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annastarnomberon
118 abonnés
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4,0
Publiée le 4 juillet 2011
Un western pour le moins spécial... Un village apeuré, un inconnu qui tire plus vite que son ombre, et des bandits sur le chemin du retour. A première vue le scénario est plutôt classique. Mais Eastwood nous dresse en fait le portrait d'un véritable anti-héros : un homme horriblement mysogine, immoral et égoïste. Cet homme des hautes plaines va semer une zizanie infernale au village : il inverse les rôles (on se croirait par moments dans l'île aux esclaves de Marivaux!), se fait détester des puissants et des femmes, mais crée une dépendance qui fait que personne n'est en mesure de l'arrêter... Les femmes tombent dans son piège, les chefs du village n'ont d'autre choix que de s'en remettre à lui. A l'image de son sauveur, le village va se déshumaniser pour prendre la forme de l'enfer. On prend un plaisir monstre à voir ce mystérieux solitaire imposer sa loi au village, Clint Eastwood brille dans ce rôle d'homme froid et efficace. La répartie de son héros est sans entache, beaucoup de répliques très bien trouvées (la réplique de l'étranger après que la femme soit venue tirer sur lui dans son bain, et la réponse du nain, sont juste excellents) et une musique oscillante qui colle à l'ambiance bizarre du film. Quant à la fin, on peut l'inscrire dans une sorte de fantastique qui expliquerait pourquoi cet homme n'a pas de nom, à moins que l'on opte pour une interprétation familiale plus terre-à-terre... Libre à nous, moi j'aime à penser que cet Homme sans nom est une sorte de revenant. Pas le meilleur d'Eastwood, mais un film à voir.
Premier western spectral, hanté, où Eastwood en s'affranchissant de ses 2 papas en la matière, Sergio Leone et Don Siegel, revisite la thématique éternelle du fantôme revenu d'entre les morts pour se venger non plus d'un individu,d'un adversaire incarné, mais d'une société toute entière, d'une communauté qui s'est rendue complice de sa mort... C'est ici que le film fait mouche. La lâcheté comme l'oubli font long feu. Heureusement, L'Homme des hautes plaines est là pour se rappeler au bon souvenir des habitants, pour mieux hanter leurs nuits, priver leur sommeil de la tranquillité des gens honnêtes. Un western fantastique, dans toutes les acceptions du terme.
Un western qui tranche radicalement avec le genre. L'Homme des Hautes Plaines est un film qui, dès l'introduction, montre que ce ne sera pas un western comme un autre. Eastwood a eu la remarquable idée d'ajouter ce côté mystique à son film tout en conservant une certaine réalité notamment au niveau des habitants de cette ville, des êtres humains dans toute leur splendeur, tantôt bonne mais souvent mauvaise. Le côté surnaturel de l'oeuvre est soutenu par ces décors intrigants, la scène de la ville peinte en rouge est saisissante, une véritable métaphore de l'enfer où l'homme sans nom joué par Eastwood tient les commandes et pourrait presque dire "welcome to hell". Mené de main de maître, dur, saisissant, froid et terriblement accrocheur, l'Homme des Hautes Plaines est un chef d'oeuvre peu considéré dans l'oeuvre du génial réalisateur et pourtant, ce film est sûrement l'un de ses meilleurs, même si il est vrai qu'il faut aimer le genre du western pour l'apprécier dans toute sa splendeur. La réplique finale de ce film est d'ailleurs géniale ( Je parle de celle en VO évidemment, celle de la VF est beaucoup trop explicite, ce qui gâche réellement tout...). Un grand film.
Clint Eastwood est L'homme des hautes plaines ; un tueur impassible, solitaire et inssaisissable. Sa seconde réalisation est un western qui porte sa marque et témoigne déja d'une vraie maitrise chez celui qui deviendra un réalisateur des plus prolifiques. Une oeuvre assise sur le personnage du justicier opaque, qu'Eastwood déclinera plus d'une fois ensuite, et qui si elle souffre de quelques longueurs, est tout de même à saluer comme un western qui jouit d'un scénario atypique et de la patte d'un cinéaste qui à collaboré avec les plus grands, et qui en a tiré depuis la recette du film culte.
