Avis : C'était demain - Page 3

Une bonne idée et des acteurs intéressants, cependant on peut constater que ce film n'était pas prévu pour voyager dans le futur avec sa réalisation banale, ça reste néanmoins agréable.

HG wells part à la poursuite de jack l'éventreur. Le film fait partie de ce pépites pas très connues devenues cultes. L'histoire, les acteurs et la réalisation sont parfaits. A déguster.

Un film très original, mêlant le fantastique avec les aventures de l'écrivain H.G. Wells (auteur de "La machine à explorer le temps", "L'homme invisible", "La guerre des mondes"...) et le terrifique avec Jack l'Éventreur de Robert Louis Stevenson, le tout dans le San Francisco des années 70 ! Une idée saugrenue mais qui fonctionne à merveille, portée par un réalisateur talentueux et des acteurs convaincants (Malcolm McDowell, David Warner et Mary Steenburgen). Même si ce film ne fait absolument pas peur, il ravira les fans de fantastique à coup sûr !

Sans être jouissif, ce film se présente comme une aimable distraction de SF au pitch intriguant, s'aventure dans le comique de situation avec des décalages d'époques et arrive à créer un univers cohérent malgré un budget qu'on sent limité (les effets spéciaux n'ont pas bien vieillis). Avec son titre bizarre et ses deux têtes d'affiches, le film mérite sa bonne réputation, arrivant même à nous faire oublier retour vers le futur pendant le visionnage. Fortement sympathique.

C'était demain est un mélange intéressant d'une romance de voyage dans le temps et d'un mystère sur Jack l'Éventreur mais qui n'est jamais vraiment à la hauteur de son potentiel. En fait la romance est la pire partie de cette histoire surtout à cause de la performance vraiment ennuyeuse de Mary Steenburgen mais aussi parce qu'elle nuit à David Warner et à son excellente performance dans le rôle de l'Éventreur. J'aurais aimé en savoir plus sur la fascination et l'adoration qu'il éprouve pour notre culture violente peut-être qu'un commentaire social acerbe aurait fait l'affaire. Au lieu de cela nous avons droit à une histoire d'amour stupide et pas assez de mystère. Malcolm McDowell est excellent dans le rôle de H.G. Wells mais il n'est jamais vraiment héroïque. Le scénario est étonnamment vif par moments mais uniquement lorsqu'il fait référence à la partie de l'histoire concernant Jack l'Éventreur. C'est un film bien fait mais qui n'a rien de spécial ou d'unique enfin pour moi...

Un bon film de Science-fiction, reprenant le roman
d'H.G. Wells La Machine à Explorer le Temps, N.Meyer
s'en sert de point de départ à une course-poursuite entre Wells (Malcolm Mac Dowell) et Jack l'Eventreur(David warner) Loin de son cynisme d'Orange Mécanique Malcolm Mac Dowell joue très bien les Wells ahuri dans cette fin du XXème siècle.
Et le suspense monte crescendo (de la simple récupération de Jack qui parait bien improblable à
sauver la vie sauve à sa petie amie qui va mourir le samedi 10, parce qu'ils ont fait un saut en avant
pour convaincre celle-ci et sont tombés sur le journal, annonçant l'article de sa mort.
Le scénario est bien ficelé et les acteurs convaincants, les méchants sont horribles et les policiers attendront le dernier meurtre pour relacher Hector.G.Wells.
Un bon divertissement.

Un excellent film de science-phiction à l'allure très distingué d'un aritocrate du 19ème siècle.
L'histoire d'un scientifique nommé Welles qui part à la poursuite de Jack l'éventreur qui s'est enfuit grâce à la machine à voyager dans le temps de celui-ci jusqu'à San Fransisco en 1979.
Une histoire très original avec certaines scènes assez marrante et d'autres assez horifique.
Avec un Malcolm Mcdowell méconnaisable mais reste très impressionnant vis à vis de sa prestation d'acteur.
Il fait partie de ces acteurs génialissime qui ne passent pas inaperçu dans ce film il est génialissime et il ne manque pas d'humour et de dynamisme.
Dans la peau d'un personnage certe intelligent mais parfois naïf et un peu trop optimiste qui n'hésite pas à rester dans son ambition d'un monde en paix,
A l'opposé d'un Jack l'éventreur qui s'adapte mieux à ce triste et violent futur.
Parfois assez marrant mais aussi des effets spéciaux assez impressionants.
Bref c'est à voir, c'est marrant, parfois un peu trash au niveau du sang et par dessus tout c'est un très bon film.
Une seule chose m'étonne, c'est que ce film est passé inaperçue alors qu'il est bien.

