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loulou451
121 abonnés
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5,0
Publiée le 19 août 2008
Un film populaire au sens noble du terme. Inoubliable et intemporelle, l'oeuvre d'Henri Verneuil dépasse le simple cadre du cinéma en s'aventurant sur le chemin escarpé de la poésie. Pour servir ce projet, Fernandel donne une fois encore le meilleur de lui-même, éclipsant par son formidable talent, sa justesse de ton et la puissance de son jeu les carences du scénario. Au final, la "Vache et le prisonnier" demeure un modèle du genre. Une œuvre à part dans l'histoire du cinéma français, firmament de l'absurde et de la poésie que d'autres cinéastes ont parfois essayé d'atteindre, avec succès pour certains, sans réussite pour la plupart.
Voila bien longtemps que je voulais regarder cette « Vache et le prisonnier », et par curiosité et pour combler un manque. Enorme succès commercial lors de sa sortie (pas loin de 9 millions d’entrées !), ce film signé Henri Verneuil retrace une histoire incroyable mais vraie: un prisonnier de guerre français, s’évade à pied à travers l’Allemagne avec comme partenaire d’évasion… une vache ! Le premier (et gros) point fort de cette aventure burlesque: c’est Fernandel, incontestablement. Ce dernier livre une interprétation pleine d’enthousiasme avec sa vitalité qui lui est propre. Mais la vache Marguerite a elle aussi son importance. Car même si cela est très naïf, il y a une réelle alchimie qui se crée entre l’homme et l’animal. L’autre point de fort de ce film est qu’il instaure de manière crédible une histoire (candide, mais assez attendrissante pour le coup) au beau milieu de la guerre. Un peu de répit en enfer ! Mais on en vient même à regretter le manque d’ambition du film et que l’histoire en elle-même ne soit pas un peu plus approfondie. Côté mise en scène, Verneuil s’affirme un peu plus et se permet même des cadrages audacieux. Le dénouement, exceptionnellement cynique est, quant à lui, aussi très réussi. Un classique faisant partie de ceux que l’on ne se lassera certainement jamais de revoir.
La Vache et le Prisonnier réalisé par Henri Verneuil en 1959. *Les points que j'ai appréciés → • L'histoire naïve (mais ici bienvenue) • Fernandel • La gaieté qui ressort du film
*Les points que je n'ai pas appréciés → • La simplicité qui peut déranger parfois
*Conclusion → J'ai aimé, c'est un des meilleurs films de Fernandel. 8/10.
Une très belle comédie dramatique, l'un de mes films préférés avec Fernandel. L'histoire est très touchante, les péripéties qui survienne tout au long de ce voyage, les personnages, Marguerite, évidemment ! Une histoire simple et belle contée par H. Verneuil.
A l'époque, ce film a fait un tabac et transcrit assez bien l'atmosphère qui régnait à cette époque malmenée de notre histoire. Et justement, il apporte un contraste énorme à la morosité ambiante de cette période en nous amenant un vent de fraîcheur grâce à la prestation enthousiaste et communicative d'un de nos plus grands comiques, ce cher Fernandel. L'intrigue est basée sur des faits authentiques et Henri Verneuil parvient à nouveau à nous passionner par son talent et sa virtuosité de metteur en scène hors pair. Aujourd'hui, les grands films comiques se font rares, les réalisateurs nous servant des nanars fadasses et sans génie, à quelques exceptions près.
Fernandel nous attendrit avec sa Margueritte bavaroise qui lui sauve la mise à maintes reprises. Ce film n’a pas vieillit malgré son âge. L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard et le scénario n’a rien à envier à certains chefs-d’œuvre de son temps mais le film reste quand même un très grand film du cinéma français, à une époque où on savait faire de la bonne comédie.
Une pure merveille du cinéma français basée sur une histoire insolite. Fernandel est superbe, comme toujours, et forme avec la vache Marguerite un duo aussi improbable que génial. Ensemble, les deux compères traversent l'Allemagne, enchaînant les paysages magnifiques, les rencontres et les fâcheux imprévus ! Ce film est entré dans l'Histoire et son immense succès ne s'est jamais démenti au fil des décennies. A vrai dire, cela n'est guère étonnant. Henri Verneuil signe en effet une comédie de grande qualité avec tous les ingrédients du bonheur. On ne s'en lasse pas une seule seconde. '' La Vache et le prisonnier '' est un film à voir et revoir sans modération. On en ressort avec le sourire aux lèvres et un puissant sentiment de nostalgie. Jamais une évasion n'a été si belle...
Un classique français qui arrive à nous faire oublier tous les faux raccords et les invraisemblances (l'âge de Fernandel, l'évasion sans trop d'encombres) grâce à son charme, son humour léger, sa jolie musique et sa vache aussi attachante que notre évadé. Beaucoup de gags amusants, de répliques poétiques. Le côté drame du film est surtout présent dans la dernière minute qui nous laisse pantois.
Inspirée de faits réels, ce film qui a marqué les français (presque 9 millions de spectateurs) nous conte l'histoire d'un prisonnier de guerre désirant regagner la France avec une vache comme laisser-passer. Au fur et à mesure de leur voyage les deux personnages vont finir par s'attacher. Meme si c'est un poil long, Henri Verneuil nous gate en nous livrant cette petite fable très touchante avec un grand numéro de Fernandel à la fois drole et émouvant accompagné par la fameuse Marguerite. Mémorable et bien sur cela doit etre vu !
Un périple qui se suit agréablement, aucune longueur, c'est mis en scène et filmé avec brio. Fernandel dans son rôle culte du prisonnier accompagné de sa belle Marguerite.
Une comédie populaire “vachement” sympathique, au récit rocambolesque et à l’humour burlesque, desservie par de grosses longueurs, et portée par l’interprétation attachante de Fernandel.
Une sympathique comédie qui est devenue avec le temps un classique du cinéma français. Henri Verneuil filmé les tribulations d'un prisonnier de guerre (Fernandel) qui décide de s'évader et de retourner en France. Pour passer inaperçu il prend avec lui une vache. Le duo va tenter de franchir à pied 250 km à travers l'Allemagne. C'est assez bucolique et Fernandel est très à l'aise, commentant en voix off certaines séquences. C'est un film qui a su garder un certain charme et fait passer un moment agréable.
Un incontournable du cinéma populaire français, un des films les plus diffusés à la télévision et un des grands succès tricolores en salles (8,8 millions d’entrées). La recette était bonne : une histoire vraie, simple et sympathique (tirée d’un roman de Jacques Antoine), un acteur populaire dans un rôle sur mesure (Fernandel), une réalisation classique et efficace (signée Henri Verneuil). C’était du « cinéma de papa », à mille lieues de la Nouvelle Vague qui déferlait en cette fin des années 1950. À la revoyure : la tonalité est globalement gentillette ; on ne fait pas l’économie de clichés franchouillards. Mais l’ensemble demeure toujours assez agréable, grâce à une tendresse retenue et une ironie légère.