Un excellent Clint Eastwood ! "L'homme des hautes plaines" est avant tout un bon film fantastique sur fond de western, et c'est ça qui fait sa force. Avec une musique surnaturelle, un personnage principal mystérieux, "biblique", une sorte d'ange punisseur, et une histoire de vengeance, le film a une ambiance particulière, sombre, noire, limite malsaine, inquiétante. Il n'y a pas de manichéisme, que ce soit chez le héros mais aussi chez les autres personnages. Le film est une perle dans la filmographie déjà bien remplie de Clint. Parlons de lui d'ailleurs. Il est toujours aussi excellent, classe dans ce rôle de héros solitaire, vengeur qui ressemble plus à une pourriture qu'à un tendre. On l'adore, on rit, on s'interroge, on compatit... Excellent donc en tant qu'acteur mais aussi en tant que réalisateur. Un chef d'oeuvre. A voir mais de préférence en VO(STFR) car la VF modifie le sens de la fin du film, sans pour autant l'occulter.
un bon film et un clint eastwood toujours aussi magistral dans le role d'un vilain cowboy odieux avec les gens d'une petite ville Evidement on comprend mieux à la fin le pourquoi de cette attitude si méchante et scinique , la réalisation n'est pas excellente mais l'histoire est penetrante,l'intrigue bien présente Ce western contient quelques defauts : bande son pas terrible , doublage des voix française assez moyen pour un western, une réalisation irrégiliere ,parfois incohérente mais un scénario béton grace à une histoire qui se passe à huis clos, concentrée dans un meme périmetre , pas de superbe plans de paysages typique des grands western L'homme des hautes plaines béneficie d'un bon scénario et un Eastwood impeccable dans son role
Un véritable chef d'oeuvre. Clint Eastwood rend hommage à Sergio Leone tout en affirmant son propre style. Le personage n'est pas sans rappeller le héros que Clint incarnait dans les westerns du maître italien et l'importance des décors joue beaucoup. Clint privilégie aussi le silence (la séquence d'ouverture sans dialogue dure sept minutes). Attention! Le héros de ce film n'est pas celui des films de Leone. D'ailleurs, ce personnage est assez ambigu d'un point de vue moral mais aussi d'un point de vue "vital" (on peut penser que c'est un fantôme). L'homme des hautes plaines est aussi un film sur l'hypocrisie, la culpabilité. Eastwood nous livre là une oeuvre très riche et un des meilleurs westerns qui soit.
J'avais été un peu déçu par Impitoyable mais j'ai été complètement fasciné par l'Homme des hautes plaines, premier western réalisé par Clint Eastwood. Clint Eastwood a mis la barre très haut pour ce western très étrange car le film a tout une dimension fantastique qu'on comprend en le voyant en anglais, faute de mal traduction. J'ai été abasourdi à la chute finale, et le film est tellement bien réalisé, tellement bien maîtrisé par Eastwood, que le spectateur accepte cette dimension fantastique, qui explique bien des choses sur l'intrigue notamment les faits et gestes du personnages ainsi que la toute première et toute dernière scène. La version française s'arrête malheureusement à un western simple sans originalité comme tant d'autres mais bien réalisé tout de même, j'aurais mis 4/5. La BO est excellente, il n'y a qu'un seul ton du début à la fin, un ton mélancolique étrange qui nous transpose dans une atmosphère étouffante, à elle seule elle nous raconte tout le film. Enfin, l'interprétation de Clint Eastwood est excellente. L'homme des hautes plaines est un véritable coup de coeur pour moi, il faudra le voir une deuxième fois. Chef-d'oeuvre.
Premier western réalisé par Eastwood, Clint cisèle un film taillé pour lui dans lequel il pioche du Leone. Il apparaît comme il repart : tel un fantôme. Un patchwork de sentiments en tourmente est approprié à Eastwood, ce qui fait dans ce film et à aujourd'hui, sa griffe. Le final, filmé en rouge, est un pur moment de bonheur. Tout y est conjugué (angoisse, suspense, peur, solitude). Du pur Eastwood, à qui veut...
Clint Eastwood nous offre un western qui tranche radicalement avec le genre, flirtant avec le fantastique (surtout grâce à la séquence finale expliquant tout), et bien plus psychologique qu'il n'y paraît, même si l'action n'est pas oubliée.
Une très belle réflexion sur le crime, le châtiment, et la vengeance, soutenue par la réalisation et le charisme de Clint Eastwood, ainsi que des scènes cultes (la ville peinte en rouge, pour ne citer que ça).
