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Kevin T
38 abonnés
465 critiques
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2,5
Publiée le 13 mai 2009
Deuxième réalisation du maitre Clint Eastwood, et je trouve que c'est globalement une déception. C'est franchement très vide, on s'ennuie souvent malgré le charisme de Clint qui explose à l'écran. Tout simple et convenue, loin encore des chefs d'œuvre qu'ils nous fera tel qu'Impitoyable !
Un wester sombre, très sombre, que cet "Homme des hautes plaines". Ne croyez pas à un western "spaghetti" (j'utilise le terme entre guillemets car Leone, qui a créé le genre détestait ce qualificatif) et encore moins à un western classique hollywoodien. Ce film est un wester vraiment à part. De par ses premières images, une ville au bord d'un grand lac, puis par son côté sombre voire fantastique. La musique accompagné de voix implorantes (cela rappelle certains sons de Shining) donne au film une dimension inquiétante, loin des sons habituels des westerns. L'histoire est ensuite assez éloigné des westerns classiques : il n'y a pas de bons, l'étranger n'est pas un homme bon, c'est seulement un justicier implacable. Tous les habitants de la ville sont des lâches, des traîtres, des témoins qui n'ont rien fait pas arrêter l'atroce assassinat d'un honnête marshal. Cela rappelle beaucoup "Un homme est passé" de John Sturges quelques années auparavant qui étéit lui aussi, un western atypique. Bref sinon, pour moi un excellent film à la fois inquiétant mais extrêmement preneur, honnête, violent. La réalisation est très correcte et les acteurs sont crédibles. Petit détail de plus : la VF est excellente, bien qu'elle change radicalement la fin du film original mais pourquoi pas. Je ne spoile pas plus. Un bon western sombre qui passe très vite.
Avec L'homme des hautes plaines, Clint Eastwood signe un western assez étrange, en rendant hommage à son mentor, Sergio Leone. Alors certes, son western n'est pas aussi abouti que ceux de Leone, et il réussira à en faire un bien meilleur avec Impitoyable, mais cet Homme des hautes plaines n'est pas non plus à dénigrer. Comme je l'ai dit plus haut, l'ambiance est très étrange, c'est dû à son personnage principal (j'y reviendrai) et à la musique, et ses sonorités lancinantes. Cette fois-ci peu d'action, la majeure partie du film se concentre sur la vie du village, bouleversée par l'arrivée d'un étranger aux motivations assez floues. J'aime bien aussi cette idée de la ville proprette en apparence, mais qui a beaucoup de choses à cacher. Pour revenir au personnage de Clint, je dirai qu'encore une fois il interprète l'homme sans nom, ce genre de personnage avec lequel on ne sait jamais où se placer : il a l'air d'un homme juste, en impose, aide Mordecée, le nain et semble plus ouvert que les villageois, mais en même temps il fait preuve d'assez de cruauté avec ces villageois (spoiler: et même si c'est expliqué plus tard, avant que ce ne soit fait le personnage d'Eastwood reste aux yeux du spectateur un personnage cruel ) et viole une femme... Enfin, le dernier point fort du film c'est la fin. Et là je dois faire une parenthèse : pourquoi le doublage français bousille-t-il à ce point la fin ? spoiler: Avec la fin française, l'histoire n'est ni plus ni moins qu'une vengeance banale, en version originale la fin est cohérente par rapport aux événements du film (la légende comme quoi les esprits ne peuvent reposer en paix tant que leur nom n'est pas gravé sur leur tombe, le fait que Clint survive dans sa baignoire alors que le coup de feu aurait dû le toucher, ne serait-ce qu'à cause d'un rebond), et elle apporte une dimension plus symbolique (la fin où il s'en va et disparaît au loin), plus mystique et plus originale à celui-ci . Et devinez-quoi ? Je l'ai vu en VF ! Un western certes assez mineur par rapport aux Leone et à Impitoyable, mais qui se laisse regarder, avec un twist très original en VO.
Déjà on hésite sur ce qu'on regarde, western spaghetti ou western parodique, puis western symbolique voire fantastique ? On n'en sait trop rien. On a droit au cliché spoiler: de la femme violée mais super contente de l'être (ça peut se traiter mais n'est pas Peckinpah qui veut et là ce n'est pas bon). Passons aussi sur les invraisemblances en tous genres dont la pire est quand même spoiler: l'épisode la baignoire (comment a-t-il osé imaginer et réaliser ça, et comment a-t-il pu le conserver au montage ? D'aucuns nous expliquent que c'est un fantôme et que les balles ne l'atteignent pas, mais dans ce cas pourquoi se cachet-il sous l'eau ?) . Finalement on a l'impression d'un brouillon, de quelque chose d'inachevé, de lointain. Ça se regarde mais on a très envie de dire : "Non mais allo quoi ?"
Western baroque d'Eastwood, digne hommage aux maîtres qui lui ont tout appris (Sergio Leone et Don Siegel), avec la thématique du justicier solitaire et impassible qui cache un secret.
