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Un visiteur
4,5
Publiée le 7 septembre 2010
Pour sa première réalisation de western, Eastwood nous offre un vrai spectacle. Cette intrigue angoissantenous fait peur, mais cette angoisse ce révèle être la cruauté d'un homme sans pitié ! Un bon western !
Très bon Western. Eastwood joue vraiment très bien. L'histoire concernant la vengeance du frère est pas mal. Mais les Western Spaghetti s'accorde avec Leone qui est, incontestablement, le maitre du genre. Eastwood s'en sort plutôt bien.
Eastwood encore marqué par sa collaboration avec léone, signait son premier western , et quel western ! L'homme des hautes plaines , au confins du fantastique, est un western spaghetti à l'américaine pourrait on dire . Le résultat est excellent , confirmant déja le talent d'eastwood derrière la caméra.
Un de mes western préférés pour le moment. Eastwood signe un de ses premiers westerns et surement l'un des meilleurs qu'il est réalisé. On sent l'influence de sa carrière, beaucoup de l'esprit Leone s'y ressent mais tout cette noirceur présente est celle d'Eastwood. Un personnage enigmatique et vengeur que seule des grandes figures du cinéma telle Eastwood peuvent rendre hypnotique grâce à leur tête prononcé de male, la megaclasse. Des répliques qui font mouche typique de Clint, une musique angoissante, et des cadrages souvent parfait (le début du film met tout de suite le spectateur dans l'action). Un peu d'humour très noir, on est intrigué par toutes les actions que réalisent le cavalier solitaire qu'est Eastwood dans une ville à sa merci. Pourquoi fait-il tout ça ? Cette fin (twist ending) nous balance tout dans la gueule, on s'y attend pas mais tout s'explique, très fort et innatendu, on ne peut que rester bouche bée. On peut aussi appercevoir une critique politique encore d'actualité sur la vie en société, la couleur rouge du village, d'ailleurs, renvoie certainement au communisme. A la limite du fantastique, l'homme des hautes plaines est un excellent western à l'ambiance glauque et hypnotique. Un des meilleurs westerns avec Eastwood.
Un western sauvage et baroque qui rappelle le style de Leone et des westerns spaghettis. Mais Eastwwod affine vite son propre style et il se montre aussi remarquable devant que derriere la caméra avec cette histoire de vengeance qui flirte avec le fantastique et l'etrange avec une ambiance oppresante renforcé par un musique remarquable qui accentue ce côté cauchemardesque.
Une déception que ce western dirigé et interprété par Clint Eastwood lui-même... N'est pas Sergio Leone qui veut, et la majorité des oeuvres de ce dernier surpassent sans mal cette pale copie, qui reste tout de même regardable.
Deuxième film de Clint Eastwood et son premier western, qui porte encore fortement la marque de Leone par son baroquisme, sa violence et son étrangeté. Eastwood reprend ici le thème classique du justicier encombrant mais en le poussant à ses plus extrêmes limites : l'étranger n'est plus là pour défendre la population malgré elle, mais pour la punir de sa lâcheté, de son irresponsabilité, de son incapacité à faire face par elle-même à ses propres défis et de sa veule propension à rejeter sur les autres les conséquences de ses fautes. Réalisation en tous points impeccable avec une excellente photographie. Mais il manque toutefois à ce film un petit quelque chose pour le hisser au rang de chef-d'oeuvre au même titre que les autres westerns que réalisera Eastwood (Josey-Wales hors-la-loi, Pale Rider, Impitoyable).
Un charisme fou de la part d'Eastwood en tant qu'acteur et un grand talent en tant que réalisateur.Les répliques du film sont marquantes,le héros qui ne dévoile son vrai nom qu'à la fin du film ne s'oublie pas(un génie du maniement des armes,une forte malice et une grande intelligence).
Clint par ce film rend hommage au maitre Leone, et continue dans le rôle de de cow-boy solitaire, brut, et charismatique, on retrouve l'aspect antihéros des films de Leone.
Eastwood nous montre qu'il est aussi à l'aise devant que derrière la caméra et signe un Western sombre et efficace, mais comparé aux Western de Leone il manque la touche de génie qui place le film dans les chefs d'œuvre.
