Avis : Le Lac des morts vivants - Page 2

Jean Rollin nous sert un film très très etc. mauvais. il n'y a pas à dire plus. Mais je lui donne malgré tout une étoile, car cette série Z à en plus un si gros problème dans sa construction que cela en devient désopilant.

Enfin éviter si possible, sauf si vous voulez voir des femmes nues.

Des stock-shots de documentaires en-veux-tu-en-voilà, des acteurs écœurants d’amateurisme, des zombies à peine peinturlurés en vert, des scènes de baignades dans un lac boueux tournés dans une piscine d’un bleu corallien dont on distingue nettement les bords (et l’échelle !), une foultitude d’anachronismes divers et variés (fourgon Renault des années 70 alors que le film est censé se passer dans les années 50), des effets spéciaux qui se résument en tout et pour tout à quelques perruques, à un pot de peinture vert-pomme et à une bouteille de jus de carotte (le sang n’étant pas ni totalement rouge ni totalement liquide), des gros plans involontaires de l’équipe de tournage qui apparait à de multiples reprises dans les miroirs, des dialogues et un script rédigé au jour le jour, un montage plus que douteux et une histoire qui ne tient pas debout.

En somme un véritable chef d’œuvre du cinéma bis, considéré comme le plus mauvais film français de tous les temps (Jean Rollin a d’ailleurs préféré ne pas en reconnaître tout de suite la paternité).

Avec un budget riquiqui et une équipe d'amateurs, Jean Rollin remplace au pied levé Jesus Franco et tourne pour Eurociné ce "Lac des morts vivants", des plus fauchés. Zombies ridicules, scénario ré-écrit au jour le jour, érotisme moite, maquillage volatile, montage et cadrage approximatifs, BO expérimentale, figurants ne cachant pas leurs fou-rires , post-synchro catastrophique : le film n'a pas volé sa réputation de "pire film française de tout les temps". Pour les nanarophiles, il demeure également un classique du film à zombies. A noter également, une reconstitution complètement anachronique de la France des 50's, puisque les personnages arborent des coupes de cheveux et vêtements des 70's. Promizoulin !

Je reste surpris par les films des années 80. En effet, on ne sait jamais si on va tomber sur un film culte ou sur un film à oublier dans la foulée.
En ce qui concerne Le lac des morts vivants, je pense qu’il est du même niveau (ou pire… en tout cas gère mieux) que Autumn : fin du monde (voir mon commentaire à ce sujet, juste pour vous donner une idée).

Il y a tellement à dire que je ne sais pas par où commencer…

Commençons par les zombies. Il y a matière à dire, car dans ce film ils sont assez étranges.
Tantôt lents, tantôt rapides (sur certaines actions), ils se contentent de tuer leurs victimes en les mordant dans le cou (sûrement pour en boire le sang tels des vampires). Mais attention, il n’y a aucune scène gore : le sang ressemble à du jus de tomates et les jugulaires arrachées ne laissent aucune trace sur les victimes.
Rassurez-vous, aucune chance de prolifération : ces zombies ne sont pas « contagieux ».
Je ne voudrais pas dire de bêtise mais il me semble que pour une raison qui m’échappe les victimes sont exclusivement féminines (de mémoire). Etant donné que je ne souhaite ni ne veux revoir ce film pour vérifier, si quelqu’un se porte volontaire… mes pensées l’accompagnent !

Des défauts à la pelle… En voici les principaux :
- Les scènes sous-marines sont filmées dans une piscine, ce qui est normal… sauf quand on voit les bords de la piscine.
- Restons dans les scènes sous-marines : on ne demande pas aux acteurs de savoir respirer sous l’eau, mais lorsqu’on les voit interpréter des zombies (qui vivent dans le lac) et être à la limite de la suffocation… l’effet est quasi comique.
- Le maquillage verdâtre utilisé pour le faciès des zombies ne reste pas très bien en place. Pour preuve : il coule et laisse des empreintes vertes sur les victimes.

Ajoutons à cela les trop nombreuses scènes érotiques et scènes de nu… Ok, ne crachons pas dans la soupe, je reconnais que toutes ces femmes sont plastiquement appétissantes. Certes. Mais en quoi est-ce indispensable de nous abreuver de paires de fesses et de paires de seins ? J’ai alors beaucoup de mal à comprendre pourquoi une femme se lave dans un tub vêtue de sa petite culotte. Dans la seule scène où la nudité serait logique, pourquoi porte-t-elle donc une culotte ? Vous vous lavez en sous-vêtements, vous ?… moi non plus !

Cependant tout n’est pas mauvais, et une idée mérite qu’on s’y attarde.
De son vivant, l’un des zombies a eu un enfant avec une habitante du village. Les années ayant passé, le bébé est devenu petite fille. Il va retrouver sa chère enfant et se montre généreux avec elle, ne la dévorant pas et la défendant même contre ses petits camarades zombies. C’est beau les liens du sang.

