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Un visiteur
0,5
Publiée le 13 octobre 2006
Une névrosée féministe obèse de 75 ans, cheveux roses, poursuit sur un tank 600 chevaux moteur une gamine qui s'ennuie autant que nous avec son caillou volant. Humour dont un gosse de 4 ans ne voudrait pas, dessins hideux, effets sonores démodés. Involontairement drôle et pathétique.
"Le Chateau Dans Le Ciel" ressemble pas mal à du "Porco Rosso" avec une touche de "Nausicaa" et une miette de "Gunnm". Seulement, ça n'en a que la couleur. Animé produit et réalisé par Miyazaki ou pas, il faut savoir faire la part des choses. Il arrive même aux meilleurs de faire des bouses. C'est bourré de clichés et les graphismes sont moyens pour un animé récent. Certes il y a un peu de poésie mais c'est quand même niais. Comme beaucoup de scènes ridicules qui pourrissent un ensemble déjà moyen. Rien que les pirates qui se battent contre les habitants du village d'où vient Pazu et qui en bavent pour Sheeta. C'est quand même du très lourd. On a souvent l'impression d'être 20 ans en arrière dans le club Dorothée, avec les gentils-nenfants, le gentil grand-père qui sait tout, les méchants-trop-gentils (les pirates et leur mère qui ressemble à rien) pour être méchants, les méchants-bêtes (les militaires) et le trop-vilain-pas-beau (Muska) dans une des nombreuses séries débiles de l'époque. Le combat bien-mal est un thème récurrent dans le cinéma qui n'est pas forcément facile à traiter. L'inspiration faisant le reste... ou pas. Seul point vraiment positif, la musique qui sauvent un peu les meubles. L'ensemble se laisse regarder mais avec un goût désagréable de déjà-vu baigné dans une morale digne d'un Disney.
Nouvelle production signée Hayao Miyazaki (Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro, Le Château Ambulant), Le Château dans le Ciel reprend les codes chers au réalisateur : des dessins et animations semblables, une mythologie offrant magie et créatures imaginaires, de jeunes personnages attachants qui détermineront du futur de tous et une BO pleine de talent. Toutefois, à l'inverse des précédents métrages cités, celui-ci opte pour des choix qui ne satisferont pas les amoureux de cette forme de cinéma. Ainsi, en sus d'une magie moins opérante que d'habitude, c'est aux clichés sur les humains et aux explosions et course-poursuites trop nombreuses que le spectateur devra faire face. Clairement et simplement l'une des oeuvres de Miyazaki les moins abouties.
Le premier film officiel du studio Ghibli est une pure merveille. Comme toujours chez Miyazaki la perfection est au rendez vous. L'histoire est magique et passionnante. La qualité graphique est hallucinante pour un film de cet age et la musique parfaite. Une oeuvre culte à classer dans les plus grands films d'animation de l'histoire.
La guerre est une nouvelle fois le fil conducteur de l'aventure, et si au début la quête semble une pierre précieuse on en revient vite aux thématiques chères à Miyazaki comme le lien entre humains et nature, la cupidité des hommes surtout qui sont prêt à tout pour parvenir à leur fin, on retrouve aussi une héroïne (quasi toujours rôles principales chez Miyazaki), l'écologie en importance vitale, l'omniprésence des machines volantes diverses et variées. Et on notera que le manichéïsme dans "Nausicaä..." est un peu atténué ici, et le sera également de plus en plus dans les oeuvres futures car le monde n'est ni blanc ni noir. Enfin, le dessin et le graphisme reste euphorisant, limpide et offre quelques plans sublimes qui ne manquent jamais d'éveiller nos fantasmes. Un très bon moment. Site : Selenie
Je crois que jamais héros garçon n’aura eu une telle fougue et une si grande passion pour l’héroïne qu’il défie tous les dangers pour la sauver. Pazu est tout simplement extraordinaire et sa ténacité est légendaire. C’est lui qui porte le film et la jeune princesse a eu de la chance de tomber sur elle. Je trouve que cette histoire d’amour fait aussi la beauté du film. La pureté et la beauté des sentiments qui survivent à toute la violence autour d’eux. Ils sont une bulle et autour d’eux ne gravitent que la luxure, l’envie et le désir d’être tout-puissant. On pourrait trouver tous les thèmes développés ici par Miyazaki. Je retiendrai le plus fort, celui qui est aussi le symbole final. L’attachement à la terre. C’est fou comme on peut décrire une ville volante en y intégrant avec force un gigantesque arbre. L’amour est terrien et les enfants vont retourner sur la terre vivre leur vie. En cela il est complémentaire de Mononoké (je trouve toujours qu’il est LE chef-d’œuvre). Superbe fable auréolée d’une musique non moins sublime.
Animation interminable et sans queue ni tête signée Miyazaki. J'ai bien aimé les personnages de Sheeta et Pazu, mais le scénario est redondant et soporifique. Le thème musical est sublime cependant.
Une aventure animée tout en poésie et en suspens. L'univers est bien défini, les personnages sont complexes et apportent profondeur au récit. C'est drôle, beau, et prenant. Une très belle réussite.
Je n'ai ressenti aucune émotion envers ce film. Probablement car ce n'est pas mon style de film. C'est un film d'animation très connu et qui a eu beaucoup d'éloges donc je voulais faire mon propre avis. Mais malheureusement je n'ai pas du tout accroché au scénario, aux personnages, et aux différentes péripéties des protagonistes. Bref, pas du tout ma came.
Loin des films d'animation bisounours de Disney Pixar, Hayao Miyazaki nous propose avec " Le Château Dans Le Ciel ", un film d'aventure pour enfants paradoxalement assez guerrier, avec beaucoup d'action mais aussi de tendresse. Un conte magique soutenu par des dialogues savoureux, une ravissante bande musicale et des décors fabuleux. Son scénario nous conte une Aventure fantastique avec de curieuses machines volantes, une île étonnante flottant dans les airs, et des personnages attachants ; la petite Sheeta et le jeune Pazu sont véritablement adorables.
Un film d'aventures, riche et profond dans les thématiques brassés et dans son interprétation et visuellement magnifique. La trame est cependant sans grande surprise.
Très rythmé et très guerrier, ce Miyazaki est un peu différent de ses autres œuvres. Il fait partie de ses films moins "grand public" comme "Princesse Mononoké" ou "Le voyage de Chihiro". Comme toujours il nous propose une histoire surprenante et passionnante, prouvant encore une fois qu'il est non seulement un grand réalisateur mais aussi et surtout un grand conteur.
Un récit en beauté qui à première vue était plus pour les enfants mais finalement s’avère être une critique de la dangerosité de l’homme. ’est la force de Miyazaki qui arrive toujours autour des ses animés à parler à tous avec l’interprétation que l’on veut.