Vu il y a quelques années de cela, il m'avait paru excellent. Histoire excellente, personnage excellent. Assez original, une vision portée sur la respectabilité, la légitimité du chef dans une micro-société. Pour moi, un des meilleurs Eastwood. Le meilleur de ses westerns, j'ai aussi vu "Josey Wales", "Pale Rider" et "Impitoyable", je n'avais pas tant apprécié. Le meilleur Eastwood demeure "Gran Torino" pour moi. Contrairement à un Ridley Scott qui a fait ses meilleurs films au début de sa carrière, Eastwood s'est progressivement amélioré avec le temps.
Pour sa deuxième réalisation, et son premier western derrière la caméra, Clint Eastwood exploite clairement son expérience italienne. Certains cadrages rappellent ceux de Sergio Leone, son personnage mutique semble proche de l'homme sans nom, tandis que les décors naturels (ici Californiens) sont allègrement exploités. Mais la comparaison s'arrête là, Eastwood développant son propre style. Dans l'intrigue, d'abord. Pas vraiment un western classique, "High Plains Drifters" voit débarquer dans une ville tranquille un mystérieux pistolero. Alors qu'il abat les trois crapules locales, il est désigné protecteur de la ville. Il en profitera pour exploiter l'hypocrisie et la lâcheté des habitants, afin de leur faire payer une lourde faute passée. Un scénario presque misanthrope, où personne n'est réellement à sauver. Même notre héros fait plus que profiter, commettant quelques viols au passages (qui ne seraient certainement pas filmés de la même manière aujourd'hui !). Et surtout, une histoire teintée de fantastique, laissant la porte ouverte à deux interprétations possibles. spoiler: Notre protagoniste est-il un fantôme revenu d'entre les morts, comme le suggère cette apparition introductive ou ces étranges reflets de flammes ? Ou simplement un proche vengeur ? Ensuite, le style du film demeure très différent des westerns spaghettis. Beaucoup de personnages nuancés. Une réalisation assez personnelle, qui sait poser son ambiance et prendre son temps. Une BO discrète et presque psychédélique. Des décors ambitieux, qu'Eastwood a du imposer auprès d'Universal qui souhaitait un tournage en studios. D'autant plus que la ville de Lago a été réellement construite, pas seulement des façades de bâtiments comme c'est souvent le cas pour des westerns. Loin d'être un caprice, cela permet à Eastwood de donner du corps à son films, et de livrer des idées graphiques saisissantes (ces plans de la ville rouge notamment). Western quelque peu inclassable, sombre et violent, "High Plains Drifter" est donc un film à voir, qui montre qu'Eastwood frappait fort dès ses débuts derrière la caméra.
Un film magistral, rajoutant un supplément d'âme par rapport aux westerns de l'époque. Le cavalier solitaire qui se pose en sauveur de la ville reste le leitmotiv, mais est décliné ici avec une complexité toute autre. Le personnage qu'il interprète se transformant en véritable tyran sur toute la ville, Clint Eastwood prend à contre-pied tous les codes du western. Les images sont magnifiques, et l'on se souviendra longtemps de la scène des coups de fouets sur fond de feu de l'Enfer, qui mérite à elle seule sur le plan visuel la note ici attribuée.
Un must pour ma part, trop peu connu du grand public, tout simplement l' un de mes westerns préférés ! Un très grand Eastwood, un personnage mystérieux, des dialogues digne d' un Audiard, une pure extase auditive, trop rare dans les films américains pour ne pas être soulignée. L' histoire est simple, un fauve, aussi rapide et sournois qu' un serpent, s' installe au milieu des brebis pas si innocentes qu' elles en donnent l' air, si vous aimez les personnages et répliques cultes, je vous conseille d' admirer la bête à l'œuvre.
Dans le style «un cowboy solitaire venant de nulle part qui débarque dans une petite ville pour se venger», on a vu mieux. Cependant, certains éléments de cette vengeance sont plutôt inattendus et parviennent à donner un peu d'intérêt à une intrigue assez terne. Proche de l’univers des premiers westerns qu’il a tourné pour Sergio Leone, Clint Eastwood n’y apporte toutefois pas la même densité dans sa mise en scène.