En conclusion, Le lac des morts vivants est fortement déconseillé.
Une note… 1/5, non franchement pas plus, et encore, c’est juste pour l’idée du père-zombie qui protège sa fille.

PS : c’est en toute connaissance de cause que je ne développe pas le jeu des acteurs… tout bonnement atroce…

Je lui met 4 étoiles car c'est tellement nul que s'en est drole. Je me demande encore comment au debut du film la fille va ce baigner dans cette eau "dégeulasse", alors qu'elle vient d'enlever comme si de rien était un panneau avec une tete de mort servant d'avertissement.

Crévindiou ho que oui ce nanar est vraiment mauvais, Rollin succédant au pied levé à Jésus Franco n'a rien arrangé à l'affaire ; il n'y a que la scène d'ouverture qui est agréable à regarder (on y voit une jolie fille bronzée et baignée nue avant d'être la victime de drôles de zigotos enfin de zombies plutôt). Même pas amusant à regarder pourtant cette histoire de lac maudit avec zombies nazis avaient de quoi être alléchante.

Il y a certes une jolie photographie ainsi qu'une belle musique, mais pour le reste ce Lac des morts vivants s'impose comme étant un très mauvais long-métrage de la part de Jean Rollin. L'ensemble n'est absolument pas effrayant, la réalisation est ennuyeuse et le jeu des comédiens est absolument lamentable. Quant aux maquillages concernant les zombies, ils s'avèrent particulièrement mal conçus.

Attention ce film n est à réserver qu'aux purs amateurs de nanards. De ce point de vue le lac des morts vivants est un sommet du genre. Film de série Z érotico-campagnard où l on voit une troupe (cinq ou six en fait) de zombies nazis qui attaquent les jeunes filles qui viennent se baigner pubis au vent et tétons pointants dans un lac. Un lac qui pour les scènes sous marine est en fait une piscine dont on a même pas pris la peine de cacher les bouches d aérations. Pour bien signifier que les soldats allemands sont des zombies ont les a peint en vert ; un "maquillage" qui a fortement tendance à se barrer tout seul au fur et à mesure que les scènes avancent. En revanche les acteurs sont beaucoup plus réguliers puisqu ils sont faux du début à la fin. Bref c'est nullissime, mais c'est tordant.

J'ai jamais vu un film aussi pourri. L'intrigue est "censée" se dérouler dans les années 50 pour pouvoir justifier l'apparition de morts vivants nazis à peine décomposés dans un lac, mais à en juger les coiffures et les vêtements des personnages, on voit clairement que ça se passe dans les années 70-80. Les acteurs ne savent pas jouer, il y a des faux raccords partout, et visuellement, c'est très moche. Le maquillage des zombies est tellement mal réalisé qu'on a juste l'impression qu'ils se sont peinturluré le visage avec de la gouache (ce qui est le cas) et ils sont loin d'être effrayants. De plus, dès qu'ils sont dans l'eau, le maquillage s'efface à moitié, ce qui leur enlève toute crédibilité. Niveau scénario, c'est bidon aussi et pas toujours cohérent : il y a un zombie qui a de l'affection pour une gamine parce qu'elle s'avère être sa fille (oui parce qu'avant de se faire buter, il avait une romance avec une femme du village) mais dès qu'ils se retrouve face à d'autres humains, il les bouffe ; or, un zombie n'est-il pas censé être dépourvu de conscience ? Remarque, ça change des films de zombies classiques sortis à la même époque. La musique qui sert de fond sonore m'a juste fait saigner les oreilles, avec ses quelques mauvaises notes réalisées au clavier Bontempi (quand ce n'est pas du violon ridicule pour les quelques scènes "émouvantes"). Il n'y a que les uniformes nazis des zombies qui sont bien réalisés, sinon le reste est à jeter ! Ce film est bien le plus mauvais des nanars.

Ce film est la plus mauvaise réalisation de Jean Rollin.
Les morts vivants recouvert d'un fond de teint vert qui fond dans l'eau sont consternant
Le rythme du film est d'une longueur tel qu'il est tres dur de ne pas s'endormir devant cette horreur audiovisuel.
Pour combler le vide béant du scenario, Jean introduit plein de flash back inutiles pour essayer de nous faire comprendre le but des zombies.
On peut également noter un grand nombre d'incoherences et d'erreurs de réalisation.
Le réalisateur essaye toutefois de se rattraper en introduisant comme à son habitude un grand nombre de plan de femmes nues.
Autant j'ai aimé rire devant virus cannibale, autant je me suis ennuyé et enervé devant cette chose.
Je pense vraiment que ce film est l'un des plus mauvais films de l'histoire de l'humanité.

film d'horreur non quand je l'ai regarder ce film était très mauvais et j'ai pleurer de rire en voyant la réalisation j'attribue 4/4 car :
+1 a cause des acteurs il joue affreusement mal et c'est très drôle a certain passage
+1 a cause des trucages il sont bidons exemples quand le zombie nazi suce le coup de la femme qui est recouvert de sauce tomate
+1 car ils se prennent au sérieux dans le film alors que c'est nul
j'allait mettre 3/4 car il y a trop de discutions inutile mais j'ai mi 4 pour une simple phrase qui ma fait pleurer de rire 'promizoulin finissons-en !'
et sans oublier 10 secondes plus tard le zombie nazi a gauche qui remonte de l'eau car il n'a plus d'air lol. Un film comique comme je n'aurais plus beaucoup l'occasion d'en revoir.