Classique mineur des films de Voyage dans le temps, ‘C’était demain…’ imagine que l’écrivain H.G Wells, au moyen de sa machine à à explorer le temps, ait décidé de pourchasser Jack l’éventreur jusqu’à San Francisco en 1979, là où le monstre s’est réfugié pour échapper à la justice. Voilà un pitch qui suscite une sympathie instinctive mais ne vous y trompez pas : le résultat ne tient ni du polar nocturne ni du sac de noeud temporel et repose essentiellement sur la désorientation de Wells, propulsé dans un monde plus moderne de huit décennies et engagé dans une relation sentimentale compliquée avec une jeune femme bien de son temps. Dans l’ensemble, le voyage temporel tient lieu de prétexte à un mélange de comédie légère et de romance impossible, et l’Eventreur ne joue un rôle consistant que dans les vingt dernières minutes du film. Les mélo de ces années là aimaient apparemment beaucoup utiliser ce genre de motifs science-fictionnels puisque vers la même époque sortait ‘Somewhere in time’ de Jeannot Szwarc, film beaucoup plus lacrymal situé dans l’Amérique du début du 20ème siècle. Pour en revenir à ‘C’était demain’, Malcolm McDowell en profita pour se débarrasser de l’image sulfureuse qui lui collait à la peau et y rencontra son épouse Mary Steenburgen, dont le rôle préfigure déjà - à l’envers - celui qu’elle tiendrait dans ‘Retour vers le futur III’. Malheureusement, en négligeant de rassasier les amateurs de science-fiction, le film choisit sciemment d’être réduit à ses aspects anachroniques et romantiques, tous deux coincés dans cet entre’deux où disparaissent les oeuvres pas ou plus assez contemporaines pour convaincre et pas encore assez surannées pour charmer. Au fond, les films comme ‘C’était demain’ ne se bonifient jamais vraiment avec les années, à mesure que leur présent devient un passé de plus en plus lointain.

Histoire divertissante. Meme si rien de vraiment exceptionnel, on passe un bon moment.

J'en gardais un excellent souvenir : le revoir adulte le rend plus « mineur ». Au-delà de l'effet de surprise passé, celui-ci m'a paru moins subtil, moins complexe, apparaissant avant tout comme un divertissement plus qu'une réflexion sur notre époque. Cela écrit, dans ce registre, « C'était demain » fait bonne figure, faisant preuve d'une belle imagination et se regardant avec plaisir jusqu'au bout. Le point de départ est très excitant, et sans atteindre les sommets espérés, cet affrontement entre H.G. Wells et Jack l’Éventreur offre de vrais bons moments, leur opposition n'étant jamais caricaturale. Dommage, en revanche, que le second soit presque sacrifié par le récit, d'autant que l'excellent David Warner s'avérait être un choix fort judicieux. On pourra également trouver ce discours (plus ou moins) féministe assez daté dans son traitement, que ce soit certains dialogues ou le personnage de Mary Steenburgen, ce qui n'empêche nullement cette dernière d'être absolument charmante et cette romance d'offrir quelques très jolis moments, non dénués d'humour, parfois. Et si l'on aurait donc aimé un peu plus de matière à réflexion, le plaisir est là, du décalage entre les deux siècles à quelques belles idées de scénario, sans oublier un Malcolm McDowell aussi excellent qu'inattendu dans ce qui est assurément l'un de ses meilleurs rôles. Charmant et malheureusement trop méconnu.

Des film sur le voyage dans le temps il y en a deja eu beaucoup. Alors quesqui demarque c'était demain au autre. Ici pas de savant fou, pas de es si je fais ça ca va modifier mon avenir. Non ce n'est pas une comedie, pas film d'amour, mais un film d'horreur, de suspence et d'action avec comme principeaux protagoniste, les mythique Jack l'éventreur et H.G Wells. Et autant vous dire qu'il en faut du talant pour nous faire croire et vibrer a cette histoire de course poursuite a travers le temps. Pari réussit notament grace a un script en beton et au acteur tous épatant. Les effets spéciaux on un peut vieillit mais qu'importe le plaisir et present. Ce film merite d'etre decouvert car sans aucun d'aute c'est l'un des meilleurs sur le sujet.