Avec une série de révélations conjurant la mauvaise conscience, Clint Eastwood réalise un des meilleurs exemples du modèle de "la ville qui a un secret", souvent utilisé en métaphore d'une Amérique dont les sources ne sont pas joyeuses non plus. Jusqu'à une fin proprement apocalyptique, "L'Homme des Hautes Plaines" est une réussite de bout en bout dont la noirceur nous poursuit bien après sa vision.
Sans atteindre le niveau des chefs-d’œuvre du genre, ce western à l’atmosphère mystérieuse, presque fantastique vers la fin (spoiler: les habitants du village lâches et suant la peur, le nabot promu maire et shérif, le village rebaptisé « HELL » avec ses maisons toutes repeintes en rouge, la petite musique démoniaque , etc.), est une œuvre résolument « Eastwoodienne », dense et originale, où l’Enfer n’est jamais loin… A redécouvrir.
L'homme des hautes plaines est un chef-d'oeuvre à plus d'un titre. D'une part le récit lui-même, voir ce clint "bad boy" rentrer dans cette ville, est juste littéralement jouissif. Les bases même de la perle rare est déjà là dès l'entrée en matière. D'autres part, ce film est pour moi un chef d'oeuvre scénaristique indubitable ; malheureusement la version française rationalise au possible la vraie version de l'homme des hautes plaines. En effet Clint n'est nullement le frère du shériff dans la vo, mais le shériff lui-même. On peut donc dire que "l'homme des hautes plaines" est le premier western SF du cinéma. Évidemment pour adhérer à la thèse du fantôme, encore faut-il le regarder en vo où évidemment la toute dernière réplique n'existe pas... L'apparition comme la disparition de l'étranger dans un simili-brouillard-mirage, le panneau "Hell" ainsi que la scène de la baignoire n'en sont que les meilleures preuves. Ensuite vient cette réalisation énigmatique ; Eastwood est vraiment de plus en plus pour moi un dieu encore vivant de la réalisation, il n'y a vraiment rien à dire, c'est juste la perfection et du génie pure. Chef d'oeuvre !
Remarquable mise en scène de la part de Clint Eastwood qui réalise ici un western hors norme, en détournant les codes habituels, il transforme son western en un thriller fantastique, avec la vengeance du meurtre d’un sheriff. Seconde réalisation pour Clint Eastwood qui reprend son personnage de « l’homme sans nom » (hérité des films avec Sergio Leone), un rôle qu’il retrouvera d’ailleurs quelques années plus tard avec une autre de ses réalisations : Pale Rider - Le cavalier solitaire (1985). Eastwood laisse planer le doute et le mystère tout au long du film, nous dressant l’image d’un cow-boy irrespectueux, inhumain et macho. En à peine un quart d’heure, le personnage central nous est déjà montré sous sa plus mauvaise image (avec le viol d’une femme). Bourru mais calculateur, il ne cessera de monter les habitants les uns contre les autres. Dans quel but, que cherche t’il à prouver ou à démontrer ? Plus d’une heure trente de suspens (bien que l’on devine tout de même les motivations de ce cavalier solitaire), on ne connaîtra le fin mot de cette histoire qu’à la toute dernière minute du film. Brillante mise en abyme et casting électrisant (Geoffrey Lewis, Mitch Ryan, Verna Bloom), Clint Eastwood captive et passionne jusqu’à la fin. Attention, la version Française n’est pas fidèle à la version originale, dans cette dernière, il est dit que le héro serait le spectre vengeur, tandis que dans la version Française, se serait le frère du sheriff !
Chef d'oeuvre que ce western crépusculaire où Clint Eastwood débarque dans une ville où il a à se venger de sa population. Personnages bien dessinées, idées des plus sombres (meurtre, viol, lynchage...), le film baigne dans un esprit très sombre où la ville est même rebaptisée vers la fin: ENFER! La photo est magnifique avec en toile de fond des décors du grand ouest et l'univers western. Mais c'est surtout la réalisation péchue en action et funestes lors des flash back de plusieurs personnes(inspiré de "LES PROIES"?)racontant le passé sordide de cette ville. Eastwood redevient ici l'homme sans nom et crée une nouvelle fois la légende. Un film ENORME!!
Que peut-on bien trouver d'intéressant à ce film ? Certainement pas Clint Eastwood (l'acteur) qui, de films en films, n'a eu d'autres talents que d'imposer un personnage taciturne, misogyne, insensible, et j'en passe. Que peut-on bien trouver d’intéressant à ce film ? Les personnages tombent dans la caricature, les lâches sont très lâches, les méchants très méchants, tout le monde tremble devant le héros invulnérable qui parvient même à éviter les coups de feu de sa victime sexuelle, alors que celui ci trempe dans une baignoire et n'a, en théorie, aucune chance de pouvoir s'en tirer, bref. Je n'aime pas ce film, pas plus que tout ceux qui on fait sa gloire dans les années 70's 80's. De Clint Eastwood, je préfère m'attarder sur les films qu'il à réalisé ces 10, dernières années, et de préférence quand il ne joue pas.
Un très bon second film de monsieur Eastwood en tant que réalisateur, qui donne une ambiance surréaliste à son western. Le personnage est toujours aussi bon et l'intrigue excellente pour un western. Un des meilleurs depuis les films de SERGIO LEONE avec une réalisation moins parfaite et moins inventive en revanche.