Avis : L'Evadé d'Alcatraz - Page 4

Ce film porté par Clint Eastwood retraçant l'évasion du premier homme à s'être enfui d’Alcatraz est une petite déception. En effet si certaines séquences sont bien menés, le scénario souffre de plusieurs incohérences et le film manque cruellement de tension. Dans un film où la fin est connu d'avance, il faut que le scénario soit parfaitement écrit pour apporter de l'intérêt de l'histoire. De plus l'intérêt de ce genre de film se trouve souvent dans l'utilisation des personnages secondaires or ici plusieurs intrigues sont abordés mais aucune n'est suffisamment développé pour intéresser le spectateur, et au contraire ces intrigues parasitent même le récit. Le film se laisse regarder mais se révèle au final peu distrayant et déçoit plus qu'il ne réjouit.

Un classique du film d'évasion, plutôt bien romancé et détaillé, avec en prime M. Eastwood.

M6 diffuse souvent ce film en boucle.
Based on a true story
quand un film à ça dans le générique du début, tu sais que tu vas passer une belle soirée, et en prendre plein la vue.
Le film est viello, mais d'une robustesse, dans le rythme, les décors, les personnages
Tout est réaliste, pas de décoration inutiles, d'accessoires bidon
spoiler: On suit la préparation et l'évasion Au dernière nouvelle, il semblerait qu"ils ne se soient pas noyés.

Bon film.

Super film. Stressant sur la fin. Grande performance (encore) de Clint EastwooD.

Super film Clint est toujours magnifique
Le suspens est la
C est tire d une histoire vraie les corps des évades n ont jamais été retrouvés

On se croirait dans prison break ou les évadés mais en plus vieux et avec moins de suspense. Le final est décevant il n'y a pas de continuité.

Toujours autant de plaisir à le revoir.

Film unique pour son époque dans son genre, mais depuis devenu culte. Clint E. y joue un rôle à la perfection. Tout comme ses coéquipiers^^. Une histoire dont on connait l'issu et vaguement ce qui l'entour, mais ou l'on ait stupéfait de la chose. Le film n'est peut être pas assez "profond" sur cette évasion, sa préparation... Et quelques incoéhrences avec la vie en prison (surtout, si là il s'agissait d'Alcatraz), ou l'évasion nous parait un peu facile si on réfléchit un peu. Mais même si le film n'entre pas complètement en profondeur, il n'en a pas besoin pour se parfaire et nous tenir en jus ,, du début à la fin. A voir, si ce n'est pas deja fait.

Un long métrage palpitant signé Don Siegel !!! Selon la légende, la prison d'Alcatraz n'a jamais connu une évasion réussite, situé sur un rocher ultra sécurisé au milieu de l'océan, le titre m'intriguait beaucoup et le film l'est tout autant. Une histoire trés bien écrite qui fait ménager le suspense dans des quatre murs qui fait difficile à vivre, des détenus sont généralement dangereux ou tenté d'évasion raté transférer ici et un directeur pas facile et trés stricte. J'avais un peu peur au début que ça tombe dans des clichés du genre mais le scénario et les déroulements des situations nous font captiver, on est avec les personnages et de tout coeur avec eux. Une réussite de la part du cinéaste Don Siegel qui signe là l'un de ses meilleurs films. Clint Eastwood est comme à son habitude excellent, de mème que les acteurs qui le cotoyent et saluons aussi la bonne performance de Patrick Mc Goohan un peu detestable dans le peau du chef de prison. J'ai adoré.

"L'évadé d'Alcatraz" (titre français d'ailleurs en partie faux ; "S'évader d'Alcatraz" aurait été la traduction du titre original et aurait respecté l'histoire) est un des films clés du genre pénitentiaire. Il inspirera ensuite de grands films et notamment ceux de Franck Darabond ("Les évadés" et "La Ligne Verte").

En effet, dans cette oeuvre, l'on retrouve tout ce qui fait l'identité de ce genre de film : le mystère sur les raisons de la condamnation du personnage principal, une mise en place progressive des techniques d'évasion, du système D, un combat contre le système carcéral et les dérives de certains matons ou du directeur, les liens d'amitié avec certains détenus et les inimitiés dangereuses avec d'autres, etc ...

Ce qui explique cette influence, c'est la puissance du film. Une scène est souvent citée et illustre parfaitement ce propos, c'est la scène d'ouverture. Dans celle-ci, Frank Morris (incarné par Clint Eastwood) traverse nu le pénitencier, la nuit tombée, un orage grondant à l'extérieur et entouré de gardiens. La musique, le jeu de lumières, le placement de la caméra et le jeu d'acteur d'Eastwood donnent une claque au spectateur.

Cette tension palpable va rester pendant les 2 heures suivantes. Pour ne jamais s'adoucir. Le but est de décrire avec le plus de réalisme possible une évasion d'un pénitencier de haute sécurité situé sur une île.
Les scénaristes ont été aidés en cela par le fait que ce soit une histoire vraie et que les techniques utilisées par les prisonniers ont rapidement été identifiées et diffusées au public.