Pour son troisième film en tant que réalisateur, Clint Eastwood a choisi de s'attaquer au genre qui fit sa popularité : le western-spaghetti. C'est vrai que l'acteur-réalisateur se sert de tout ce qu'il a appris chez Leone et Siegel (héros sans nom, musique discrète...) mais on voit clairement qu'il prend ses distances avec ces derniers. Tout d'abord Eastwood fait preuve d'un étonnant visionnarisme (comme quand la ville est peinte en rouge) qui donne au film des allures de western crépusculaire. L'homme des hautes plaines est aussi un film Nietzschéen car le metteur en scène donne une brillante vision de l'image des forts et des faibles. Plus convaincant que "Play Misty for me" cela souffre néanmoins d'un scénario pas assez dense et beaucoup trop laborieux (avec en plus une fin très baclée) qui ainsi l'empêchent de donner un réel impact.
Clint Eastwood réalise son premier western pour le plus grand bonheur des cinéphiles.
Clint Eastwood incarne un anti-héros, violeur et tireur surdoué.
Un village entier lui demande de l'aider à repousser trois bandits, rien de nouveau la-dedans l'histoire est apriori la même que celle de "L'homme au colte d'or", mais Eastwood y apporte son style.
Une réussite pour un western qui n'a pas grand chose à envier à ceux de Leone le Maître de Eastwood.
Clint Eastwood, pour son deuxième long-métrage en tant que réalisateur, classifie un peu plus la légende qu'il s'est forgé à la fin des années 60 pour la terminer en 1992 avec "Impitoyable" : le western. Eastwood reprend ici le rôle qui a largement fait sa gloire grâce à Sergio Leone et autres, "L'homme des hautes plaines" ne déroge pas à la règle. Eastwood est un cow-boy solitaire, extrèmement habile avec son revolver et qui va aider des innocents à s'en sortir. Et Eastwood s'est sans doute éclaté, il s'est taillé lui-même un rôle à sa mesure, Il a tous les droits. Ce rôle ressemble beaucoup à la psychologie du personnage qu'il tenait dans "le bon, la brute et le truand". On sent un certain hommage à l'homme qui l'a fait connaitre et à ce réalisateur de génie qu'était Sergio Leone. Malheureusement le tout n'est pas à la hauteur de son maître. L'histoire perd petit à petit, au fil du film, en intensité et plusieurs longueurs viennent tout gâcher. Le scénario n'est également pas très poussé. Reste la performance de Clint Eastwood que l'on connait dans ce rôle et qui ne déçoit pas !
Bien plus maîtrisé qu'Un frisson dans la nuit, L'Homme des hautes plaines est un très bon western. Clint Eastwood, dans le rôle du protagoniste anti-héros, livre une interprétation excellente qui côtoie sans mal celle de l'homme sans nom dans la trilogie du dollar. Un scénario inspiré, brillamment mis en scène avec un rythme qui n'a de cesse d'augmenter au fil des minutes, jusqu'à un final de toute beauté. D'ailleurs, l'esthétique de ce troisième long-métrage est bien plus aboutie, avec une excellente utilisation de la Technicolor. Certes, L'Homme des hautes plaines n'est pas le plus grand film de Clint Eastwood, mais laisse cependant présager la future réussite de ce dernier dans le monde du cinéma (en tant que réalisateur). Très bien.
Deuxième film seulement pour Eastwood, et le voilà déjà installé comme un ténor dans son fauteuil. N'ayant que faire des critiques de l'époque (assez dubitatives sur son talent de réalisateur, "les acteurs, c'est de la merde" nous chantait John Ford), il vient comme un vrai connard imposer son style si particulier, qui fera son énorme succès. Et plus de 30 ans après, son film reste grandiose, surpuissant, certes peu développé quand on y réfléchit, mais fantastiquement mis en scène, à la violence baroque issue des westerns spaghetti. Eastwood grossit le trait du surnaturel et c'est plutôt réussi. L'éternel homme sans nom, représentation divine du châtiment vient tirer la ville vers un enfer dont lui-seul connaît la sortie. Le final est exceptionnel et le décor de la ville peinte en rouge reste l'une des idées les plus étranges du cinéma. Avec le temps, destiné à devenir culte je pense.