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    La Sentinelle des maudits
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    27 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 mars 2014
    Drôle de film que ce "The Sentinel" (à ne pas confondre avec la série qui fit les beaux jours de M6). Film d'épouvante oublié car quasiment invisible depuis sa sortie en France, le film de Michael Winner n'en demeure pas moins intéressant. Premièrement car il s'agit de la seule incursion du réalisateur de "Deathwish" dans le registre de l'horreur. Ensuite parce que le casting vaut à lui seul le coup d’œil, les seconds rôles sont tenus soit par de vieilles gloires hollywoodiennes en fin de parcours (Ava Gardner, John Carradine, José Ferrer...) soit par de jeunes pousses qui n'allaient pas tarder à faire parler d'elles comme Jeff Goldblum en photographe de mode ou Christopher Walken (qui n'était pas encore parti "chasser le daim" pour Michael Cimino) dont le rôle quasiment muet consiste à mâcher son chewing-gum à côté d'Eli Wallach (on compte un ratio de 5 Malabars par mot prononcé dans le film).
    Mais au-delà de la curiosité d'un tel objet cinématographique, "la Sentinelle des Maudits" (puisque c'est son titre français) est-elle un bon film? se demande le lecteur passionné par cette critique (merci, merci). Et bien plutôt oui. Certes Winner n'est pas Friedkin ni Polanski. Son film est moins subtil que le "Locataire" par exemple (avec lequel il partage quelques points communs). Son héroïne (campée par la très jolie Cristina Raines) ne rentrera donc pas au Panthéon des films d'horreur aux côtés de Reagan et Rosemary, mais il se savoure comme une bonne série B horrifique à la trame archi-connue, plombée par des personnage et des sous-intrigues inutiles (au hasard le petit-copain joué par Chris Sarandon, sorte de Mark Ruffalo inexpressif et moustachu dont le passé fait surgir une enquête policière dont on se serait bien passé), une B.O. insupportable qui surligne la moindre scène (on est très loin du réalisme froid de l'"Exorciste") mais aussi maîtrisé dans le crescendo de l'horreur, évitant les jump-scares faciles et (surtout) traversée par des images vraiment glaçantes comme l'apparition du fantôme du père en pleine nuit.
    C'est bien quand il délaisse la suggestion au profit de la représentation du surnaturel que le film devient réellement intéressant. En cela, le troisième acte marque les esprits durablement. Si l'emploi de personnes atteintes de difformités physiques pour jouer les âmes des morts peuplant l'enfer est moralement plus que discutable (il n'y avait donc pas d'associations à l'époque?), il faut reconnaître que leur "utilisation" créé un vrai malaise. Les corps et les visages déformés, suppliciés évoquant les illustrations de Gustave Doré pour la "Divine Comédie" de Dante (d'ailleurs cité dans le film à travers l'inscription présente sur la porte de l'enfer). En quelques scènes, véritables tableaux horrifiques, Winner réussit l'une des plus marquantes représentation de l'enfer au cinéma. Dommage qu'il plombe les derniers instants du film, la conclusion tombant dans une bondieuserie flirtant avec le prosélytisme et éloignant encore cette "Sentinelle des Maudits" du statut de grand film d'horreur. Un film à (re)découvrir néanmoins.
    Yetcha
    Yetcha

    856 abonnés 4 370 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2018
    Whaouh, pour un film de 1977, on reste dans une force de suspense et de trouille réelle. La galerie de personnages est totalement déjantée et flippante, le rythme est excellent, ce qui est à noter pour un film de cette époque. Ne le regardez pas dans le noir et seul sous peine d'avoir vraiment vraiment peur. Bon courage!
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    223 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2023
    Un remarquable film d'angoisse, proche de "Rosemary's Baby" (en partie à cause des lieux de l'action des deux films : un vieil immeuble new-yorkais et un voisinage franchement curieux et inquiétant), réalisé par celui qui se fera connaître, quelques années plus tôt, pour le franchement dispensable (mais très connu et gros succès) "Un Justicier Dans La Ville" avec Bronson : Michael Winner.
    Distribution remarquable (Chris Sarandon, Eli Wallach, un tout jeune Jeff Goldblum, Sylvia Miles, Cristina Raines en héroïne...), des scènes fortes, un final qui rend cinglé, ce film méconnu est à (re)découvrir de toute urgence.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    388 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2017
    Dommage que la toute dernière partie (grand-guignolesque et absurde) vienne gâcher cet excellent film d'épouvante, très captivant, bien composé et se permettant de côtoyer de près des oeuvres références comme Rosemary's Baby ou l'Au delà. J'ai adoré le mystère autour de l'appartement du prêtre, l'occultisme, la foi retrouvée de l'héroïne, la prophétie de la sentinelle, etc, la tension est remarquable et certains plans restent déjà en mémoire. Mais la fin, bwarf, sans trop en dire ça va un peu loin quand même, dans le sens où jusque là le film restait dans une forme de retenue qui fonctionnait très bien, un peu frustré, sinon c'est top.

