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Romain Z
14 abonnés
246 critiques
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2,5
Publiée le 2 mai 2020
Un film "de guerre" plutôt atypique, puisqu'on échappe à toute propagande patriotique et qu'on n'y voit pas l'ombre d'une de ces spectaculaires reconstitutions de batailles aériennes. Le film s'attache dans un quasi huis-clos à éclairer le fonctionnement d'un poste de combat à travers la figure récurrente de l'inflexible-nouveau- général- en- poste , dans le cadre de ses relations avec le contingent d'aviateurs. Mélange de Paternalisme et de management à la performance érigés en stade supérieur de l'humanisme en temps de guerre, on passera rapidement sur ce discours nauséabond pour retenir un assez beau travail de sobriété dans la mise en scene.
Considéré généralement par la critique comme un des opus majeurs de la filmographie de Henry King, " l'homme de fer" n'a, selon moi, pas vraiment bien vieilli.
Ce vrai faux film de guerre, la plupart des 127 minutes du long métrage se déroulent en huis clos ( au sein d'un baraquement d'une unité d'aviateurs américains basés en angleterre pendant la seconde guerre mondiale) et finalement un vrai film intimiste.
La morale promeut le sens du sacrifice, la rigueur de la discipline et ses bienfaits ( surtout en temps de guerre).
Il y a environ dix minutes de scènes de bataille aérienne ( sans doute les moments les plus rythmés de l'ensemble).
Le point fort de " l'homme de fer" est l'interprétation de Gregory Peck ( peut-être un peu trop sympathique pour le rôle) et les aficionados de l'acteur visionneront cet opus de King avec plaisir.
La réalisation est de qualité ( la photo est en noir et blanc), mais le manque de rythme traverse malheureusement ce long métrage, certes pas dénué d'intérêt mais qui n'a, à mes yeux, rien de particulièrement d'exaltant.