Voici une vision assez originale de l'histoire de Jack l'éventreur. Ça change des éternelles enquêtes de Sherlock Holmes ou de tout autres personnages contemporains.
Une réalisation sans fioriture, des effets spéciaux qui commencent à accuser leur âge (mais on pardonne) et un Malcom McDowel aussi à l'aise dans les rôles sobres que dans les personnages extravagants qu'il avait interprété dans Orange Mécanique ou Caligula.
Par contre, quelle tête à claque cette Mary Steenburgen, avec son regard endormi et son air de ne jamais rien comprendre à ce qui se passe. C'est à se demander si c'est la même personne qui incarna Clara dans Retour vers le futur 3 quelques années plus tard.
C'était demain est un bon petit film de série B, malheureusement oublié des rééditions DVD et des rediffusions TV…

Nicolas Meyer est plus scénariste et romancier que réalisateur et cela se sent, car si il évite avec subtilité tous les écueils d'un recit traitant du voyage temporel avec tous les paradoxes qui en découlent inévitablement, à l'inverse, les prises de vue, les cadrages, les effets speciaux manquent de rigueur voire de professionnalisme, qu'importe, le film se regarde avec un plaisir certain et les personnages endossent magnifiquement leurs rôles, David Warner passant de celui du journaliste bienveillant de "la malediction" à celui du 1er serial-killer de l’époque moderne et Malcolm McDowell faisant le grand ecart entre l'Alex sadique d'orange mécanique et l'humaniste Wells.
A noter, les débuts de la ravissante Mary Steenburgen, que l’on retrouvera avec plaisir et malice dans un rôle quasi identique dix ans plus tard dans le 3ème volet de "retour vers le futur".
En bref, un excellent petit film de S.F que les jurés du festival d'Avoriaz n'avaient pas manqué de recompenser par un grand prix bien merité.

Qualifier ce film est une tâche ardue : au croisement des chemins entre la science-fiction, la comédie, le drame, la romance et le thriller, il ne ressemble pas à grand-chose de classable. Du point de vue de la science-fiction, les quelques effets spéciaux datent bien de 1979, c’est-à-dire qu’ils sont affreux... Mais la comédie, quoique classique, est savoureuse, grâce au décalage constant de Wells avec les mœurs du monde de 1979 dans lequel il tombe sans s'y être préparé, moeurs qui lui échappent un peu… La comédie retombe toutefois un peu trop dans la deuxième partie du film, laissant la place au drame et à une romance peu originale et trop longue. Heureusement, le thriller qui forme la dernière partie du film est assez efficace. Les sentiments du spectateur iront donc au gré des genres abordés, errant d’un extrême à l’autre, sans trop passer par l’ennui, il faut le reconnaître. D’autant que la confrontation entre les deux époques donne lieu à une réflexion parfois bavarde (« Tous les siècles se ressemblent. Il n’y a que l’amour qui puisse les rendre supportables. » Pourquoi pas ? Mais c’est tout de même un peu court…), mais qui peut toucher juste, notamment dans le portrait assez nuancé de l'homme et de la femme moderne (des années 1970 !), qui soulèvent des débats non dénués d'intérêt. Par exemple, le film questionne de manière discrète mais intéressante la prudence du féminisme militant (tel qu'il se manifestait à l'époque), lorsque Wells demande à son amie en danger d'abandonner un moment son activité pour aller se cacher en sécurité : « Ton métier est si important quand il s’agit de préserver ta vie ? », elle répond : « Mon métier, c’est ma vie… comme celui de n’importe quel homme ! ». Quant aux grands rêves de conquête du temps par l’homme, Wells (en tous cas, celui du film !) leur tord le cou une bonne fois pour toutes en expliquant que « si nous voulons maîtriser le temps, il faut savoir maîtriser la nature de l’homme. » Ce n'est pas gagné ! D’ailleurs, de manière générale, le film ne donne pas de l’homme contemporain une image vraiment à son honneur. Le terrible Jack l’Eventreur le dit lui-même : « Il y a 90 ans, j’étais un monstre ; aujourd’hui, je suis un amateur ! ». Visiblement, on n’a pas beaucoup avancé depuis 1979…

Film qui oscille entre comédie et thriller teinté de fantastique et d'épouvante, un mélange de plusieurs genres qui aurait dû être sa force mais qui, au final, son principal défaut.