression du visage virginal de Madeleine Renaud, c’est François Paradis (Jean Gabin), trappeur de son état. Un « homme dépareillé » comme on dit dans la langue si fleurie du Québec dont Duvivier a souhaité à dessein conserver l’accent et quelques éléments significatifs. Un homme admiré de tous qui se singularise par son franc-parler, sa soif d’indépendance et sa témérité. Une témérité poussant parfois à l’imprudence qui sera au cœur du dénouement de l’intrigue amoureuse.
    Un Jean Gabin dans un rôle secondaire certes mais dont le charisme est déjà évident. Julien Duvivier saura s’en souvenir qui un an plus tard avec « La Bandera » propulsera l’acteur vers une célébrité qui ne le quittera plus. Le film réalisé dans une veine naturaliste quelquefois même documentaire souffre selon certains d’une certaine naïveté narrative et d’effets spéciaux plutôt rudimentaires. Sans doute, mais on peut aussi se demander si ce n’est justement pas là que se nichent toute la fraîcheur, la force et le charme de « Maria Chapdelaine » ?
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2009
    Original de vouloir montrer la vie québécoise du début du XXe siècle. Mais qu'est-ce qu'on s'ennuie... Il faut déjà franchir la barrière de la langue. La qualité sonore étant médiocre, les accents pris par les acteurs rendent la compréhension difficile. Ensuite, l'histoire est d'une pauvreté affligeante. On pourrait la résumer en deux lignes, c'est dire. Et puis cette espèce d'ambiance christiano-nationaliste me dérange. La France éternelle, la France de Clovis, la France fondée sur le terroir, ... non merci.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2019
    Contrairement à l’opinion généralement établie, le « Maria Chapdelaine » de Duvivier est plutôt réussi, surtout comparé au Navet réalisé quinze ans plus tard par le tandem Vadim-Allégret. Tourné sur place (l’hiver ça n’a pas été de la tarte, car Peribonka est à la frontière du Grand Nord et les températures peuvent y atteindre -45°C) et parlé en québécois mais avec l’accent de la bourgeoisie montréalaise (un carton explique que l’accent aurait été trop dur pour le spectateur français). Retranscrivant fidèlement le roman de Louis Hémon, aussi bien le triangle amoureux dans lequel l’héroïne verra son choix contrarié, qu’en amenant avec beaucoup de finesse le dénouement (le réalisateur est aussi le scénariste du film. A la fois déchirante par la mort et les dernières phrases de la patriarche et implacable quand au discours « historique » du curé, scellant ainsi les murs moraux d’une communauté enfermée sur elle même. Quelques facilités de mise en scène viennent malheureusement affaibli l’ensemble : les marches avec un arrière plan en studio défilant à la vitesse d’une course de demi fond, la mégalopole réaliste qu’imagine Maria alors qu’elle n’en a jamais vu aucune alors que c’est un des éléments de son choix final. Le film marque le début de la collaboration entre Gabin (déjà charismatique et très en avance sur les interprètes du cinéma français de cette époque) et Duvivier, même si le rôle qu’il interprète est quelque peu secondaire, disparaissant dans la deuxième partie. Enfin, pour être complet, beaucoup de scènes rappellent l’Amérique et ses westerns, avec le côté naturel et sauvage du Canada. Le choix de Maria peut être vu comme une fidélité à cette vie simple et naturelle, même s’il est très probable que ni Hémon, ni Duvivier avaient cet aspect écologique derrière la tête.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    215 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2020
    Ouch... que c'est indigeste ! Autant certains films de cette époque là peuvent passer, autant là ce n'est pas passé du tout ! Il ne se passe pas grand chose, l'histoire est molle & sans grand rebondissement et même mon amour incommensurable pour le Québec n'a pas suffi à m'accrocher ! Un somnifère sans pareil !
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 novembre 2009
    Noter si sévèrement un Duviver en collaboration pour la première fois avec Gabin est bien malheureux. Mais hélas le film est guère passionnant notamment grâce au scénario misérable et à des acteurs pas très performants. Un pseudo film-documentaire à oublier.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2015
    Au vu de l'époque où le film a été tourné, son intérêt est énorme et si le spectateur trouve le scénario fatigant, il peut facilement le regarder comme un documentaire : la volonté de montrer aux Français la vie québécoise est impressionnante, et malgré tout les portraits romancés des personnages sont loin d'être bâclés. Très vieilli mais toujours captivant.
    Alasky
    Alasky

    282 abonnés 3 076 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2009
    Gabin à ses débuts. Un beau petit film.
    Les meilleurs films de tous les temps
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