Cela dit, ce choix d'être le plus réaliste possible se retourne aussi contre le film. Le film souffre en effet de quelques longueurs et d'une baisse de rythme. Je pense que réduire un peu la longueur du film aurait permis de le dynamiser un peu. Parfois l'on peut facilement décrocher et surfer un peu sur son téléphone puis revenir et s'apercevoir que l'histoire n'a pas tant avancé que cela.

Toutefois, "L’Évadé d'Alcatraz" reste un bon film et une référence du genre.

"L’Évadé d’Alcatraz" (Escape from Alcatraz), un classique américain écrit par Richard Tuggle et réalisé par Don Siegel, sorti en 1979. Adaptation du livre de éponyme de J. Campbell Bruce qui raconte l'histoire vraie de l'évasion de Franck Morrs de l'île-prison en 1962. L'évasion de Franck Morris, qui ne fût jamais retrouvé, entraînera la fermeture d'Alcatraz en 1963.
Le film a permis la restauration du fort, dont les conduites et le béton est attaqué par l'humidité et le sel marin.
Une très bonne distribution, avec Clint Eastwood dans le rôle de Frank Morris, Fred Ward dans le rôle de John Anglin et Jack Thibeau dans le rôle de Clarence Anglin.
Un film prenant et même stressant, même quand on connait la fin de l'histoire.
Une réalisation de qualité.
Un grand classique du film d'évasion.

Dernière collaboration entre C. Eastwood et l'un de ses mentors, D. Siegel. Cet artisan talentueux nous offre un polar carcéral qui, s'il s'avère peu subtil dans sa description psychologique, est par contre d'une redoutable efficacité dans l'action. Le scénario est très linéaire certes mais peu avare en péripétie. La description de cet enfer carcéral est aussi très documenté et le film transpire ce réalisme et retranscrit parfaitement ce cloisonnement en limitant les plans larges. C. Eastwood joue de tout son charisme et donne corps à ce personnage hors du commun. Très bien rythmé, parfaitement monté, reconstitution minutieuse et script précis, un film référence qui mérite sa réputation. D'autres critiques sur

L’efficacité à l’état pur. L’Evadé d’Alcatraz c’est un peu le représentant modèle du divertissement de haut vol qui n’oublie jamais de faire du cinéma. Le film ne s’écartera d’ailleurs jamais de ses enjeux et nous plonge directement dans le bain avec l’arrivée de ce prisonnier adepte de la poudre d’escampette qui se retrouve dans cette prison mythique dont aucun évadé n’est jamais sorti vivant. Et je dois dire que le postulat de départ me bottait déjà pas mal car j’aime l’idée du type qui va repousser les limites de son ingéniosité pour tenter l’impossible. Ça fait d’ailleurs écho à ma propre vie quand j’essaie de me lever tous les matins. Et ici on ne sait presque rien du passé de ce personnage principal incarné par Clint Eastwood, ce qui renforce davantage son aura et le rapport spectateur-protagoniste devient finalement très ambigu. On a tendance à vouloir le voir s’en sortir car son fond ne semble pas mauvais bien qu’il s’agisse très certainement d’une crapule de haut niveau. Et le film explicite très peu ces aspects-là, ce qui en fait une vraie force.

Et j’ai trouvé ce personnage de Frank Morris purement jouissif dans l’ensemble avec ses piques lancées aux gardiens et son caractère cynique, ce qui le rend particulièrement attachant. Après je trouve que le film aurait gagné davantage à accentuer cette ambiguïté en rendant les gardiens un peu moins pourris et les autres prisonniers moins lisses, mais ce n’est pas quand même pas trop gênant ici et heureusement. D’autant plus que le film est un véritable modèle de rythme. Les préparatifs de cette évasion sont exposés de façon palpitante, j’ai été passionné par cette histoire et ces personnages qui explorent minutieusement leur environnement pour détecter les failles de cette forteresse dont on ne s’échappe pas. L’écriture d’ensemble est intelligente en dépit de certaines scènes peut-être un peu moins inspirées. Je pense notamment au sort de certains personnages secondaires un peu tirés par les cheveux. spoiler: Je pense notamment à la mort du détenu âgé en pleine cafétéria qui est amenée un peu brusquement
. Après ça ne reste que du petit détail.

La mise en scène n’est pas en reste non plus, la séquence de l’évasion étant tendue comme pas permis grâce à son tempo maîtrisé et cette sensation que tout tient sur un fil. Et l’absence de musique lors de cette scène ne fait que doper l’intensité du péril. Ce film est tout simplement prenant, avec des enjeux clairs et un scénario précis mené d’une main de maître. Et je dois dire que la conclusion du film est parfaite, d’autant plus que les derniers éléments connus sur cette affaire ne font que renforcer le mystère autour de cette fameuse évasion. Ces types n’ont jamais été retrouvés et sont peut-être encore vivants aujourd’hui. La vérité ne sera sûrement jamais connue, ce qui rend cette affaire tout bonnement fascinante. Un film vraiment marquant, à l’image du fait divers dont il s’inspire brillamment, je ne m'attendais pas à une telle maîtrise.

Bien qu’ils étaient trois à fausser compagnie aux gardiens du pénitencier d’Alcatraz dans la nuit du 11 juin 1962, la singularisation de son titre français met en avant la présence du grand Clint à son générique. Fidèle à lui-même, on retiendra en priorité la solide mise en scène de cette divertissante reconstitution orchestrée par Don Siegel.