    A noter quelques seconds rôles prestigieux : Ava Gardner, Jeff Goldblum et Christopher Walken)
    Ghighi19
    Ghighi19

    62 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2019
    Encore une nouvelle bonne surprise que cette nouvelle édition de Blu ray par Elephant. Le parti prix de redonner une nouvelle vie à des films oubliés est importante car tout ce qu' ils proposent sont des petites pépites . Bien sûr nous ne sommes pas chez Polanski avec son Rosemary s Baby mais on est dans le même mouvement . Le casting reste impressionnant et crédible. La réalisation très bonne permet de suivre cette histoire jusqu'à son dénouement peut être un peu trop attendu mais réussi. Pour curieux de films de genre .
    peter W.
    peter W.

    42 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2018
    Une bonne surprise, le scénario met un peu de temps à se dessiner mais s'avère bien plus intelligent que dans la plupart des films d' épouvantes. Dommage la réalisation est souvent inégale alternant des passages qui font plus penser à de la série B avec des scènes plus convaincantes. Ce qui est étonnant aussi dans le film c'est le casting ou l'on retrouve à tout les niveaux des acteurs excellents et même des futurs stars qui font de la figuration.
    Roub E.
    Roub E.

    914 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2024
    Un film qui mériterait d être plus connu. La sentinelle des maudits est un très bon film de maison hantée, qui va jouer sur le malaise et l angoisse. On y trouve aussi des maquillages très réussis, quelques gueules du cinéma américain et Eli Wallach avec une improbable cravate. Dommage que le rôle du compagnon de l héroïne ne soit si fade alors que Christina Raines fait merveille dans le premier rôle.
    brianpatrick
    brianpatrick

    80 abonnés 1 594 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juin 2024
    Bizarre que ce film possède une mote moyenne. Il procure pas mal de frissons. Une ambiance intéressante. New york à la fin des années septante. L'actrice. Reines, très belle et surtout très charismatique. Uniquement de bons acteurs. Un très bon scénario.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 144 abonnés 4 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2015
    Depuis "Un justicier dans la ville" en 1974, le réalisateur anglais Michael Winner est devenu bancable à Hollywood. Il n'est donc pas étonnant que l'Universal se tourne vers lui pour mettre en image cette petite production destinée à surfer sur la vague des films horrifiques religieux en vogue depuis les succès de "Rosemary's baby" (Roman Polanski, 1969), de "L'exorcisme" (William Friedkin, 1973) et de "La malédiction" (Richard Donner, 1976). Avec un casting de vieilles gloires mené par Chris Sarandon et la très jolie Cristina Raines déjà vue chez Robert Altman dans "Nashville" (1975), Michael Winner très inspiré par Polanski cité plus haut livre une histoire à mi-chemin entre le simple film de maison hantée et la réflexion sur la religion, dernier refuge contre les forces de Satan qui tentent d'envahir l'univers. Comme souvent chez Winner les films de pur divertissement ont un sous-texte social assez tranché régulièrement vilipendé par la critique comme trop radical. C'est ici la dérive de la société vers la superficialité qui est dénoncée à travers l'univers de la mode symbolisé par le personnage d'Alison (Cristina Raines) spoiler: mannequin qui a commis le péché d'avoir tenté de se suicider, ce qui lui vaut d'être choisie par un groupuscule de dignitaires religieux pour garder la porte de l'enfer
    (sic !). Tout ceci est un peu alambiqué et la volonté de Winner de coller aux grands principes de "Rosemary's baby" ainsi que le manque de moyens lui font souvent emprunter des chemins tortueux déroutants. Bref on s'ennuie parfois si n'était le joli minois de Cristina Raines. Les meilleures scènes restent les quelques fulgurances réussies par Winner notamment dans le portrait des résidents de la villa maudite où emménage Alison (le couple lesbien très fun). Le tout un peu soporifique dégage malgré tout un côté old school fort sympathique renforcé par son défilé de vedettes sur le retour (Ava Gardner , John Carradine, Burgess Meredith) et de jeunes pousses encore inconnues (Christopher Walken, Tom Berenger, Jeff Goldblum).
    Cyril J.
    Cyril J.

