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    Baïonnette au canon
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    2,5
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    9 critiques spectateurs

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    this is my movies
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    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    Un film de guerre signé S. Fuller revêt toujours une importance particulière car le romancier-cinéaste l'a vu de très près. Retraçant les exploits d'une section laissée en arrière pour couvrir la retraite d'une division, ce film est certes tourné en studio et en souffre parfois mais il reste une évocation poignante et puissante. Brossant le portrait de multiples personnages, Fuller donne à voir une guerre méconnue, parfois considérée comme mineure. Cette évocation souffre d'un certain manque de moyens mais reste néanmoins assez spectaculaire, bénéficiant du savoir-faire indéniable du bonhomme au niveau du découpage. Quelques grandes séquences, des persos attachants et un spoiler: surtout un plan final que vous n'êtes pas prêt d'oublier
    . Du très bon Fuller pour un film de guerre de référence. D'autres critiques sur
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2014
    La guerre de Corèe et son cinèma rèvèle Samuel fuller qui signe coup sur coup "The Steel Helmet", puis ce "Fixed Bayonets" en 1951! Ces films pour la première fois prèsentent la guerre d'une façon rèaliste autant que dramatique (respectant les « six commandements du film de guerre » , selon Fuller, et les lois guerrières). L'attitude du cinèaste est très ambiguë (comme ses films ultèrieurs le dèmontreront amplement, basculant tantôt à l'extrême droite, tantôt à gauche). Ses dèclarations dènoncent la guerre, ses films en son plutôt une exaltation! Mais Fuller semble plutôt intèressè par la narration d'une aventure individuelle, au sein d'un drame, d'une action collective! Ses hèros se dècouvrent dans l'action, trouvent dans celle-ci une raison de vivre, un but! Un solide et brutal film de guerre avec quelques sèquences rèussies comme le passage des mines et une petite figuration de James Dean (non crèditè au gènèrique) en G.I qui trouvait là son premier rôle au cinèma avant de devenir en 1954-55 l'adolescent rebelle et fragile que l'on connaissait...
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2012
    Bon film de guerre dans lequel une tension se fait ressentir tout le long grâce, entre autres, à l'aspect du huis-clos. Le rendu reste bon et l'absence d'un gros budget ne se fait pas ressentir. De plus, j'ai apprécié l'absence d'un héroisme exagéré et d'un côté ultra-moralisateur comme tant de films de guerre américains de l'époque avaient tendance à montrer. Par tous ces aspects, "Baïonnette au canon" rappelle fortement "Cote 465" d'Anthony Mann (on retrouve d'ailleurs l'angoissant passage de la traversée du champ de mines).
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2007
    Un bon et solide film de guerre. Autant le début est relativement conventionnel, autant le film arrive à prendre son envol au bout d'une demie-heure. Les personnages se font plus étoffés, et le huit-clos bien rendue. De plus, même si on est de loin de Platoon ou Apocalypse now, le film nous offre une légère réflexion sur la guerre, et sur la réflexion des soldats sur la guerre. Certaines scènes sont très bien faites et même parfois angoissantes (le passage des mines.) De plus, Samuel Fuller est impérial derrière la caméra, ce qui ne gache rien. Impeccable.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 novembre 2012
    Ce film marque la première apparition au cinéma de James Dean ; ben tant mieux car autrement ce "Baïonnette au canon" aurait 0 intérêt. Quand on le regarde, il est difficile de croire un seul instant que le monsieur qui a réalisé cela ait fait la guerre. Déjà le côté très studio des décors, ça aide pas à la crédibilité mais quand on montre en plus la guerre plus comme une promenade de santé où tout le monde défile comme il veut avec juste un mort de temps en temps que comme un conflit qui soit au moins psychologique là on plonge dans le grand n'importe quoi. Les acteurs eux ne savent pas quoi foutre, le spectateur hésite entre éteindre ou se faire chier jusqu'au bout.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 911 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2018
    Déjà présent dans "The Steel Helmet" Gene Evans (Sgt. Rock), Richard Monahan (Walowicz), Neyle Morrow (Medic) peuvent faire penser que "Fixed Bayonets" est une suite. Même si ici il n’y a guère plus d’exaltation ni « Stars and stripes » à tout prix, il n’en est rien. Loin des films pompeusement héroïques de l’époque où les gentils GI’s se débarrassaient facilement des imbéciles ennemis, Fuller, comme John Ford, ne méprise jamais l’adversaire, tout en montrant une guerre du côté américain, mais en restant critique. Ici, pas de fait de bravoure de la part du haut commandement, mais un peloton sacrifié pour la survie d’une division, pour le bien commun et l’absurdité des stratégies guerrières. spoiler: Effectivement, les trois quarts mourront. Le retour des survivants offre une saisissante séquence finale,
    sans que le cinéaste nous asséne une quelconque leçon de morale. Filmé au plus près des soldats, montrant leur farouche volonté de survivre, le film traite de la responsabilité du commandement de par les vies qui sont liées aux décisions. Avec une économie de moyens criante, mais grâce au talent du réalisateur, la soigneuse pellicule noir et blanc de Lucien Ballard, aux mouvements de caméra fluides, est parfaitement découpée, entretenant un certain suspens. Cela malgré une réalisation en studio, avec de l’écho parfois mal à propos, qui évite de peu le côté stuc et toc.
    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2010
    Frère jumeau de « Steel helmet », même guerre, même traitement, même producteur, et casting quasi équivalent. Le film captive tout autant que son prédécesseur, le traitement de Fuller et le regard particulier qu’il porte sur la guerre, sans héroïsme, y est pour beaucoup, et tranche avec beaucoup de productions de l’époque.
    peter W.
    peter W.

    39 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2017
    Un film pauvre à tous les niveaux, Fuller travail principalement les rapports entre les soldats et s'attarde ici sur le poids du commandement. Malheureusement les dialogues restent souvent peu intéressants quelques acteurs et quelques scènes sortent un peu du lot tout de même.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    3 abonnés 497 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2022
    Film de guerre, curieux, car il s'agit du conflit en Corée ou un groupe de soldats protège les arrières d'une retraite. Ce conflit n'est pas souvent montré. Ils quittent les montagnes enneigées et en hiver. Ces soldats doivent faire croire aux communistes (coréens, chinois) que l'ensemble des soldats est encore là. Ils doivent affronter le froid, les égos de certains d'entre eux, et bien sûr les soldats communistes, d’abord en reconnaissance, puis qui arrivent avec mortiers et canons, puis avec leurs chars. Ceci en tenant un défilé unique entre deux montagnes, qu'ils ont piégé et qu'ils assiègent pour bloquer tout passage, le temps que le reste des troupes s'éloignent le plus possible. La baïonnette du titre est pour le corps à corps pour bloquer le passage en empêchant toute personne de passer.
    Samuel Fuller, qui n'est jamais dans la subtilité, est particulièrement efficace ici. À travers les échanges entre les soldats sur leurs états d'âme vis-à-vis de la situation ou leurs états d'âme personnels, la gestion des moments de tension, avec l'attente d'un ennemi que l'on ne voit pas, puis les premiers affrontements et ensuite l'assaut final. La scène des mines dans la glace avec le soldat blessé est particulièrement réussie. Une réussite pour un concept simple, un décor quasi unique, exploité par un découpage précis qui fait la part belle aux soldats en tant qu'individus.
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