Drame de la jalousie
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Prad12
Prad12

103 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 23 juin 2015
Une superbe comédie à l'italienne où l'humour est grinçant à souhait et les travers humains disséqués.... splendides Monica Vitti, Marcello Mastroianni et Giancarlo Giannini
landofshit0
landofshit0

292 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 21 janvier 2015
La comédie tourne autour de la jalousie et des comportements qu'elle déclenche ces les gens. Si le sujet est bon son traitement n'est pas une franche réussite,c'est trop long et les gags sont trop mollassons pour emporter. Avec un ton plus acide et plus dans la folie comique,drame de la jalousie aurait été peut être un très bon Scola.
Eowyn Cwper
Eowyn Cwper

141 abonnés 2 040 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 novembre 2017
Alors que la France s'embourbait dans des fonds mouvants automobiles vieux de cinquante ans, l'Italie avait non seulement tourné cette page mais donnait déjà ce genre de comédies boostées par un néo-réalisme jamais vraiment éteint si ce n'était dans les apparences sociales. Le thème est une romance romancée qui marque bien la rupture avec le genre, mais la dimension politique qui tient toujours les Italiens à coeur est encore bien fine. En cette position transitionnelle, l'oeuvre est surtout étonnante dans sa manière de laisser les personnages s'adresser directement au spectateur, ce renforcé par des jeux de miroirs avec les caméras mais aussi avec les relations entre les personnages. Des figures de style un peu trop exploitées mais déjà vectrices du style cru et pincé d'Ettore Scola qu'on retrouve à son paroxysme dans Moches, sales et méchants six ans plus tard. Le Drame de la jalousie plonge un peu trop dans l'opacité de sentiments profonds pour être porteur de sens, mais la griffe est agréablement ironique, teintée d'humour discret et d'un enseignement politique courageux.

septiemeartetdemi.com
Charlotte28
Charlotte28

154 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 17 juin 2024
Marquante par son montage et sa mise en scène qui intègrent les narrateurs à la scène qu'ils rapportent soit en voix off soit physiquement, mêlant les deux chronologies du récit, avec souvent une adresse directe à la caméra, l'intrigue témoigne avec une railleuse causticité du décalage entre le ressenti individuel, tragique, affligeant face à une histoire dramatique et la banalité de cette romance pour les témoins. Drolatiques par leur excès mais touchantes par leur sincérité les réactions ou affirmations des personnages nous servent de miroirs à travers le trio sentimental formé par l'incandescente Monica Vitti, le surprenant Giancarlo Giannini et le remarquable Marcello Mastroianni, pleinement pathétique. Reconstitution à vocation explicative d'un fait divers, l'histoire se pare d'une dimension socio-politique complétant la justification psychologique jusqu'à une cruelle ultime scène. Des tourments douloureusement ordinaires de l'Amour!
Yann P.
Yann P.

3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 15 janvier 2022
Film génial, sommet de la Comédie italienne à la charnière des années 60 et 70, absolument pathétique.
Monica Vitti nous enchante dans un rôle aux antipodes de son aura antonionienne et le grand Marcello trouve peut-être en sa compagnie un de ses plus beaux rôles, ce qui n’est pas peu dire ! Ce film m’avait profondément marqué lorsque j’étais enfant, je le revois plus de 40 ans après avec une émotion intacte.
inspecteur morvandieu
inspecteur morvandieu

49 abonnés 3 173 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 avril 2025
Ettore Scola se livre ici à une sorte de jeu de massacre qui bouleverse bon nombre de conventions sociales. Cette comédie de moeurs parodie allègrement les drames sentimentaux et sociaux d'une certaine époque et, pourquoi pas, le néo-réalisme italien.
Il s'ébauche entre Oreste (Marcello Mastroianni) et Adelaïde (Monica Vitti) une passion romantique, bientôt rejointe et compliquée par Serafini, mais c'est une romance grotesque soumise à un environnement sordide. En premier lieu, Rome, ville historique et légendaire, n'est plus qu'une cité-poubelle, façon de bidonville géant où le prolétariat souffre en rêvant, peut-être, des bienfaits du communisme, lequel n'a malheureusement pas de solutions aux maladies d'amour...
Cependant, malgré les ridicules affichés par les personnages, on ne peut pas ne pas voir le drame de la condition ouvrière. La part de rêve qu'on entretient pour lui (romans-photos, communisme) maintient le peuple dans sa précarité matérielle et culturelle, et le film devient vite le reflet de l'Italie contemporaine. Figures bouffonnes de cette société, qui annoncent celles de "Affreux, sales et méchants", Oreste, Adelaïde et Serafini finissent pourtant, en vertu d'un ton qui relève de la farce tragique, par nous toucher, tant il ressort que leur histoire d'amour est déjà condamnée par leurs conditions d'existence, tant leur souffrance, même théâtrale, semble sincère.
La mise en scène est originale où, au coeur de l'action et l'interrompant, les personnages racontent par avance leur déchéance programmée.
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