    24 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2018
    Ava Gardner, Burgess Meredith, Eli Wallach, et les encore tout minets Jeff Goldblum et Christopher Walken, réunis avec bien d’autres dans ce même film de 1976 (au générique, et non 77 comme il y a écrit partout), ça attire l’attention. Suite à un ancien traumatisme parental et tentative de suicide, une mannequin bien cotée emménage dans un appartement new-yorkais pour se retrouver. Sous le regard imperturbable d’un prêtre aveugle rivé au balcon du dernier étage s’abat sur elle un maelstrom de migraines, cauchemars, hallucinations et meurtres, autour d’un voisinage insolite et malsain, et de sa logeuse trop opportune. Sa vie semble conspirer à l’enfermer dans l’inquiétante spirale religieuse d’une lignée de gardiens mystiques, que tenteront d’éclaircir deux flics et le très ambigu compagnon de la jeune femme.
    Malgré la lenteur un peu théâtrale de ce thriller fantastique d’il y a 42 ans, et quelques incohérences bien lourdes, le spectacle parvient à captiver avec un sujet original, une progression de l’angoisse réussie et une complexité psycho-traumatique. Ce qui l’affadit malheureusement c’est la désuétude un peu ridicule des bondieuseries catho-diaboliques, qui hélas sont centrales, c’est dommage. Un remake de qualité et au goût du jour lui donnerait peut-être toutes les qualités spirituelles, sombres et tendues qu’il mériterait.
    rogerwaters
    rogerwaters

    138 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2017
    Plutôt original que ce film de Michael Winner qui semble tout d’abord surfer sur la vogue des films de possession démoniaque genre L’exorciste, pour finalement se rapprocher davantage des œuvres macabres d’un certain Lucio Fulci. Le réalisateur, toujours prêt à tomber dans tous les excès pour provoquer le spectateur, ose des scènes étranges (la visite chez les deux lesbiennes vaut son pesant de cacahuètes) et se permet finalement de renvoyer tous les protagonistes dos à dos. Si l’ensemble paraît défendre de prime abord les membres de l’Eglise qui se sacrifient pour sauver le monde du Mal absolu, en réalité leur action précipite surtout des innocents vers la mort et la damnation éternelle. Le discours est donc bien plus ambigu qu’il n’y parait au début. La réalisation est de qualité et La sentinelle des maudits est donc une œuvre intéressante, bien qu’elle n’ait pas marqué les esprits à l’époque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 avril 2010
    Un film extraordinaire sur l'état de l'âme au purgatoire; complot oecuméniste ou chute dans la folie par le biais des drogues et de l'univers de la mode? Quoi qu'il en soit, ce film laisse planer une certaine culture Miltoniènne (le paradis perdu & reconquis); agression au couteau sur le paternel défunt (Fred Stuthman) laisse penser que Alisson (Christina raines)s'attaque plutôt au détective Brenner( Hank Garett) sous l'effet de la peur et des visions traumatiques de son enfance; le mystère plane d'autant plus que la police piétine sur son enquête quand à la découverte du cadavre de Brenett comportant les plaies mortelles provoquées par Alisson. Pas de trace de sang dans l'appartement ?; lecture simultanée du latin par l'anglais, en présence du futur maudit Michael Lerman? (Chris Sarendon) Le spectateur restera toujours sur sa faim. Il ne se serait rien passé si Alisson était restée chez ses amis après minuit; l'amour a bien des mystères....

    La vision de l'enfer n'a jamais été plus explicite et la fin du film laisse deviner une certaine relève de sentinelle par Nana tucker (jeune fille avec un jeune premier de l'époque Tom Beranger).

    Une question reste sans réponse; qui est vraiment Mlle Logan? (Ava Gardner) Un sacré bail a du s'écouler depuis la disparition d'alisson, et elle réapparaît sans prendre une ride? Mystère....
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