Je ne peux vraiment rien dire de clair sur Le Lac des morts vivants parce qu'il me laisse tout simplement sans voix. Le rire est une chose que vous ne pourrez pas contrôler sur cette dinde où les zombies sont des violeurs et perdent leur maquillage vert derrière les oreilles. Peut-être qu'ils ont fait ce film pour voir s'ils ont réussi à faire le pire film de tous les temps parce que c'est un assez bon candidat au titre. On dirait qu'il a été fait par un boucher alcoolique avec l'appétit sexuel d'un jeune de 18 ans. Il est absolument mauvais et c'est probablement fait exprès même les coups de feu sont désynchronisés. Ne manquez pas les scènes de lac où les femmes sont debout dans une eau peu profonde mais les plans sous-marins les montrent nageant avec de l'eau au cou. Incroyable mauvais film qu'il faut regarder pour croire qu'il existe des films comme celui-ci...

Il est tentant de consacrer la médiocrité en lui reconnaissant une valeur voire un statut ; c’est une manière de renverser les autels consacrés, de bâtir un panthéon souterrain dans lequel seraient exhumées les pires œuvres, offrant ainsi au spectateur une fonction de fossoyeur légitime en réaction à la critique officielle. Posture ô combien hypocrite car éminemment anachronique : un nanar ne peut être qu’un film d’un certain âge dépourvu de ce second degré qui aujourd’hui envahit nos écrans de cinéma de la plus sournoise manière qui soit. Ce qui nous fait rire résulte essentiellement d’un décalage lié au temps et ne rend pas justice à l’œuvre considérée, la déforme à grands coups de jugements gorgés de supériorité et autoproclamés. La preuve : les métrages contemporains étiquetés comme nanars n’existent pas ou alors se comptent sur les doigts d’une main. Le nanar est donc l’affirmation d’une supériorité de jugement par un collectif habituellement écarté de la reconnaissance critique et qui trouve dans ces si mauvais films une occasion de révolte et donc d’existence ; sa logique est celle du miroir inversé : pire c’est, meilleur c’est. Non que le cinéma de seconde voire de troisième zone n’ait pas le droit à la lumière. Le problème n’est pas là. Plutôt dans le faux respect partout affiché à l’encontre de ces films qui, au lieu de remporter la note maximale sur les sites comme inscrits malgré eux à un concours de bestiaux, devraient être écoutés tels des témoins de leur temps, témoins d’une tradition cinématographique dans laquelle ils tentèrent de s’inscrire. Le Lac des morts-vivants intéresse parce qu’il traduit la volonté d’une maison de production française – Eurociné – de s’accaparer un genre de langue anglaise malgré son petit budget, rappelant qu’un film est avant tout un bricolage assemblé avec quatre bouts de ficelle. On reprend la thématique du zombi nazi revenu d’entre les morts pour l’implanter dans un contexte rural et franchouillard ; ce déplacement permet au film de poser la question d’autrui dans une communauté fermée. On peut aussi y lire la métaphore d’une résurgence collaborationniste où les hommes doivent réparer leur lance-flamme, sous prétexte qu’il a déjà servi quelques années auparavant pour brûler l’étranger. La relation dramatique entre un père zombi et sa fille intrigue, évoque en sous-texte les relations occupés-occupants et la descendance qui en découla. Le Lac des morts-vivants n’est donc pas à considérer à partir de ses qualités filmiques – qui seraient nulles, à l’exception de sa bande originale – mais comme un document de cinéma à part entière. Intelligemment mauvais.

Tout a été dit dans les posts précédents sur ce film qui a une chronique bien au chaud sur le site Nanarland. A ce niveau d'ailleurs, le film vaudrait sans doute plutôt un 4/5 ou 4,5/5. Mais bon, faut pas déconner non plus, hein ? Maquillages ratés, scénario et mise en scène hallucinants de bêtise, acteurs en roue libre font de ce film un agréable moment à passer pour une soirée déconnade/nanar entre potes.

3 étoiles sur l'echelle du nanar. Vous pensiez que le cinéma français ne produirait jamais rien de pire que "Ils sont fous ces sorciers" ? Et bien raté ! En même temps la naïveté et l'amateurisme de l'ensemble sont vraiment sympatiques et distinguent cette production fauchée des navets pleins de thunes et de cynisme comme, au hasard, "Les Yamakasi montent dans un taxi pour aller dans la banlieue 13 mais ils croisent le transporteur en route".